A Bamako, l’OFPA en quête d’un nouveau souffle
La 12ᵉ Conférence des ministres de l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA) s’est ouverte le samedi 23 août à Bamako.

L’occasion pour les participants d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga.
Placée sous le signe d’un nouveau départ, la 12e Conférence des ministres l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA), qui s’est ouverte le samedi à Bamako, vise à impulser une nouvelle dynamique à l’institution. A travers cette 12e Conférence, il s’agit de faire des fonctions publiques africaines un moteur de transformation socioéconomique en renforçant la gouvernance publique. Elle se tient dans un contexte marqué par des difficultés d’ordre structurel. Parmi ces difficultés qui assaillent l’Organisation figurent en bonne place le non-paiement des cotisations des pays membres, la non-tenue régulière des instances de l’organisation et le démembrement de son secrétariat exécutif.
Ainsi, selon Fassoun Coulibaly, ministre malien du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, cette 12e Conférence de l’OFPA doit être l’occasion pour donner une nouvelle dynamique à l’Organisation afin qu’elle puisse relever les nombreux défis auxquels nos fonctions publiques sont confrontées. Elle devrait être l’occasion de faire des propositions qui permettront de changer le regard du citoyen ou de l’usager sur les fonctions publiques africaines caractérisées de « bureaucratie » par certains, donc « un monde de papiers et de lenteurs et renvoie à une administration tentaculaire », a ajouté le ministre Coulibaly.
Le Premier ministre malien, le général Abdoulaye Maïga, a dans son intervention, mis l’accent sur l’importance des fonctions publiques africaines. Cette 12e Conférence, dit-il, est une occasion pour les experts et les administrateurs de partager leurs expériences, les bonnes pratiques et leurs réflexions sur les défis et perspectives des fonctions publiques africaines. « Face aux défis multiples et complexe que connaissent nos Etats, la fonction publique doit être à la hauteur des enjeux. Il s’agit de relever le défi de bonne gouvernance, de renforcement de l’état de droit et social et répondre efficacement à l’attente légitime des citoyens et des usagers », a indiqué le Chef du gouvernement.
En ce qui concerne le Mali, l’engagement de notre pays pour administration publique transparente et inclusive a été renouvelé par les autorités. Cet engagement, selon Aminata Dramane Traoré, présidente de la délégation spéciale de la Commune II du district de Bamako se traduit par les réformes courageuses visant à bâtir un service publique performant au service du peuple et en phase avec les exigences de notre époque. Il convient de rappeler que cette 12ᵉ Conférence des ministres, qui se tient après celle tenue à Cotonou en 2018, s’ouvre au lendemain de la réunion des experts, qui s’est tenue les 21 et 22 août à Bamako.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
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