Dr. Mahamadou Kone après son séjour au Maroc : "Le Royaume du Maroc est un modèle de gestion de l'islam pour la stabilité et la convivialité"
Du 7 au 12 juillet 2025, une délégation du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, conduite par Dr. Mahamadou Koné, a séjourné au Royaume du Maroc.

Cette visite, s'inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération religieuse entre le Mali et le Maroc, et a été sanctionnée par la signature d'un nouveau protocole d'accord relatif à la formation de 400 imams, mourchidines et mourchidates maliens à l'Institut Mohammed VI pour la formation des imams de Rabat. Lors de son séjour, le ministre Mahamadou Koné et sa délégation ont visité plusieurs sites et structures dont la Grande mosquée Hassan II, la Fondation Mohammed VI pour l'impression et l'édition du Saint Coran ainsi que le siège de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (Isesco) à Rabat… Pour lui, le Royaume du Maroc est aujourd'hui un modèle de gestion de l'islam par rapport à la stabilité et à la convivialité dont le Mali doit s'inspirer.
Notre séjour au Maroc s'inscrivait en droite ligne d'une mission officielle de partage d'expérience et de renforcement de la coopération religieuse entre le Mali et le Maroc. Et nous avons eu le privilège de visiter la plus grande Mosquée Hassan II de Casablanca, construite sur la mer.
Après, nous avons pris connaissance de tous les contours de cette mosquée. En plus de cela, nous avons eu le même privilège de visiter la Fondation Mohammed VI pour l'impression et l'édition du Saint Coran à Mohammedia à 45 km de Rabat. Et nous avons été reçus par le directeur de la Fondation qui nous a expliqué l'historique et le fonctionnement de cette Fondation.
Je suis aujourd'hui un ministre comblé de joie et de voir que le Maroc est un modèle de gestion de l'islam par rapport à la stabilité et à la convivialité. C'est un pays modèle et nous espérons qu'avec l'aide de nos plus hautes autorités du pays, de notre engagement, nous allons aussi bâtir notre pays sur un pied de la stabilité et du développement social.
Nous avons aussi eu droit de visiter le siège de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (Isesco) à Rabat, qui est là pour l'enseignement mondial et qui dispose plusieurs branches aujourd'hui à son sein. Il y a une partie de ces branches qui s'occupe de l'histoire du Prophète Mohammed (PSL) et à sa famille. Cela à travers un musée qui présente un parcours historique richement documenté sur la vie du Prophète, son message, ses valeurs et son héritage spirituel.
Cette visite au sein de l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (Isesco) méritait d'être effectuée par notre délégation parce que nous avons beaucoup appris surtout sur l'Intelligence artificielle". Telles sont les impressions du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné, au terme de sa visite officielle au Royaume du Maroc, du 7 au 12 juillet dernier, à la tête d'une forte délégation.
L'un des temps forts de son séjour aura été la signature d'un nouveau protocole d'accord entre le Mali et le Maroc pour la formation de 400 imams, mourchidines et mourchidates à l'Institut Mohammed VI pour la formation des imams. C'était le mercredi 9 juillet 2025 au sein du ministère des Habous (Aouquafs) et des Affaires islamiques du Royaume du Maroc à Rabat.
Pour la circonstance, la délégation malienne était conduite par le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné, tandis que la partie marocaine était représentée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Dr. Ahmad Taoufiq.Ce protocole s'inscrit dans la continuité du partenariat stratégique entre les deux pays dans le domaine religieux, et vise à renforcer les capacités des cadres religieux maliens, promouvoir un islam de paix, de tolérance et du juste milieu, et soutenir les efforts de formation doctrinale et morale face aux défis contemporains.
La signature de cet accord marque une étape importante dans la coopération bilatérale, illustrant une volonté commune de préserver les valeurs spirituelles partagées et de favoriser la stabilité sociale à travers une éducation religieuse de qualité.
El Hadj A.B.HAIDARA
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