"Je ne l'ai pas appelé devant eux": Donald Trump raconte comment il a interrompu la réunion avec les dirigeants européens pour s'entretenir avec Vladimir Poutine
La perspective d'une paix en Ukraine reste néanmoins incertaine, et les désaccords sont nombreux. Toutefois, après un sommet historique à Washington, une rencontre prochaine entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine a été convenue.

Les négociations diplomatiques sur le conflit en Ukraine semblent avancer. Ce lundi 18 août, Donald Trump a interrompu la réunion avec Volodymyr Zelensky et d'autres dirigeants européens pour s'entretenir avec Vladimir Poutine.
"Je ne l'ai pas appelé devant eux. Je trouvais que ça serait irrespectueux envers le président Poutine, parce qu'ils n'ont pas les meilleures relations", a expliqué ce mardi le président des États-Unis dans un entretien accordé à Fox News.
"Le président Poutine ne voulait pas parler aux Européens, ça fait partie du problème. Il n'a parlé à personne à la Maison Blanche pendant des années", a-t-il ajouté, taclant ainsi son prédécesseur Joe Biden.
Vers une rencontre Zelensky-Poutine
Donald Trump, qui veut trouver une issue à la guerre en Ukraine au plus vite, a rencontré Vladimir Poutine la semaine dernière. Ce lundi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky accompagné par des dirigeants européens était invité pour une rencontre à la Maison Blanche. À l'issue de ce sommet historique, Donald Trump s'est donc entretenu avec son homologue russe.
Avancée notable: une rencontre prochaine entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine a été convenue. Le dirigeant russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors de son appel avec Donald Trump. Volodymyr Zelensky a confirmé y être prêt lui aussi.
Immédiatement, des premiers préparatifs ont été enclenchés pour faire en sorte que cela puisse se produire.
Puis des rencontres tripartite et multilatérale
"Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective", a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien accordé à TF1/LCI ce mardi, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée.
"Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul", a-t-il rappelé.
Cette rencontre Zelensky-Poutine sera suivie d'une réunion tripartite avec Donald Trump puis une autre multilatérale avec les dirigeants européens. "Lorsqu'on parle de garanties de sécurité (pour l'Ukraine), nous parlons de la sécurité de tout le continent européen", avait affirmé Emmanuel Macron ce lundi à la Maison Blanche.
"Nous avons acté que nous lançons le processus de travail sur les garanties de sécurité", a-t-il confirmé sur TF1/LCI.
Sous quelles conditions?
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé ce mardi qu'une telle réunion devrait être préparée "très minutieusement". Selon Donald Trump, "Vladimir Poutine est d'accord pour que la Russie accepte des garanties de sécurité pour l'Ukraine".
"Et c'est l'un des points centraux que nous devons prendre en compte et nous allons le prendre en compte à cette table", a-t-il assuré au début de la réunion avec les dirigeants européens.
La Russie a également prévenu que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa "sécurité" et celles des habitants russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion en 2022. Vladimir Poutine avait alors expliqué avoir pour but de "démilitariser" et "dénazifier" l'Ukraine, mais aussi de protéger l'est russophone d'un "génocide", une accusation infondée.
Source: https://www.bfmtv.com/
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