DCAF : Renfort sécuritaire et judiciaire en temps de Covid-19

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En collaboration avec ses différents partenaires, le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité DCAF a organisé une session de formation de formateur, fonctionnaire de la police nationale et autres acteurs civils sur les violences basées sur le genre dans le contexte de Covid-19. Le lancement officiel s’est tenu le 15 juin dans la grande salle du centre de documentation et de de l’information sur la femme au Mali.

 Cette salutaire a pour but de lutter contre les insécurités et violences basées sur le genre. Durant ces ateliers, 15 points focaux genre seront formés. La session de formation développera un curriculum de formation et un guide du facilitateur à destination des quinze points focaux genre. Un carnet d’adresse sera mis en place avec des contacts de points focaux genre sur l’ensemble du territoire national, afin de renforcer le système de référencement des victimes. Plusieurs femmes policières prendront part à cette formation. Cependant celles-ci seront armés de bravoures et de techniques pour désormais affronter l’intimidation de certains citoyens qui ont tendance à sous-estimer la gente féminine.

Selon la direction nationale de la police, la pandémie du Covid-19 semble provoquer une crise qui a augmenté les tensions au sein des ménages et par voies de conséquences les risques de violences infligées contre les femmes et les enfants. Ce qui leur impose, la nécessité de prendre les mesures d’urgence pour juguler le phénomène.

La réforme du secteur de la sécurité implique que les forces de sécurité et de protection civile soient caractérisés par leur efficacité, leur professionnalisme et leur accessibilité au contrôle démocratique et citoyen. C’est dire que toutes leurs actions doivent s’inscrire sous le sceau des lois et des règlements. Etat de droit oblige, a affirmé M. Théra Boubacar, chargé de programme DCAF.

La police compte beaucoup sur la compréhension et le soutien de toute la population malienne pour la réussite des actions sécuritaires qu’elle envisage d’entreprendre. Pour cela, la police recommande aux citoyens d’être vigilants et de toujours communiquer les faux policiers ou tout autre corps militaire qui déshonore l’uniforme des défenseurs publics. Un numéro est mis en place pour servir la population à mener à bien cette tâche. Il s’agit de 80 333.

Fatoumata Kané

 

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