Les billets de banque mutilés

Les billets de banque jouent un rôle central dans la vie économique et sociale. Ils facilitent les transactions quotidiennes. Ils remplacent le troc, qui exigeait une double coïncidence des besoins.

23 Août 2025 - 12:10
 0
Les billets de banque mutilés

Avec un billet, on peut acheter un bien ou un service sans avoir à offrir immédiatement un autre bien en contrepartie.

Ils matérialisent la monnaie officielle et servent d’étalon pour mesurer et comparer la valeur des biens et services. Par exemple, dire qu’un pain coûte 500 F CFA, c’est utiliser le billet comme référence de valeur.

Les billets permettent de conserver du pouvoir d’achat dans le temps. On peut épargner sous forme de liquidités pour une dépense future. Bien sûr, ce rôle est affaibli en cas d’inflation, qui réduit la valeur réelle des billets.

Ils sont reconnus par la loi comme monnaie ayant cours légal. En principe, personne ne peut refuser un billet dans l’espace monétaire Uémoa pour le F CFA.

Le billet de banque est une monnaie fiduciaire : sa valeur ne repose pas sur la matière (papier, encre), mais sur la confiance collective accordée à l’institution émettrice (banque centrale). C’est la garantie de cette autorité qui en fait un instrument fiable.

Les billets véhiculent aussi des messages identitaires, historiques ou politiques à travers leurs motifs, couleurs et symboles. Ils rappellent l’autorité de l’État et incarnent une part de la souveraineté monétaire.

Un billet mutilé est un billet de banque qui est endommagé de manière significative. Il peut être déchiré, brûlé, taché, incomplet, ou avoir subi d’autres formes de détérioration. Dommages physiques, déchirures importante, taches (par exemple, d’encre, de produits chimiques) ou encore ces billets peuvent être reconstitué à partir de plusieurs morceaux.

Il est rare de voir des billets neufs et nombreux sont les personnes qui se plaignent de cette situation. Car il est très difficile de procéder à un achat avec ces billets. La plupart des vendeurs refusent ces billets.

« Les vendeuses refusent notre argent, on a beaucoup de difficultés avec ces billets. Si elle refuse d’accepter notre argent nous a notre tour si les vendeuses nous donnent des billets mutilés on les refuse ou on impose une condition "si elles n’arrivent pas à acheter avec ce même billet quelque part d’autre part, elles reviendront remettre l’argent à cette même vendeuse".

Ces femmes ne voient pas de raisons pour laquelle on refuse leur billets "s’il y a le numéro sur les billets elles doivent êtres accepter, en plus de ça la plupart des billets du pays sont comme ça". Elles pensent que on devrait se faciliter la tâche car il y a trop de billets mutilés dans le pays,

Assita Diarra explique que les clientes refusent les billets mutilés, donc à l’achat elle refuse directement pour la facilité la tâche. Mais dans certains cas elle accepte car selon elle la plupart des billets du pays sont mutilés donc elle fait avec.

Kadidia Cissé n’a pas de problème à acheter avec ces billets mutilés car dans leurs quartiers les boutiquiers sont compréhensifs, tenant compte de la situation des billets aux pays ils acceptent sans problème.

Fanta Diarra explique qu’autre fois les personnes partaient remettre les billets mutilés au Boucher car ils partaient à l’abattoir pour échanger. Mais actuellement ils refusent, elles sont obligées à échanger avec ceux qui échanger au bord des routes.  Mais dans ce cas c’est une perte car ils prennent la moitié.

Mariam Djiré

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0