Elections communales : La CODEM investie Djigui Bakayoko comme candidat à Sanankoroba

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«  Djigui, la CODEM a décidé de te choisir comme son porte-drapeau pour les communales à venir dans notre commune qui a plus que jamais  besoin de changement pour un avenir meilleur », c’est par cette déclaration que Diakaradia Meité, secrétaire général de la sous-section CODEM de Sanankoroba a introduit son intervention  sous  un tonnerre d’applaudissements. Et  de poursuivre que  c’est suite à un consensus comme l’exige toute bonne démocratie  que le choix est tombé sur  Djigui Bakayoko. Avant de souligner que ce choix ne souffre d’aucune ambigüité, car  il  a fait l’unanimité.

Une fois la bonne nouvelle portée à la connaissance des  représentants des 26 villages qui forment la commune rurale de  Sanankoroba , Diakaradia Meité  a remercié d’abord toutes les délégations venues assister à la cérémonie d’investiture ainsi que les militants et les sympathisants du parti.

«  Vous avez abandonné vos occupations, vos familles pour venir ici, pas à cause de la beauté de la nature encore moins pour les beaux yeux de Djigui, mais à cause de l’espoir que ce natif du terroir incarne », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, le choix de Djigui Bakayoko correspond bien au slogan du parti : « comptons d’abord sur nous-mêmes ».

Karim Keita, représentant l’ADEMA à cette cérémonie, dans son intervention s’est penché sur les élections communales et la prorogation du mandat des conseils communaux.

Selon lui, il y a une première prolongation qui a duré 6 mois et une seconde prolongation qui dure encore 6 mois. Après cela, dit-il, c’est une délégation spéciale composée de fonctionnaires de l’Etat qui dirige la commune jusqu’à l’organisation de nouvelles élections.

La nouveauté dans ces élections  communales, a précisé Karim Traoré, est que ce que le scrutin se fera au suffrage universel direct. Ce qui signifie clairement que le candidat  du parti ou le candidat indépendant  qui aura plus de voix occupera automatiquement l’hôtel de ville.

Cela, a-t-il poursuivi, est une manière d’éviter les tricheries, car il a été constaté que parmi les 23 conseillers qui doivent choisir le maire, celui qui  a  le plus de moyens financiers est élu parce qu’il use de la corruption.

Le représentant de l’ADEMA a ensuite invité les jeunes cadres  à faire la politique pour ne pas laisser la place aux médiocres.

Après ces différentes interventions, le candidat Djigui Bakayoko, habillé en blanc, symbole de clarté et de l’espoir avec une écharpe aussi en blanc à l’effigie  de la CODEM  est monté sur le podium sous un tonnerre d’applaudissements.

Il a d’abord rendu hommage aux anciens et aux chefs traditionnels présents en nombre à cette cérémonie. Avant de leur demander l’autorisation de s’exprimer.

« Je me prosterne devant vous avant de prendre la parole, car la parole est sacrée en milieu bamanan, et l’on peut vexer quelqu’un sans le savoir, toute chose qui peut avoir des conséquences »,  a-t-il lancé. Avant de préciser : «  j’incarne trois choses : j’appartiens d’abord à mon pays, à ma communauté, à ma famille qui m’a vu naitre ». Selon lui, son choix n’est point lié à une quelconque supériorité par rapport aux autres candidats.

« derrière ce choix, il n’y a aucune arrière pensée, c’est un consensus entre tous les membres du bureau, mon programme une fois élu maire est clair : faire de Sanankoroba une référence en développant les voies de communications   pour écouler les produits locaux , construire des centres de santé , des fontaines pour que l’eau potable ne soit plus un  luxe , faire en sorte que l’électrification de la ville soit une réalité. Pour  ce chantier colossal, nous ferons appel à des partenaires étrangers   dans le cadre de la coopération décentralisée, mais nous compéterons   d’abord sur nos propres ressources et les ressources des ressortissants de Sanankoroba de la diaspora », a-t-il laissé entendre.

Le griot Dramane Koné et ses sœurs griottes  ont ensuite pris la parole pour expliquer pourquoi Djigui Bagayoko doit être maire. Ils ont rendu hommage à un ami à Djigui qui chaque année vient avec son entreprise réparer les pistes rurales.  Il s’agit de Papa Kampo dit Japon qui dirige l’une des plus grandes entreprise de BTP du pays.

Badou S. Koba

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