Lutte contre les pratiques anormales sur le corridor Bamako – Dakar : Des instructions fermes, malgré une nette amélioration

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Le port de Dakar
Le port de Dakar

Il s’agissait pour les caravaniers d’expliquer aux agents de sécurité et de contrôle routiers (policiers, gendarmes, Eaux et forêts, phytosanitaires, de péage / pesage), les conséquences desdites pratiques sur l’économie nationale, afin de les bannir à jamais, car elles ternissent l’honneur et l’image de notre pays lors des rencontres internationales.

Du mardi 23 au jeudi 25 décembre 2014, c’est une importante délégation qui a quitté Bamako au crépuscule pour se rendre à Dakar en passant par Kéniéba, sous la conduite du Conseiller technique du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement Abdoulaye Diallo.

Elle comprenait, entre autres, des représentants de la Direction nationale des Transports, de la Direction nationale des Routes, de l’Autorité routière, de  l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), du Conseil malien des chargeurs, de la Chambre de commerce et d’industrie, du Syndicat national des conducteurs du Mali, de la Police, de la Gendarmerie, des Douanes, des Eaux et forêts et de la CMDT.

La caravane a visité successivement les poste de contrôle et de péage / pesage de Kati, le poste de sécurité de Nèguèla, le poste forestier de Kita, appelé poste avancé, celui de contrôle de Kita, créé par la mairie à la sortie de la ville, dit poste de sécurité, le poste de surveillance de Kokofata, le poste de contrôle de Kénièba, le poste juxtaposé de Moussala, sur le territoire sénégalais, et enfin le poste de Samé à l’entrée de Bamako.

Abdoulaye Diallo a déclaré que la caravane s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre les pratiques anormales sur l’ensemble des corridors maliens et découlait de la volonté des plus hautes autorités de redorer le blason du Mali, considéré comme le pays le plus tracassier de notre sous-région

Tirant le bilan de l’initiative, le chef de la mission a dit avoir constaté quelques améliorations à Kati, même s’il y avait un attroupement de chauffeurs. Par ailleurs, le  représentant du CMTR a déclaré que le travail se déroulait dans une nette amélioration, tout en déplorant que les données de trafic ne sont pas saisies en temps réel. Des instructions fermes ont été données dans ce sens.

Pierre Fo’o Medjo

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