Au Burkina, 60 personnes arrêtées lors d’une opération antiterroriste dans le nord

L’armée burkinabée mène depuis début juillet des actions de ratissage contre les groupes armés installés aux frontières du Mali et du Niger.
Un chef local exécuté
Mercredi, dans cette même zone, deux personnes, dont le chef d’un village situé dans le nord du Burkina Faso et frontalier au Mali, ont été tuées par des individus armés, a annoncé par ailleurs, le ministère de la sécurité. « Dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 juillet 2018, le chef de Hocoulourou, enlevé le 7 juillet 2018 par un groupe d’hommes armés, a été ramené et exécuté à l’entrée de Baraboulé », selon un communiqué. « Au petit matin, le corps d’un paysan tué par balles a été retrouvé non loin de celui du chef », ajoute le texte.« Ces exécutions ont été perpétrées par des individus armés non identifiés qui ont fondu dans la nature après leurs forfaits », précise le ministère. Les forces de défense et de sécurité ont entrepris le ratissage de la région à la recherche des « criminels ». Un pasteur et quatre membres de sa famille, enlevés début juin à Bilhoré, un village du Nord de la province de Soum, par des individus armés, sont toujours captifs. Selon un membre de sa famille, qui dit avoir été contacté, pour la dernière fois le 30 juin, les ravisseurs exigent une rançon et la conversion du pasteur à l’islam. Au total, huit otages, dont le médecin australien Arthur Kenneth, enlevés dans le nord du Burkina Faso, sont toujours captifs au Mali, dans un camp près de la frontière du Burkina Faso, selon un comptage de l’AFP. Le Monde.fr avec AFP Le 19.07.2018 à 11h24
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