Focus : Offensive
Depuis mi-juillet 2025, les Forces Armées Maliennes (FAMa), appuyées par les contingents de l’Alliance des États du Sahel (AES), mènent une riposte militaire sans relâche dans les zones les plus vulnérables du territoire national. Ce n’est plus une opération, c’est un engagement existentiel.

À Kidal, Aguelhoc, Tinzaouatène, Tessalit, Ménaka ou Tenenkou, le signal est clair : l’État malien ne cédera aucun kilomètre à la barbarie.
Le cap est donné. Et cette guerre imposée au Mali, ne se mène plus avec hésitation ou calcul. L’objectif est assumé : l’extermination des dernières poches terroristes, l’éradication de leur capacité de nuisance, l’évaporation de leurs illusions de repli stratégique. Les FAMa ont entamé une reconquête méthodique, appuyée par des moyens terrestres et aériens sophistiqués, intégrés dans une dynamique régionale AES cohérente. Les résultats sont palpables : plus de 100 terroristes neutralisés en une semaine, des caches détruites, des embuscades déjouées, et une force unifiée qui avance.
Mais cette guerre n’est pas seulement contre des hommes en armes. Elle est menée contre une filière d’alimentation logistique internationale, une chaîne de soutien qui s’épuise, frappée de plein fouet. Drones kamikazes, munitions trafiquées, bâtons explosifs, pick-up blindés, transmissions cryptées tout un arsenal jusqu’ici soutenu par des réseaux dissimulés sous des plaques diplomatiques, des circuits mafieux et des alliances douteuses. Or, ces filières sont aujourd’hui exposées, traquées, contournées, et fragilisées par la coordination sécuritaire entre Bamako, Ouagadougou et Niamey.
Le soutien aux terroristes devient désormais un acte politiquement coûteux, diplomatiquement risqué et militairement vulnérable. Car la machine de guerre malienne s’est réorganisée. Elle ne se contente plus de riposter : elle anticipe, traque, encercle et démantèle. Chaque drone abattu, chaque cargaison interceptée, chaque communication brouillée est une victoire psychologique autant qu’opérationnelle. Ce qui se joue, c’est la fin d’un cycle. L’éclipse programmée des sponsors, commanditaires et armuriers obscurs qui, jusqu’alors, injectaient des ressources dans une guerre sale. Cette éclipse est enclenchée.
Dans cette logique, l’État malien n’improvise pas. Il construit une doctrine nouvelle fondée sur la souveraineté sécuritaire proactive, la responsabilisation communautaire et le refus catégorique de toute négociation avec les forces de désintégration. Le soutien populaire est massif, les relais de renseignement local sont actifs, les communautés civiles jouent désormais un rôle central dans la stratégie de défense du territoire.
C. H. SYLLA
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