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Un policier intervient pour disperser les manifestants à Bujumbura, Burundi.
REUTERS/Thomas Mukoya[/caption]
Le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef d’état-major de l’ex-rébellion CNDD-FDD et l'un des hommes forts du régime de Pierre Nkurunziza a été tué, ce dimanche, à Bujumbura dans une attaque à la roquette. Par ailleurs, et alors qu'il faisait son travail sur les lieux de l'attaque, notre correspondant a été arrêté par un agent des renseignements, puis tabassé avant d'être relâché.
La voiture du général Adolphe Nshimirimana a été, d'après plusieurs témoins, touchée par deux roquettes puis arrosée à l'arme automatique dans la matinée de ce dimanche, près de l’hôpital Roi-Khaled, dans la capitale, Bujumbura. Les forces de l'ordre ont fait état de sept arrestations, sans autre précision.
Peu avant midi, le conseiller en communication de la présidence a confirmé la mort du haut gradé. «
J'ai perdu un frère, un compagnon de lutte, la triste réalité c'est que le général Adolphe Nshimirimana n'est plus de ce monde », a écrit sur son compte Twitter Willy Nyamitwe.
Fidèle parmi les fidèles
Adolphe Nshimirimana était un fidèle parmi les fidèles du président burundais Pierre Nkurunziza, son véritable bras droit, une figure incontournable de l'appareil sécuritaire. Il était l'un de ceux sur lesquels le président savait qu'il pouvait s'appuyer. Comme lui, il a fait ses armes au sein de la rébellion hutu du
CNDD-FDD, devenu parti présidentiel : il en a même été le chef d'état-major.
Source: rfi.fr