Edito : Ils nient mais ils savent que c’est vrai
9 Octobre 2013 - 02:00
9 Octobre 2013 - 02:00
42
[caption id="attachment_58574" align="alignleft" width="250"]
Adam Thiam[/caption]
Droudkel a fait mouche : il est arrivé à arracher un démenti aux mouvements touareg. Lesquels rejettent aujourd’hui tout lien organique avec Aqmi après avoir servi de faux nez à l’internationale de la terreur qui a mutilé et lapidé Aguel Hock, amputé Gao et profané Tombouctou.
Le démenti est mou et maladroit. Mais il valait mieux qu’un silence qui aurait été insoutenable pour le Quai d’Orsay, les Nations unies, Ouaga, Bruxelles. En un mot, pour toute l’anthropologie périmée d’une « innocence bleue » dont on ne voit pas qu’elle a troqué le bâton de berger contre la kalach et le chameau contre la Toyota triple réservoir.
Il faut qu’on le dise une fois pour toutes et pour qu’une solution juste et digne soit trouvée à ce déchirant problème du Nord qui s’est brutalement réinvité chez nous, mais cette fois-ci en pur prétexte. Car, le 17 janvier 2012 où Menaka était attaqué, le Mali n’avait pas de problèmes avec sa communauté Kel Tamashek.
En janvier 2012 pas plus que maintenant où c’est une poignée de fauteurs de guerre qui professent l’indépendance. Pendant ce temps, la majorité du mythique « Azawad » vit, elle, dans les camps de réfugiés. Elle est convertie en numéro matricule. Elle doit sa survie aux biscuits vitaminés des humanitaires. Mais il est temps que cesse la tragédie des camps où ils séjournent au Niger, au Burkina, en Algérie et en Mauritanie. Car ce n’est pas une tragédie touareg ou arabe mais une tragédie malienne subie par des compatriotes qui ne renient pas le Mali. C’est eux qui doivent attirer le regard. C’est à eux que doivent aller le respect et l’attention du monde. C’est eux demain le Mali stable et magnanime. Qui ne pardonnera pas pour eux ?
Adam Thiam

Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Edito : La dernière bataille d’une génération
L'Alternance 23 Avr 2025 - 01:41 4
Edito ! Mali - Algérie, halte à la haine !
Arc en Ciel 14 Avr 2025 - 12:25 3
Édito, Perspectives sahéliennes : Les projets économiques fondateurs de l’AES
L'Essor 15 Avr 2025 - 09:45 2
-
Alou SoumareVoila les propos d`un bon journaliste,analyste et positif.Ah!s`ils pouvaient etre tous comme lui?Arretons les propos incitateurs contre cette ethnie du Mali,portons la sensiblisation au mieux et evitons de creuser une difference qui ne peut exister en un peuple d`une meme nation.Le probleme du nord et non le probleme touareg sera resolu en adoptant une strategie de developpement pour cette peuplade du nord.IBK en a fait une priorite il y arrivera in challah12 ansRépondreLike (0)
-
DEPLUMEMNLA=AQMI = ANSARDINE12 ansRépondreLike (0)
-
BAMA SABBACetaient des mercenaires d'Aqmi12 ansRépondreLike (0)
-
SIDM. Thiam je reste un peu perplexe par rapport cette petite analyse. Vous partez de ceux qui ont nié toute collaboration avec aqmi à d'honnêtes citoyens réfugies à qui qui ne peut pardonner et d'ailleurs quoi pardonner???? Dans la mesure où ils n'ont (les réfugiés pour la plus part)rien fait. ?????12 ansRépondreLike (0)
-
Coulibaly Sidy. . Sidy Coulibaly 14 août . LA crise du septentrion Malien est emblématique dans un continent qui est de manière récurrente secoué par des foyers de tension. Depuis les indépendances, l’Afrique vit dune instabilité chronique. Malheureusement, le cas du Mali est le dernier avatar d’une réalité tragique qui se déploie comme un rouleau compresseur qui anéantit l’espérance d’un continent au triste destin. Alors que de nombreux défis demeurent, Il y’a mieux à faire que de gaspiller nos ressources surtout humaine dans des conflits interminables. Multidimensionnelle qui a failli entrainer un pays au passé historique glorieux dans une descente aux enfers dont les conséquences prévisibles et programmées visaient la sanctuarisation l’espace géographique vital de la sous région sous la férule des djihadistes. Ces narco trafiquants, qui ont pour objectif diabolique d’imposer un Islam obscurantiste moyenâgeux. Le martyre et la barbarie qui rythmaient le quotidien des nordistes, fuyant en masse pour trouver refuge dans les pays frontaliers, ont joué un rôle déterminant dans l’urgence de la mobilisation de la communauté internationale de voler au secours du Mali pour éviter l’Afghanisation de la bande Sahélo-saharienne. Pendant que se profilait à l’horizon un imbroglio militaro-politique, L’avènement du coup de force d’une partie de l’armée malienne, compliquait la donne avec le sabordage de l’ordre constitutionnel qui plus est, semblait évanescent déjà, dans un contexte où militaires et l’ancienne classe politique, se disputaient le leadership pour le contrôle d’un État en déroute. Profitant de ce vide, les barbus consolidaient leur position stratégiquement, afin d’imposer une partition du territoire malien. Un tel spectacle sans aucun doute mis a mal la communauté politique africaine. Sous l’autorité du Président Ivoirien, il a été décrété sans faiblesse le maintien de l’ordre constitutionnel en désignant à la hussarde avec ses pairs et l’aval de la communauté internationale un président de transition pour piloter la situation. Histoire de dissuader les hommes en uniforme, de s’interférer dans un domaine qui n’est pas leur champ de compétence loin s’en faut. C’est dans ce contexte très critique, que le professeur mathématicien Dioncounda Traoré va se révéler réaliste et fin stratège une fois investi, pour s’approprier les commandes de l’État en déconfiture. Nonobstant le rejet de la classe politique dont il était issu, il se savait être le coupable tout désigné de la situation qui prévalait dans le pays. Qu’à cela ne tienne, la culpabilité dont il se reprochait dans le plus profond de son être, exigeait de sa part responsabilité, honneur et courage. Seul gage de rémission des fautes que le peuple reprochait à ses dirigeants. C’est pourquoi, l’agression sauvage inattendue qui l’emmena à se soigner en France a servi de retraite dont il va se nourrir pour rebondir en vrai patriote engagé, pour transcender toutes les adversités, afin de résoudre l’essentiel du temps en occurrence l’intérêt supérieur du Mali. Persuadé que les rencontres interminables de ces pairs de la sous région risquent d’ajouter le pire au mal, il rompt l’immobilisme, en décidant de ne pas donner le temps aux djihadistes, qui avaient déjà sous leur coupe, les trois quarts du pays. Plus qu’une équation mathématique, le président de la transition Dioncounda Traoré savait que seul l’usage de la force était la seule alternative permettant de bouter l’agresseur de son pays. Mais comment y arriver avec une armée au moral bas et sans équipements ? Où était passée la vaillante armée malienne considérée par les experts militaires comme la meilleure de la sous région sous Modibo Keita et Moussa Traoré ? Néanmoins, Il n’a pas échappé à l’homme, que le hasard venait de lier son destin a la quête de l’honneur bafoué de son pays et que devenu par la force des choses dépositaire des grandes valeurs historiques de l’épopée Mandingue, sa mission plus que salvatrice, devait ressusciter en chaque malien toute la symbolique qui a fait la grandeur de ce peuple. Donc la logique de recourir a la force devenant imminente, les rebelles Islamistes conscients de l’état de déliquescence avancé de l’État malien ont voulu dissuader toute puissance étrangère d’intervenir, en achevant pour de bon L’hippopotame (Le Gd Mali) Dans la dynamique des combats où l’armée malienne n’opposait aucune résistance, les rebelles pour sécuriser leur acquis, devaient s’emparer de la base aérienne de Sévaré plus au sud. C’est ce combat de trop, qui va déclencher la mobilisation internationale avec a la tête l’armée Française sur requête du président de la transition mu en chef de guerre. Il faut noter cependant que depuis l’indépendance du mali, Les gouvernements successifs ont manqué de clairvoyance dans leur politique globale de développement. Les soulèvements divers qui revendiquaient la partition et l’indépendance se just12 ansRépondreLike (0)
-
EmooLa popularité des autres comme IBK repose sur quoi…. ??? Vous êtes des minables…. Soumeila n’a pas plus d;argent que IBK cet obsède de pouvoir…. IBK a dirige ce pays avant, sans succès, c’est ça la réalité et je ne comprends pas que des individus comme vous refusez de voir la réalité…. Dans tous les cas la vérité finira par triompher au grand jour…. bande de méchants…. aigris… jaloux… incompétents…12 ansRépondreLike (0)