Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé samedi que la Syrie ne pouvait tomber sous le contrôle de “terroristes”, sur fond d’offensive fulgurante de rebelles qui ont pris des pans entiers du pays.
M. Lavrov a discuté de la Syrie avec ses homologues de Turquie et d’Iran en marge du Forum de Doha, une conférence internationale qui se tient annuellement au Qatar.
Ces trois pays sont partenaires depuis 2017 du processus dit d’Astana initié pour faire taire les armes en Syrie, théâtre d’une guerre civile depuis 2011.
L’Iran et la Russie sont de longue date des soutiens inconditionnels du président syrien, Bachar al-Assad. La Turquie a elle soutenu des rebelles syriens lors du soulèvement de 2011 et observe avec bienveillance l’avancée des insurgés.
– Réunion “constructive” –
“Il est inadmissible de permettre à un groupe terroriste de prendre le contrôle de territoires en violation des accords existants, à commencer par la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU qui réaffirme fermement la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité de la République arabe syrienne”, a déclaré M. Lavrov, faisant référence à une résolution de 2015 pour un règlement politique en Syrie.
Après la réunion, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a affirmé que les trois Etats étaient d’accord sur “un dialogue entre le gouvernement syrien et les groupes d’opposition légitimes”.
Le ministère turc des Affaires étrangères a parlé d’une réunion “constructive” et dit que “les discussions sur le format d’Astana se poursuivraient”, après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré espérer que la Syrie voisine “trouve la paix”.
Les groupes rebelles mènent depuis le 27 novembre une offensive fulgurante à travers la Syrie et ont affirmé samedi avoir commencé la “phase finale de l’encerclement” de Damas, alors que les forces gouvernementales ont nié s’être retirées de zones proches de la capitale.
Le Qatar, qui a aussi soutenu les rebelles lors du soulèvement de 2011, reste très critique à l’égard de M. Assad, mais appelle à une fin négociée des combats.
S’exprimant devant le Forum de Doha, son Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a accusé le président syrien de ne pas avoir “saisi l’occasion de dialoguer et de rétablir (la confiance) avec son peuple,” disant n’avoir constaté “aucune initiative sérieuse sur le retour des réfugiés ou la réconciliation” nationale.
– Gouvernement de transition? –
Le conflit en Syrie a été déclenché après la répression d’un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile en 2011. Il a fait plus d’un demi-million de morts, des millions de réfugiés et morcelé le pays.
“Assad a réussi à irriter tout le monde, y compris les Iraniens, les Russes et les Turcs, parce qu’il traîne les pieds dans les efforts pour parvenir à des accords avec la Turquie et les autres”, estime Gönul Tol, directrice Turquie du Middle East Institute à Washington.
La Russie et la Turquie pourraient chercher à “promouvoir un gouvernement de transition, sans Assad mais avec certains éléments de son régime et de l’opposition”, selon elle.
Depuis le 27 novembre, une coalition de rebelles, menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), s’est emparée de dizaines de localités et des villes stratégiques d’Alep, deuxième ville du pays (nord), et de Hama (centre). Il s’agit de l’avancée la plus spectaculaire en 13 ans de guerre en Syrie.
Samedi à Doha, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé “à éviter un bain de sang et à protéger les civils conformément au droit humanitaire international”, alors qu’au moins 370.000 personnes ont été déplacées par les derniers combats, selon l’ONU.
Vendredi, les ministres des Affaires étrangères d’Irak, d’Iran et de Syrie avaient mis en garde contre le danger auquel s’expose la région en raison du conflit en Syrie.
“Menacer la sécurité de la Syrie représente un danger général pour la stabilité de toute la région”, ont déclaré les ministres dans une déclaration commune publiée à l’issue d’une réunion à Bagdad.
Il a pas l’air con le ministre.
La défaite totale de Kabul s’est faite sous le genocidaire Joe Biden et nous rappelle la défaite de Dien Bien Phu au Vietnam comme celle de Saigon! Nous savons tous que ce sont les Etats-Unis le Satan qui ont crée Al Qaida et ISIS et qui sont entretenus par la tres maudite France dans le Sahel!
Plus aucun russe ni proxy iranien en Syrie …. Ils se sont enfuis lâchant la dictature de Bachar
Faut faire confiance aux russes ; le monde d’après sera pire que le monde d’avant
Ils avaient aussi fait pareil en Afghanistan
Les grands stratèges et géopoliticiens de ce site vont palabrer ……..
Lavrov, le pleurnicheur du petit Vladimir !