J’ai écouté sur RFI le débat sur l’armée malienne. Plusieurs auditeurs ont démonté nos combattants en des termes parfois désobligeants. Cela dénote d’une certaine méconnaissance des capacités de l’armée malienne. Où étaient-ils pendant la guerre Mali-Burkina ? Si on me demandait de procéder à un classement des armées africaines, le Mali occupera le troisième rang, après l’Algérie et le Nigeria.
Lorsqu’on parle de combattants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il s’agit des forces armées du Mali et du Nigeria. L’armée malienne est une armée de combattants dont on ne compte plus les chefs guerriers.
A titre de rappel, les militaires maliens ont toujours répondu présent à l’appel des contingents de la CEDEAO. Nos militaires se sont distingués par les tactiques guerrières. Raison pour laquelle ils ont souvent été désignés chefs de guerre dans les pays africains secoués par la rébellion.
Nos combattants ont tenu et bouté la rébellion en Sierra Leone, Liberia et au Darfour. Cela a été rendu possible grâce au patriotisme et à l’amour du métier qui est de sauver l’honneur.
Malgré l’absence d’un des meilleurs ministres de la Défense, Kissima Doukara, qui n’avait qu’une seule obsession acheté des équipements pour l’armée, sa vision demeure.
L’armée malienne vaincra les rebelles touarègues du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MLNA), des islamistes du Mouvement pour l’unicité et Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), d’Ançar-dine et d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et leurs soutiens français et américains.
Amy SANOGO