Mali/Tunisie : les supporters des Aigles cherchent des sponsors

Le comité des supporters des aigles du Mali (CSAM) basé à Montreuil ne pourra sans doute pas assister au match amical entre la sélection nationale et l’équipe tunisienne. Ceci après une...

14 Août 2006 - 12:26
14 Août 2006 - 12:26
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Le comité des supporters des aigles du Mali (CSAM) basé à Montreuil ne pourra sans doute pas assister au match amical entre la sélection nationale et l’équipe tunisienne. Ceci après une ébouriffante  indifférence dans le traitement de leur demande de soutien adressée à  l’équipementier malien Malamine Koné. Ce dernier, par l’intermédiaire de son  assistante, les a fait espérer jusqu’à la dernière minute.

Créé à la veille de l’élimination des aigles lors de la dernière coupe d’Afrique des nations, l’objectif de ce comité, selon l’un de ses  membres, Sékou Bathily, est de soutenir la sélection malienne quels que soient  sa performance, ses résultats. Traversant une crise de trésorerie assez aiguë, le CSAM ne pouvait qu’espérer sur un apport extérieur pour effectuer le déplacement jusqu’à Narbonne, localité situé à des  centaines de kilomètre de Paris, dont les frais de transport se situe dans la fourchette de 80 à 83 euros hormis ceux d’hôtels, 70 euros par jours.

Des dépenses exorbitantes au delà des bourses de nos compatriotes dont la plupart vivent avec un salaire minimum. C’est dans cette optique que l’association a sollicité auprès du promoteur d’Airness son appui pour l’acheminement d’une cinquantaine de supporters vers Narbonne. Ce  dernier, par le biais d’une de ses assistantes, les a incités à envoyer une  demande qui restera dans le tiroir de M. Koné qui n’a daigné adressé un mot au CSAM.

A trois jours de l’ultime rencontre, tout le comité se mobilise pour chercher un autre sponsor. Mais les chances d’y arriver sont presque  quasi inexistantes car comme nous a révélé un membre du comité, après de nombreux contacts avec les opérateurs économiques maliens à Paris, les leaders politiques, certains artistes, les réponses restent les mêmes :

"il fallait nous avertir à temps ; à quelques jours du match, nous ne pourrons rien faire pour vous". Espérant toujours une réponse  favorable, les jeunes maliens multiplient les contacts auprès des bonnes volontés pour soutenir leur équipe qui risque de se sentir seule, Narbonne étant loin d’être le fief des Maliens.

Cette expérience leur permettra sans doute de ne plus faire confiance à quelqu’un. Loin d’imaginer un tel traitement de mépris et  d’indifférence de la part d’un de leur compatriote, le CSAM se dit déçu. Car faut-il rappeler qu’au jour d’aujourd’hui l’association n’a reçu aucun mot de  Malamine.

Sako Doumbia

Correspondante à Paris

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