Mali: la réorganisation du dispositif français "décalée de quelques semaines" (entourage Le Drian)
20 Mai 2014 - 10:50
20 Mai 2014 - 10:50
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[caption id="attachment_287282" align="aligncenter" width="610"]
Jean Yves Le Drian
: le ministre français de la Défense,[/caption] Paris - Le basculement du dispositif Serval au Mali vers le déploiement de 3.000 soldats dans la "bande sahélo-saharienne", qui devait démarrer ces prochains jours, "doit être décalé de quelques semaines", a-t-on appris dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian. Un voyage du ministre de la Défense au Mali et au Tchad prévu le week-end prochain pour lancer ce redéploiement a été annulé, a ajouté la même source. La région de Kidal (extrême nord-est du Mali) a été samedi le théâtre de combats meurtriers et d’une prise d’otages de fonctionnaires. "Compte tenu des circonstances de ces dernières 48 heures, l’opération de bascule du dispositif Serval vers le dispositif des forces françaises en bande sahélo-saharienne doit être décalée de quelques semaines", annonce l’entourage du ministre. La même source invoque aussi pour justifier ce report les mesures arrêtées lors du Sommet de l’Elysée contre le groupe Boko Haram, dont certaines seront prises "à partir du dispositif régional en cours de mise en place au Tchad". Pour lutter contre ce groupe auteur de l’enlèvement massif de 270 jeunes filles dans le nord-est du Nigeria, la France s’est engagée à soutenir la coopération régionale mise en place par les chefs d’Etat du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin. A la fin de l’opération Serval, les effectifs français au Nord du Mali doivent être ramenés à 1.000 hommes quand 2.000 autres seront répartis dans le reste de la bande sahélo-saharienne. Au plus fort de Serval, au printemps 2013, le contingent français a compté près de 5.000 hommes. rh/cgd /jmg

: le ministre français de la Défense,[/caption] Paris - Le basculement du dispositif Serval au Mali vers le déploiement de 3.000 soldats dans la "bande sahélo-saharienne", qui devait démarrer ces prochains jours, "doit être décalé de quelques semaines", a-t-on appris dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian. Un voyage du ministre de la Défense au Mali et au Tchad prévu le week-end prochain pour lancer ce redéploiement a été annulé, a ajouté la même source. La région de Kidal (extrême nord-est du Mali) a été samedi le théâtre de combats meurtriers et d’une prise d’otages de fonctionnaires. "Compte tenu des circonstances de ces dernières 48 heures, l’opération de bascule du dispositif Serval vers le dispositif des forces françaises en bande sahélo-saharienne doit être décalée de quelques semaines", annonce l’entourage du ministre. La même source invoque aussi pour justifier ce report les mesures arrêtées lors du Sommet de l’Elysée contre le groupe Boko Haram, dont certaines seront prises "à partir du dispositif régional en cours de mise en place au Tchad". Pour lutter contre ce groupe auteur de l’enlèvement massif de 270 jeunes filles dans le nord-est du Nigeria, la France s’est engagée à soutenir la coopération régionale mise en place par les chefs d’Etat du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin. A la fin de l’opération Serval, les effectifs français au Nord du Mali doivent être ramenés à 1.000 hommes quand 2.000 autres seront répartis dans le reste de la bande sahélo-saharienne. Au plus fort de Serval, au printemps 2013, le contingent français a compté près de 5.000 hommes. rh/cgd /jmg
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Yacouba Zié CoulibalyLa situation au Nord du Mali est déplorable. Le Mali se retrouve seul face aux islamistes armés or l'armée malienne n'est en hauteur de combattre seul le terrorisme.11 ansRépondreLike (0)
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Vane Traoré President de l'AJDCVLa solution idoine de la situation actuel de Kidal n'est autres que de changer la politique gouvernementale pour gagner le pari. NB: si vous voyez que le MNLA est entrain de faire n'importe quoi à Kidal, ils ont montré une forte politique à la France et pour quoi nos autorités n'arrivent pas à convaincre la France aussi en changeant de tactique ?11 ansRépondreLike (0)
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koneJean Ivre le Drian est déjà ivre que voulez-vous qu'il vienne au Mali pour nous raconter des histoires ou voire même se ranger davantage du côté de mnla. A bas la France, à bas les buveurs d'alcool.11 ansRépondreLike (0)
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dabokoundaIl y a une chose qui m’a choqué quand IBK a reçu tous les ambassadeurs, c’est le comportement de l’ambassadeur de France, il était dans son portable pendant que IBK leurs parlaient, quel attitude méprisante ! Deuxième chose, c’est quand le représentant de la minusma a dit faire tout le nécessaire pour la sécurité du premier ministre en visite à Kidal, le premier ministre a dit que c’était tout le contraire !? Comment on peut faire confiance à des chiens ? Tous est mensonges, tactiques, stratégies… Ces sales vampires !11 ansRépondreLike (0)
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KassinAbsence d'État et désarroi d'un peuple Samedi dernier le premier ministre malien Moussa Mara comptant naïvement sur des forces étrangères présentes au nord du Mali dans le cadre de la Minusma, s'est rendu à Kidal alors que les préalables de sa propre sécurité et de celle de sa délégation n'étaient pas réunis. S'étant affaibli tout seul en mentant devant les députés sur l'achat inutile et inopportun d'un avion présidentiel, il a voulu joué un coup politique pour raviver la fibre patriotique des maliens sur l'affaire de Kidal mais Mara a ignoré totalement les B.A-BA de la sécurité publique. "On a été surpris" a-t-il dit à Gao de retour de Kidal, avec un air bonasse. En effet, la région de Kidal est truffée de bandits armés qui collaborent étroitement avec ceux que le Mali appelle des "partenaires" (les soldats français de Serval et onusiens de la Minusma). Ceux-ci n'ont jamais caché depuis janvier 2013 leur traitement de faveur à un groupe armé indépendantiste devenu autonomiste qui s'appelle le Mnla et qui est fortement implanté en Europe. Ces "partenaires" du Mali, se basent sur une vision ethnique et culturelle du Mali basée sur la couleur de peau pour justifier ce traitement de faveur qu'ils veulent coûte que coûte accorder aux touareg et aux arabes maliens au nord du Mali. "Kidal fief des touareg" revient constamment dans le discours des politiques, des médias et des militaires français sur le Mali alors que le président Hollande avait justifié l'intervention militaire de l'armée française au Mali en janvier 2013 comme étant une opération devant "aider un pays ami à recouvrer son intégrité territoriale". Ce Mali qui est présenté comme le seul succès de la politique extérieure voire de la politique tout court du régime de François Hollande est en réalité un chaudron aujourd'hui aussi brûlant qu'en janvier 2012. La seule différence entre 2014 et 2012 c'est que des troupes étrangères sont présentes et sont témoins de l'impuissance actuelle de l'état malien comme c'était d'ailleurs le cas du temps d'ATT en 2012. Sinon les bandits armés sont tout aussi lourdement armés et sont tout aussi libres de leurs mouvements qu'il y a 2 ans. Dans ces conditions seule une armée malienne forte et combattante peut aider le Mali à s'en sortir sinon il court directement vers une autonomie de ces régions nord ou tout au moins de celle de Kidal. Les images de l'arrivée de la trentaine de personnel administratif de Kidal à Bamako Senou et les assassinats lâches et hautement symboliques des préfets des différents cercles de la région de Kidal est la pire manifestation de l'impuissance de l'État malien et une cuisante défaite d'IBK semblable à Waterloo. Alors que ces groupes armés qui défont régulièrement nos forces armées à Kidal ont été battu à quatre reprises par le Mujao (dont les combattants sont constitués de quelques centaines de bergers) à Gao, Ansongo, Menaka et El Halil entre juin 2012 et janvier 2013 au point qu'ils s'étaient réfugiés au Burkina Faso et en Mauritanie. On se pose la question pourquoi un État malien avec plus de 175 milliards de FCFA annuels de budget de défense est incapable de mettre sur pied une armée de combat pour se défendre et défendre son intégrité territoriale après deux ans de crise? On n'a tous compris le laxisme et la naïveté du régime ATT dans la gestion de la crise du nord et dans sa gestion de l'armée malienne. Mais après l'humiliation de 2012 et 2013 nous ne comprenons pas le passivité et le suivisme du régime IBK dans sa gestion du nord et de l'armée malienne alors qu'il a bénéficié de la confiance de 77% de l'électorat malien pour rendre au Mali son "honneur". Nous avions tous compris après 2012 que notre armée malienne avait besoin d'une restructuration complète et urgente (recrutement, formation, équipement, commandement, gestion des carrières, avancement en grade, logistique, renseignement, stratégie, conditions de vie et de travail de nos troupes au front, etc). Mais après deux ans et surtout autant d'aides étrangères, nous n'avons pas compris pourquoi cela ne s'est pas fait ni sous Dioncounda ni sous IBK. Nous avons vu un Dioncounda se cacher derrière une bande de soldatesque de Kati qui s'autoproclamait soldats de la "restructuration"de l'État et "reformateurs" de l'armée, alors qu'elle s'est avérée être une jouisseuse assassine championne du monde des charniers qu'autre chose. Nous avons vu un IBK et son Boubeye se cacher derrière des missions de formation militaire de l'union européenne, tout en se hissant en destructeurs attitrés de missiles défectueuses de l'armée sans jamais changer en profondeur cette armée et le transformer en armée de combat. En même temps, on a vu, la promotion éhontée de la famille et belles familles IBK et son goût inconsidéré et indécent pour le luxe clinquant et les dépenses inutiles au sommet de notre État. Depuis septembre 2013, l'État malien ne s'est donc pas in11 ansRépondreLike (0)
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1FILSDUMALIBATout cela est bien pour lutter contre ces machins separatistes, groupes armes et djihadistes. Appelez comme vous le vouler. Mais il y a un grand probleme au sommet de l'etat et du gouvernement envers le peuple et ses allies francais et minusma: LE MANQUE DE COMMUNICATION. Alors sois le courant passe ou passera ou il y aura court circuit.11 ansRépondreLike (0)