Régions de Bandiagara et Mopti : Renforcer la résilience aux conflits et la cohésion sociale par la gouvernance des ressources naturelles
L'atelier de lancement du Projet de renforcement de la résilience aux conflits et de la cohésion sociale par la gouvernance des ressources naturelles (GNR) et la résolution des conflits dans les Régions de Bandiagara et de Mopti s'est tenu le 21 août dernier dans la salle de conférence de la Maison des jeunes de Bandiagara.

Préidée par le préfet du Cercle de Bandiagara, Amadou Maïga, la rencontre a réuni des préfets, sous-préfets, chefs de services déconcentrés de l'État, élus communaux, autorités et légitimités traditionnelles, des représentantes de la Cafo, celles des organisations paysannes et associations de développement communautaire. Il y avait également des responsables de l'ONG Case-Sahel et du partenaire financier GIZ/SARES.
L'objectif global de ce projet est de contribuer au renforcement de la résilience des communautés bénéficiaires face aux conflits à travers l'amélioration de la coexistence pacifique et le renforcement de la cohésion sociale. Il intervient dans les Régions de Bandiagara (Communes de Bandiagara, Soroly, Doucombo, Dourou, Borko, Lowol-Gueou et Dandoli) et de Mopti (Communes de Fatoma, Sio et Konna). Les bénéficiaires directs du projet sont, entre autres, les communautés agropastorales, les organisations paysannes et associations, les comités de gestion des infrastructures, les comités de gestion des ressources naturelles, les Organisations paysannes, les acteurs locaux (légitimités traditionnelles, les leaders femmes et jeunes).
Parmi les activités du projet, on peut retenir l'organisation des fêtes de bon voisinage dans les communes, l'organisation des activités sportives sur la coexistence pacifique et le vivre ensemble, la formation des légitimités et les communicateurs traditionnels et les médias locaux sur l'éducation à la paix, la formation des organisations paysannes et des comités de gestion des infrastructures sur l'éducation à la paix et la formation des comités de gestion des infrastructures sur la gestion inclusive des infrastructures.
L'atelier de lancement a été ponctuel de présentations, suivies d'échanges. En vue d'assurer la participation active et dynamique ainsi que des échanges constructifs, la méthode d'animation utilisée a été choisie de sorte à permettre à une bonne partie des participants de donner son point de vue. Après avoir remercié tous les participants, le maire de Bandiagara a dit sa satisfaction de voir toutes les structures invitées, répondre présente à cet atelier important. Il a fait un rappel de l'importance de la cohabitation en harmonie. Il a terminé son intervention en remerciant le partenaire financier GIZ /SARES pour son appui technique et financier.
Quant au directeur exécutif de l'ONG Case-Sahel, Michel Dembélé, il a salué tous les participants pour leur présence effective et particulièrement l'état malien à travers, le représentant du service de tutelle, à savoir la Direction régionale de l'agriculture de Bandiagara. Il a rendu un vibrant hommage au partenaire financier GIZ. Michel Dembélé a fait une présentation sommaire de l'ONG, en mettant l'accent sur sa création, la vision, l'objectif global, les objectifs spécifiques, la mission et quelques activités phares réalisées par son organisation.
Dans l'entame de son intervention, le préfet du Cercle de Bandiagara a remercié tous les participants pour leur présence effective, leur constante disponibilité et leur engagement dans le développement du Cercle de Bandiagara. Il a indiqué que la question de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble fait partir des grands défis actuels du Mali en général et celui du Cercle de Bandiagara en particulier. Selon lui la cohésion sociale se présente aujourd'hui comme l'une des préoccupations des autorités du Mali, car ses impacts se font sentir sur toute la vie socio-culturelle et que personne n'est indiffèrent : richesses comme pauvres, villes comme campagnes, acteurs publics comme privés.
Le préfet a salué les initiatives qui sont prises aussi bien aux plans national que régional. Il a enfin remercié les partenaires techniques et financiers et toute l'équipe du Projet et celle de l'ONG Case-Sahel. Lors de la clôture des travaux, il a été recommandé d'impliquer l'Équipe régionale d'appui à la réconciliation (l'ERAR) à la mise en œuvre du projet.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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