Dans la nuit du dimanche au lundi sur la Rue Bla-Bla à l'Hippodrome :Un capitaine de la gendarmerie en état d'ivresse agresse un Inspecteur des Douanes

L'Indépendant

7 Avr 2011 - 00:00

Après l'épisode du jeune policier qui a tué un portier devant le Night Club Milliardaire, voici une autre affaire qui a failli tourner au drame sur la rue Bla-Bla le dimanche soir.

Avec cette différence notable qu'elle implique deux agents des forces de l'ordre. En effet, un inspecteur des Douanes employé au niveau de la Direction générale des douanes à Faladié, a été victime d'une agression barbare de la part d'un capitaine de la gendarmerie. Ayant quitté le domicile de sa fiancée à l'Hippodrome pour se rendre chez lui, l'Inspecteur des Douanes a emprunté la route qui mène droit à la rue Bla-Bla. Arrivé au niveau de cette rue tristement célèbre, il trouve un capitaine de la gendarmerie, en état d'ivresse, assis dans sa Mercedes 200, sans immatriculation et sans numéro CH. Le pandore en question, selon nos informations, était en train de discuter avec une belle de nuit au moment où sa voiture était garée en plein milieu de la route. Sans le moindre souci de l'embouteillage terrible qu'il a créé sur la route pendant une bonne minute, il prenait tout son temps pour échanger avec la péripatéticienne. N’en pouvant plus, le jeune douanier décide de lui parler. Mal lui en prit ! Comme un chien enragé et sans chercher à comprendre, le gendarme fou furieux frappe violemment avec la portière de sa voiture le douanier. Ce dernier tombe. Son épaule s’en trouvera déboitée.

Surpris d'un tel comportement de la part d'un haut gradé, le jeune Inspecteur des Douanes, sous le choc, de nous confier : " Franchement, il n'y a pas eu de discussions entre nous. C'est quelqu'un de très violent et il n' en est pas à sa première expérience. Il s'est attaqué tout simplement à moi. Ce n'est pas digne d'un Capitaine de la gendarmerie de se comporter de la sorte devant un citoyen. C'est très dommage parce qu'on recrute n'importe qui, de nos jours, au sein des services des armées".

En attendant que la victime porte plainte pour coups et blessures volontaires, les enquêtes sont en cours pour identifier l'agresseur qui devra répondre de ses actes devant la justice.

Alou B. HAIDARA