Ciment : Les prix plafonds fixés par le gouvernement
Le gouvernement du Mali a décidé de mettre un terme aux spéculations autour du ciment, dont les prix avaient connu une envolée à la suite de l’attaque de l’usine de Diamou. Profitant de cette situation, certains spéculateurs avaient créé une fausse pénurie pour justifier des hausses anarchiques.

Pour recadrer le marché, le gouvernement a annoncé, le lundi 25 août 2025, à travers le département du commerce, la fixation de prix plafonds : 112.000 FCFA la tonne pour le ciment local et 117.000 FCFA la tonne pour le ciment importé.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la flambée des prix, et vise à préserver le pouvoir d’achat des populations. Elle fait suite à une série de concertations entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, dirigé par Moussa Alassane Diallo, et les acteurs de la filière. Les discussions ont également associé le ministère des Transports et des Infrastructures. Mme Dembélé Madina Sissoko a, à cet effet, réaffirmé l’engagement de son département à accompagner la mise en œuvre de cette décision, notamment par un suivi rigoureux des problèmes liés au transport, identifiés comme l’une des causes majeures de la hausse des prix.
Des mesures de sécurisation et de facilitation du transport des matières premières ont été adoptées, avec l’appui du ministère de la Défense pour garantir un approvisionnement régulier.
Le ministre Moussa Alassane Diallo a lancé un appel solennel au respect strict de ces prix plafonds, précisant que des contrôles seront effectués et que des sanctions seront prises en cas de non-respect. Il a assuré que son département veillera à l’application effective de cette mesure, conformément à l’Axe 3 de la lettre de cadrage du président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, relatif à la satisfaction des besoins vitaux des populations.
À travers cette décision, les plus hautes autorités réaffirment leur volonté de protéger le pouvoir d’achat des citoyens, tout en soutenant un secteur stratégique, pour le développement des infrastructures nationales.
Par Drissa Togola
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