«Pendant que les Américains renoncent, le président Macron prend les rênes du soutien européen à l’Ukraine»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le récent retrait américain du conflit russo-ukrainien, au lendemain d’un accord pourtant encourageant sur les minerais, contraste avec l’engagement européen d’Emmanuel Macron pour une paix fondée sur un soutien ferme à Kiev, salue l’ancien ministre russe Alexander Temerko.

7 Mai 2025 - 12:15
 0
Ecouter cet article
«Pendant que les Américains renoncent, le président Macron prend les rênes du soutien européen à l’Ukraine»
00:00
«Pendant que les Américains renoncent, le président Macron prend les rênes du soutien européen à l’Ukraine»
Les présidents ukrainien, français et américain ; Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Donald Trump. © JULIEN DE ROSA / AFP

L’accord américano-ukrainien sur les minéraux du 30 avril à peine signé, les États-Unis ont annoncé dès le 1er mai leur intention de « changer de cap » en renonçant à tout rôle de médiation dans le conflit russo-ukrainien, appelant les deux parties à présenter leurs idées pour mettre fin à la guerre. Le vice-président Vance l’a explicité le même jour sur Fox News : « Il appartiendra aux Russes et aux Ukrainiens, maintenant que chaque partie connaît les conditions de paix de l’autre, de trouver un accord et de mettre fin à ce conflit brutal ». Ce repli envoie un signal inquiétant, la bouderie y tenant lieu de stratégie.

Certains, les « activistes », prônent la paix avec la Russie à tout prix, même si cela implique de compromettre la souveraineté de l’Ukraine. Pour eux, l’amitié avec Moscou est plus importante que la justice pour Kiev. Trump lui-même se contente d’appeler à la paix, mû par l’instinct et le calcul. Mais il y a aussi les « réalistes » qui reconnaissent qu’une paix réelle ne peut être obtenue par l’apaisement, mais seulement en renforçant la position de l’Ukraine et en veillant à ce qu’elle ne puisse plus être menacée.

Eu Europe, ce camp « réaliste » a désormais un leader incontestable en la personne du président Emmanuel Macron. Il exprime une vision plus stratégique en réfutant les concessions et en apportant un soutien : échanges commerciaux, investissements, systèmes financiers, aide militaire et matérielle. Dans cette vision, la paix ne repose pas sur l’espoir, mais sur la force.

J’aime l’Ukraine, c’est ma patrie. Je connais les Ukrainiens, j’ai préservé l’identité ukrainienne, la langue, la liberté profondément enracinée et le sens de la compassion. Je comprends la Russie : j’y ai fait une brillante carrière, j’ai compris comment fonctionne le pouvoir, ce que signifie une véritable influence sur les gens et les événements, ce qu’est l’esprit impérial russe, ce que signifie moralement l’Union soviétique pour la Russie moderne et les Russes. J’ai beaucoup travaillé avec le « grand voisin », la Chine. J’ai ensuite lutté contre la collusion de gangsters et d’agents des services secrets qui se sont emparés du pouvoir en Russie sous la houlette de Vladimir Poutine. Désormais britannique, j’ai encouragé mon gouvernement à soutenir l’Ukraine par tous les moyens à sa disposition.

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 1
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0