Refondation de la gouvernance au Mali : Des jeunes leaders plaident pour l’adoption d’une loi fixant un quota de 40% de postes nominatifs et électifs

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Réunis au sein d’un Consortium des organisations civiques et politiques de jeunes et femmes, ces porteurs d’opinions sont plus que déterminés, à changer le statu quo de la vie politique au Mali

Convaincus que les jeunes et les femmes représentent plus de la moitié de notre société, les responsables de ce consortium estiment qu’ils sont ignorés par les partis politiques, au moment des choix pour les postes nominatifs et électifs. C’est pourquoi, ils se sont donnés les moyens pour créer une plateforme, afin de fédérer leur synergie pour mieux porter ce combat.

Après la mise sur les fonts baptismaux dudit consortium, certaines activités ont été menées dans le cadre du plaidoyer et lobbying. Celles-ci ont bénéficié d’une manière comme d’une autre, de l’appui financier de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite. Les membres actifs de ce consortium ont jugé opportun de faire le bilan du chemin parcouru. D’où l’organisation d’une conférence de presse tenue ce vendredi 17 juin 2022 à l’hôtel de l’amitié de Bamako. Ces jeunes leaders, en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne, SEM. Barth Oury, se sont, à travers un « manifeste » davantage engagés à poursuivre le plaidoyer pour que leurs préoccupations soient prises en compte par les décideurs et les chefs des partis politiques.

Dans leur « manifeste », ils souhaitent, entre autres : la relecture de la Charte des partis politiques pour une meilleure représentativité des femmes et des jeunes dans les bureaux politiques nationaux à travers un quota de 30% jeunes, 30% femmes; l’intégration des jeunes dans les structures de suivi des recommandations des ANR et dans les commissions des réformes politiques et institutionnelles; l’apaisement du climat sociopolitique, en renforçant la pratique du dialogue ; la recherche d’une concertation plus large en vue de favoriser une dynamique consensuelle autour des réformes électorales, notamment la nouvelle Loi électorale, le projet de réorganisation territoriale et l’opérationnalisation de l’Agence indépendante de gestion des élections (AIGE). S’y ajoutent : l’introduction des sanctions contre le nomadisme politique dans la Charte des partis politiques et/ou la Loi électorale ; la mise en place d’un cadre d’échanges périodique entre le CNT et les informateurs et la création d’un comité de veille citoyenne et plateforme intégrée de suivi de mise en œuvre des recommandations des ANR.

Rappelons que le consortium, grâce à l’accompagnement de son partenaire financier, a réalisé certaines activités dont :la tenue d’un atelier de comité de pilotage et de suivi des réformes électorales sur une analyse comparative du nouveau projet de loi électorale ; la tenue d’un colloque universitaire sur les ANR ; la tenue d’un atelier de réflexion sur le rôle des jeunes des partis politiques dans le processus de refondation et d’apaisement du climat sociopolitique etc. Les recommandations issues de ces ateliers sont inclues dans ledit « manifeste ».

La conférence de presse, était animée par Mamadou Sansi Ba, du Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPPM), Malick Konaté de l’Association des blogueurs du Mali, Mme Laya Koutché Arama du Réseau des femmes pour la consolidation de la paix (RFCOPA) et de Samirou Diallo, de démocratie 101. Tous des responsables du Consortium,

Diakalia M Dembélé

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