Focus : Déjouer les pièges !

Notre pays, au cœur de l’Alliance des États du Sahel (AES), incarne cette volonté de souveraineté retrouvée. Et c’est précisément cette posture qui dérange.

Les signaux sont clairs : la France officielle, par ses relais diplomatiques et ses leviers médiatiques, tente de réactiver ses réseaux, de semer le doute, de diviser les forces patriotiques. Elle veut reconquérir les territoires perdus, non pas sentimentalement, mais politiquement. Mais la France d’Emmanuel Macron se heurte à une réalité nouvelle : les populations ne veulent plus de tutelle. Elles veulent des partenaires, pas des maîtres supranationaux téléguidant des roitelets locaux.

Face à cela, l’union des cœurs autour du Mali devient une nécessité stratégique. Il ne s’agit plus de solidarité émotionnelle, mais d’une tactique intelligente, d’une anticipation lucide. Les ennemis de la souveraineté avancent masqués, parfois sous des habits d’ONG, de diplomates ou de journalistes. Il faut donc une lecture fine des événements, une capacité à décoder les signaux.

À vous, militaires. À vous, officiers. À vous, soldats au front. Faites bloc. Sans faille. Contre toute attaque visant la patrie. Qu’elle soit physique, psychologique ou informationnelle. Les bataillons ne tiennent pas seulement par les armes, mais par la conviction qu’ils défendent une cause juste, soutenue par tous.

La vigilance, c’est aussi déjouer les pièges de la division. Il faut donc une solidarité active, une mobilisation citoyenne, une conscience collective. Chaque Malien, chaque Malienne, doit être un rempart contre la manipulation, un relais de vérité, un acteur de la souveraineté.

Le Mali joue son avenir à un moment crucial. À chacun de resserrer les rangs, de s’investir dans la surveillance des sites, foyers, quartiers et infrastructures.

C H Sylla