Karounga Keita, Président du Djoliba Ac : «Je suis au paradis»

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Au soir d’une qualification historique et mémorable en finale de Coupe de la Confédération, nous avons rencontré le président du Djoliba AC, Karounga Kéita. C’est un homme comblé presque sans voix qui se prête à nos questions !

 

Karouga Keita

Le Djoliba en finale de la Coupe de la Confédération, en tant que président, comment vous vous sentez ?

(Il est encore sous le coup de l’émotion). Je suis un président heureux comme toute la famille djolibiste. Parce que c’est la première fois qu’on va jouer une finale de compétition africaine. Donc, ma joie est d’autant plus grande.

Comment décrivez-vous ce match. Après avoir perdu (2-0) à l’aller, le Djoliba renverse la tendance ?

Oui, c’était le suspense après avoir perdu 2-0 à l’aller sans être ridicule, on a fait preuve de beaucoup de maladresses en première mi-temps chez nous lors des quinze dernières minutes de jeu. Notre joie est d’autant plus grande que tout c’est dessiné lors des dernières minutes. Notamment avec ce penalty mérité et transformé et cette reprise de volet d’Abouta qui nous fait renter presque dans le paradis. Je dis presque parce qu’il y a la finale. Et on ne va pas en finale pour couper le citron, mais pour faire un résultat dans la mesure du possible.

Avant d’arriver à la finale, vous dites qu’Abouta-vous a envoyés  au paradis. Il a seulement mis les pendules à l’heure et il fallait le faire.  C’est la séance des tirs au but qui a été déterminante ?

Le suspense continuait lorsque notre meilleur tireur de penalty a raté le sien. Et j’en profite pour présenter mes condoléances à toute la famille de Bouyé Sidy, ancien homme politique qui a piqué une crise lorsqu’Essien a raté son penalty. C’est quelqu’un qu’on n’oubliera jamais car il est mort en martyr pour le Djoliba et nous lui dédions cette victoire. Donc, je suis un président heureux pas comblé. Je serai comblé lorsque nous aurons gagné la coupe.

C’est vrai qu’Essien a raté son penalty, mais il y a eu un coaching gagnant. L’entraîneur Alou Badara Diallo a remplacé votre meilleur gardien par son remplaçant pour jouer la séance des tirs au but. Quel commentaire faites-vous de ce remue-ménage ?

Effectivement, le coaching a été gagnant. On savait que Cheick a beaucoup plus de réussite et de connaissance aux tirs au but que Yirango. On a effectué le changement et ça a bien marché. Bravo !

Une double finale profile à l’horizon contre une équipe de l’AC Léopards. A l’aller, elle vous a tenus en échec  1-1 à Bamako avant de vous battre à Dolisie 3-0. Ça va être une finale très disputée et pleine de suspens ?

Après avoir joué contre toutes les équipes de notre groupe B, j’ai étiqueté l’équipe de Dolisie comme la meilleure qu’on n’ait jamais rencontrée. Je ne suis pas étonné qu’elle soit là encore. C’est une équipe composée de noirs, africains costauds. Ça va être un match très difficile.

Est-ce que c’est une malchance pour vous de jouer la manche aller de cette finale à Bamako ?

A ce stade, il ne faut plus choisir. C’est comme lorsqu’on est en face d’un lion dans la brousse. Il faut trouver la solution. Soit tu grimpes, soit tu vas plus vite. On va jouer à fond car c’est le match de la vie. On veut gagner la coupe. Nous allons nous battre pour inscrire notre nom dans la cour des grands !

Par Baba Cissouma

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Je me rappelle encore de cette demi perdu contre les camerounais en 1984-85.je rend hommage à toute cette vielle génération :poker sory kourouma,fagnery,moussa kone,Muller ,youba cisse,broi traore….:

  2. cette reprise de volet d’Abouta qui nous fait renter presque dans le paradis. Hééééééé Karounga emmene moi avec toi

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