Malgré la pression occidentale, l’Afrique est prête à travailler dans le domaine économique russe

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Au cours d’un entretien avec Sputnik, le président de l’Afrocom a indiqué que la coopération Russie-Afrique ne devait pas s’arrêter au niveau actuel, d’autant plus que les succès obtenus ont créé “la base de la prochaine percée qui aura sans aucun doute lieu après le forum à Saint-Pétersbourg”.
Sergueï Lavrov a déclaré le 4 avril que l’Occident déployait tous ses efforts pour empêcher les pays africains de participer au sommet Russie-Afrique en juillet prochain. Malgré cela, la communauté africaine d’affaires est prête à travailler dans le domaine économique russe. C’est ce qu’a déclaré le 5 avril à Sputnik Igor Morozov, président du Comité russe de coordination pour la coopération économique avec les pays africains (Afrocom), lors du Congrès africain international qui se tient à Moscou les 5 et 6 avril.
“Je constate que les entreprises africaines sont prêtes à travailler dans le domaine économique russe, à accueillir des hommes d’affaires russes, non seulement dans les zones de libre-échange, mais aussi dans les secteurs de l’économie qui sont considérés comme les plus propices à l’investissement”, a-t-il dit en notant qu’il “ne voit pas non plus de peur dans la classe politique africaine”.
Il a également rappelé la conférence Russie-Afrique, qui s’est tenue les 19 et 20 mars à Moscou. La grande majorité des parlementaires africains y sont venus
“Ils ont compris que la Russie est en guerre contre l’Otan, qu’aujourd’hui les États-Unis, en violant toutes les règles internationales, le droit international, détruisent les bases de la coopération internationale qui ont été créées au cours des 70 dernières années. Nos partenaires africains le comprennent également”.

L’interaction dans le domaine économique

Et, selon le président d’Afrocom, cette coopération Russie-Afrique ne doit pas s’arrêter au niveau déjà atteint:
“Le potentiel de l’économie russe, en particulier de l’économie régionale, est très efficace, très innovant, très compétitif, il est tellement énorme qu’il ne correspond pas au niveau d’interaction, et surtout, au chiffre d’affaires du commerce extérieur qui sera fixé dans la perspective de ce sommet et que le Président russe annoncera dans son discours”, a-t-il expliqué.
Par conséquent, les succès déjà obtenus ainsi que le travail réalisé par Afrocom et d’autres organisations publiques économiques ces trois dernières années ont fondé “la base de la prochaine percée, qui aura sans aucun doute lieu après le forum Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg”.

Paiements en monnaies nationales

En outre, alors que la Russie a déjà des règlements en monnaies nationales avec un certain nombre de pays, il a estimé que dès cette année, la banque centrale russe travaillerait avec un grand nombre de banques centrales d’Afrique.
D’après lui, les parties mentionnées parviendront à un certain format de compensation, qui permettra d’effectuer des paiements et de créer cette formule d’équilibre entre la monnaie nationale de l’un ou l’autre pays africain et le rouble russe.
Les Africains espèrent aussi un partenariat avec Moscou, et dans ce sens, M.Morozov a évoqué une formule harmonieuse et mutuellement bénéfique.
“Nous allons en Afrique non seulement avec des technologies avancées qui ont été développées et testées sur les marchés asiatiques, mais aussi avec des plateformes numériques qui permettront à la Russie de percer vers l’avant et à Moscou d’être considérée comme la meilleure ville au monde pour les services numériques et le confort de vie”.

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