Centres de formation professionnelle de Ségou : 1080 jeunes déscolarisés formés et certifiés

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Mahamane BABY - otage français
Mahamane BABY

Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, M. Mahamane BABY, a conduit, du 09 au 12 juillet 2015, une forte délégation dans la région de Ségou pour constater de visu ce qui s’y passe en matière d’emploi et de formation professionnelle à travers les centres dédiés à cette cause.

Cette visite a commencé, le jeudi matin, par une remise d’attestation à plus de 1OOO jeunes en fin de cycle d’apprentissage, pour la plupart déscolarisés, qui ont été ainsi formés grâce au concours du Grand-Duché de Luxembourg à travers le PAFIP (Programme d’Appui à la Formation et à l’Insertion Professionnelle) inscrit dans le cadre du Programme Indicatif de Coopération  couvrant le District de Bamako, la région de Ségou et le cercle de Yorosso.  En effet, ce programme a accompagné, de façon constante, les acteurs régionaux et locaux, notamment les collectivités territoriales mettant ainsi en œuvre  une approche régionalisée et décentralisée de la Formation Professionnelle.

Ce projet cible environ 16 000 jeunes dont la formation est assurée par une trentaine de centres dans la région de Ségou, a noté le Représentant du PAFIP qui a salué la coopération avec le Grand-Duché de Luxembourg pour assurer le développement durable de notre pays, lutter efficacement contre la pauvreté et offrir un enseignement technique et professionnel aux jeunes.

Il s’agit pour cette première cohorte de 1080 jeunes, dont 81% de déscolarisés et 62% de garçons, pour un coût estimé à 144,8 millions de FCFA, a précisé le Président du Conseil Régional de Ségou, M. Chaka DEMBELE, convaincu de la pertinence et de l’employabilité des 17 filières porteuses dans lesdits centres de formation.

Ils sont 968 jeunes ruraux, dont 401 filles, qui ont acquis des compétences  dans les métiers de l’artisanat, de l’hôtellerie, de l’agro-sylvo-pastorale et du BTP et qui ont reçu leurs certificats de fin d’apprentissage, a également comptabilisé le Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, M. Mahamane BABY, après avoir remercié sincèrement le Grand-Duché de Luxembourg et l’ensemble du personnel de Lux-Développement pour leur accompagnement constant, mais aussi les maîtres-artisans et l’ensemble des formateurs pour leur disponibilité à transmettre leur savoir et leur savoir-faire aux jeunes générations qui constituent l’espoir de demain.

Le Ministre a réaffirmé sa  constante  disponibilité à les accompagner dans un partenariat fécond, avant d’exhorter les jeunes récipiendaires en ces termes : « Sachez que vous êtes au début  de la construction d’un avenir, votre avenir professionnel qui devra vous mettre à l’abri du besoin, du vice, de l’oisiveté et de la précarité et faites preuve de beaucoup de rigueur dans l’exercice des métiers qu’ils ont appris tout au long de cette formation ».

C’est le même message que le Ministre a transmis, le même jour, le lendemain vendredi et le surlendemain samedi, aux jeunes apprenants des centres de formation professionnelle à Yangasso, Kimparana et Tominian ayant respectivement coûté 319,2 millions de FCFA, 303,9 millions de FCFA et 351,8 millions de FCFA.

Le Ministre a beaucoup insisté sur l’adaptabilité et la complémentarité zonale des filières porteuses à Yangasso (mécanique des engins à deux roues, électricité photovoltaïque, audiovisuel et électronique), Kimparana (apiculture, cultures sèches et aviculture) et Tominian (carrelage, électricité-bâtiment, peinture-bâtiment, mécanique-auto, construction-métallique, plomberie-sanitaire et coupe-couture), avant d’inviter à prendre soin de ces centres et d’en faire de véritables outils de développement à la base en tirant profit de toutes les opportunités que la décentralisation poussée et la régionalisation partagée offrent à notre pays dans le sillage de l’Accord d’Alger qui a été signé le 15 mai 2015 à Bamako.

Mais auparavant, le Ministre a visité le centre traditionnel de formation de Ségou, dénommé « Ndomo », dont le concept l’a beaucoup impressionné concernant son architecture, sa fonctionnalité intégrée et écologique et son offre de formation.

Il a d’ailleurs promis appui et accompagnement au centre Ndomo pour un meilleur encadrement des jeunes et la duplication de son esprit entrepreneurial dans d’autres localités du pays afin de varier l’offre de formation professionnelle au bénéfice des apprenants non ou déscolarisés.

Source : cellule de communication du MEFPJCC

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