Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage : Le Mali et l’esclavage: quelles perspectives?

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C’était lundi 02 décembre 2019 à la Maison de la Presse s’est tenue une journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, organisée par la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains(COMADDH ).

Selon les conférenciers, la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption par l’assemblée générale de la convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui [A/RES/317(lV)] du décembre 1949. Selon l’orateur : « L’objectif de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle ,le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés. Pour eux, l’esclavage a évolué et s’est manifesté de différentes manières à travers l’histoire. Aujourd’hui, certaines formes traditionnelles de l’esclavage demeurent, tandis que d’autres ont évolué. Les organes des nations unies dédiés aux droits de l’homme ont démontré la persistance de formes anciennes d’esclavage, ancrées dans les croyances et les pratiques traditionnelles. Ces formes d’esclavage sont le résultat de discriminations contre les groupes les plus vulnérables au sein de société, considérés comme appartenant à des castes inférieures, des minorités tribales ou encore les peuples autochtones ». Selon lui, 《Le Mali, à l’instar de nombre de pays ouest africains, connaît le phénomène de l’esclavage et d’ailleurs, on estime à plus huit cent mille le nombre d’esclaves encore dans l’asservissement au Mali》diront les conférenciers. Ainsi ils fixé comme objectif général, la célébration de la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage a pour objectif général de créer les conditions favorables à l’adoption d’une législation réprimant l’esclavage et les pratiques assimilées au Mali. Les objectifs spécifiques, de cerner la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage; comprendre l’esclavage et les manifestations de l’esclavage au Mali; s’approprier le cadre juridique nationale de lutte contre l’esclavage; connaître les actions de lutte de l’esclavage; Identifier des éléments de propositions de lutte contre la pratique de l’esclavage au Mali ».

YacoubaOngoïba, stagiaire

 

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1 commentaire

  1. L’ETAT Malien ne peut pas combattre l’esclavage… !

    Les Représentants de l’ETAT Malien disent que, ce qui se passe au Mali, n’est pas de l’esclavage, mais tout au plus ” la TRADITION et les COUTUMES ) qui permettent selon eux, le mieux VIVRE ENSEMBLE…

    Le mieux vivre ensemble des UNS au dépend d’une autre composante de la même Société… ?

    Comment peut-il y a avoir de mieux vivre ensemble dans une Société quand une de ses composantes est soumise à l’injustice, à l’asservissement de ses semblables avec ses droits humains bafouillés… ?

    L’ETAT Malien ne peut pas combattre l’esclavage. Car,vous ne pouvez pas combattre une injustice, une tare dont vous refusez de reconnaître son existence même… !

    L’ETAT Malien, à cause de sa propre composition…, ne peut pas combattre l’esclavage.

    L’ETAT Malien est administré par les rejetons de ceux-là même qu’on appelle Familles de nobles ou maîtres d’esclaves… !

    L’ETAT Malien avec sa Fonction publique qui n’est accessible qu’aux seuls Enfants privilégiés issus des Familles aristocratiques de notre pays, n’est pas un ETAT démocratique, dans le sens qu’on donne à ce terme.… !
    Il faut une Révolution au Mali… !
    La Révolution vraie qui n’avilit aucune Communauté au profit d’autres… !

    Non au communautarisme.
    Non à l’ethnocentrisme.
    Non aux discriminations.

    Non à l’esclavage par ascendance…
    Non à l’esclavage sous toutes ses formes.

    Non au sectarisme.
    Non au racisme.
    Non à l’ostracisme.

    Non au séparatisme.

    Vivement le Mali pour nous tous.

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