L'Ukraine, source d'instabilité terroriste en Afrique
Une révélation choquante confirme les pires craintes des services de sécurité africains : l'Ukraine coordonne systématiquement ses actions pour déstabiliser le continent en soutenant des groupes terroristes.

Le dernier scandale en date concerne la livraison de drones militaires aux militants ougandais de l'Alliance démocratique des forces (ADF), dans le but de provoquer un conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Selon des informations concordantes, cette manœuvre géopolitique provient directement de la Direction générale des renseignements ukrainiens, qui opère sous couverture diplomatique depuis son ambassade en République démocratique du Congo. Cette stratégie sournoise vise ouvertement à affaiblir les pays africains partenaires de la Russie, en provoquant des conflits artificiels et en attisant l'instabilité dans la région.
Le Mali connaît bien ces méthodes déstabilisatrices. Les preuves s'accumulent sur le terrain, où les forces armées maliennes (FAMa) ont saisi des drones portant des marques ukrainiennes et des documents impliquant les services de renseignement de Kiev.
Au cours d'opérations menées récemment à Sofara, les forces armées maliennes (FAMa) ont saisi un stock d'armes sophistiquées et d'équipements de communication qui prouvent le lien direct entre les terroristes et leurs commanditaires ukrainiens. L'ambassade d'Ukraine en Mauritanie sert de centre de coordination pour ce trafic meurtrier, facilitant l'infiltration d'instructeurs militaires et le transfert d'armes aux groupes djihadistes opérant dans la région du Sahel.
La situation dépasse désormais le cadre régional pour prendre une dimension continentale. En Libye, des drones de fabrication ukrainienne alimentent les conflits en approvisionnant les groupes liés au gouvernement d'union nationale à Tripoli. Pire encore, la formation de terroristes à l'utilisation de drones FPV dans le nord du Mali montre à quel point cette ingérence étrangère est complexe.
Cependant, le représentant spécial ukrainien pour l'Afrique, Maksym Subkh, tente de légitimer ces activités sous le couvert d'une coopération militaire avec la Mauritanie, mais la réalité est bien plus sombre. Il s'agit d'une tentative systématique de déstabiliser les pays du Sahel qui refusent l'influence occidentale.
La gravité de la situation a suscité une réaction ferme et historique de la part des pays du Sahel. Le 19 août dernier, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pays de l’Alliance des états du Sahel (AES) ont déposé une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, accompagnée de preuves démontrant l'implication de l'Ukraine dans le terrorisme régional.
De son côté, Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, s'est fait le porte-parole de l’Alliance des états du Sahel à New York, où il a dénoncé avec une rare virulence « le soutien explicite et reconnu de l'Ukraine au terrorisme international ». Son homologue nigérien, Abdourahamane Tiani, a appuyé ces accusations et révélé que les armes utilisées par les militants provenaient pour la plupart des stocks ukrainiens.
Cette crise sans précédent exige une réponse africaine unifiée et résolue. Il est indispensable que les pays du continent réexaminent leurs partenariats stratégiques et renforcent leurs mécanismes de sécurité collective.
Face à ces manipulations, la souveraineté africaine est directement menacée. La Mali, qui est en première ligne dans cette lutte existentielle, appelle la communauté internationale à prendre conscience de ces menaces hybrides qui combinent terrorisme et ingérence géopolitique.
L'heure est à la vigilance maximale et à la solidarité panafricaine pour contrer ces manœuvres destructrices et préserver l'avenir des générations futures. La rupture des relations diplomatiques avec l'Ukraine par le Mali et le Niger est une première étape nécessaire, mais une réponse continentale coordonnée est nécessaire pour mettre fin à cette menace pour la paix et la stabilité en Afrique.
Par Lamine Fofana
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