Corée du Nord : Face aux Etats-Unis, Kim Jong-un remet la pression avec son arsenal nucléaire
Les manœuvres militaires conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, débutées lundi, rendent furieux Kim Jong-un

Dans son bras de fer avec Washington, Kim Jong-un continue d’insister sur sa puissance militaire. Face aux manœuvres militaires conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, le dirigeant de la Corée du Nord a ainsi appelé à l'« expansion rapide » des capacités nucléaires de son pays.
« Les liens militaires Etats-Unis-Corée du Sud croissants et leur démonstration de force sont la manifestation la plus évidente de leur volonté de déclencher une guerre », a estimé Kim Jong-un, cité ce mardi par l’agence de presse officielle de Pyongyang, KCNA.
Développement d’un nouveau destroyer
« La situation actuelle requiert que nous opérions un changement radical et rapide de la théorie et de la pratique militaires existantes ainsi qu’une expansion rapide de la nucléarisation », a ajouté le leader de la Corée du Nord, qui possède l’arme atomique.
Ses déclarations datent de lundi et de sa visite sur le destroyer de fabrication nationale Choe Hyon, où il s’est dit satisfait que le développement du navire, pour en faire un bâtiment « high-tech avec de l’armement nucléaire », progresse « comme prévu ».
Séoul favorable au dialogue
La Corée du Sud et son allié américain ont lancé lundi leurs exercices conjoints annuels, visant à améliorer leur coopération en cas de conflit avec le Nord. Ces manœuvres doivent durer 11 jours et incluent « plusieurs entraînements de grande envergure à munitions réelles », a expliqué l’armée américaine, assurant qu’elles avaient une « vocation défensive ».
Le président sud-coréen Lee Jae-myung (centre-gauche), élu début juin, a promis vendredi de « respecter » le système politique nord-coréen et de construire une « confiance militaire » bilatérale. Mais en face, Pyongyang dit n’avoir aucun intérêt à apaiser les tensions avec Séoul. Lee Jae-myung souhaite un dialogue sans condition préalable, tranchant avec son prédécesseur conservateur qui maintenait une ligne dure.
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