Editorial : Tenir ou périr

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Le  Mali, notre pays a fait un choix optionnel, choix jadis opéré par les pionniers de l’indépendance dont l’objectif final est de  s’affranchir d’une « destinée » à nous imposée par l’ordre mondial assorti de la seconde guerre mondiale. Cet ordre qui nous condamne au rôle de producteurs de matières premières, de consommateurs de produits finis, de contemplateurs du modèle occidental, de cobayes pour les armes bacterio/ stratégiques, de producteurs  d’enfants soldats……

Cette voie qu’avait  préconisée depuis 1922 un  certain Tiemoko Garan KOYATE et  que les pères  avaient empruntée depuis le congrès de la Révolution Démocratique Africaine de Bamako en 1946  est parsemée d’embûches et de difficultés de toute nature. Elle bute sur des oppositions multiformes tant  à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

 Le Mali  doit affronter à l’interne les mauvaises pratiques qui ont réduit à néants nos  efforts de développement. Entre autres, le culte de l’argent facile, la corruption, le laisser aller voire l’impunité, … Ces mauvaises pratique qui ont infesté les secteurs clés de l’Etat et ont  permis aux  oligarques locaux de se constituer tenter de  faire un OPA sur l’essentiel des ressources du Pays .Ces derniers qui ont été façonnés de toute pièce et entretenus par des appuis multiformes de la finances internationale  pour des raisons évidentes ne sont pas prêts à lâcher prise pour un quelconque intérêt national. Formatés dans in monde de rêves qui l’attribut des rôles de tentacules de la volonté de leur maître, ils sont prêts à tous pour garder et protéger tout ce qu’ils ont acquis en suçant du sang du peuple. Citoyen de ce  monde sans foi ni morale reposant essentiellement sur le gain matériel immédiat, ils  prêt à tout pour garantir le luxe insolant dans lequel ils baignent  des décennies durant au détriment de l’écrasante majorité de la population et  tendront la main à toute force capable de les aider à atteindre leur objectif machiavélique.

La voie que viennent de  prendre les autorités actuelles  contrarie l’ordre mondial établi au sortir de la 2ème guerre mondiale et qui confine le colonisé au rang de sous -homme. Ce dernier doit  se contenter des quelques broutilles  que les maitres  du monde auront l’amabilité de lui concéder. Ils doivent travailler à faire tourner l’économie de ces grands et peu importe le sacrifice à consentir. Cet ordre mondial qui vit de son malheur à besoin de crises pour se maintenir. Pour ce faire, le colonisé doit pourvoir aux besoins en troupes qu’on appellera rebelles, djihadistes, enfants soldats pour servir sur les fronts qui fondamentalement fragiliseront nos  pays et détourneront nos dirigeants d’un développement cohérent en les condamnant à gérer les urgences. Peu importe le coup humain de ces foyers de tension qu’on allume en Afrique avant de venir se pointer en pompier. L’objectif est de désaxer les dirigeants et leurs peuples des vrais chemins de développement pour mieux puiser de nos ressources

L’option courageuse prise par notre pays fait de lui une référence dans le concert des nations. Il porte en lui l’espoir de toute la jeunesse de la sous-région et de l’Afrique .Le monde nous observe et nous n’avons autre  choix que d’avancer  Tout recul équivaudrait à un suicide et un naufrage collectif. Il nous faut tirer du meilleur de nous-mêmes pour tenir les remparts. Car nous n’avons que  le Mali !

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