Après les frappes aériennes, débutent les mouvements de soldats français et maliens en direction de Gao, dans le nord du pays. L'armée française a diffusé les premières images aériennes de ses actions.
19h21 : La France demande à ses alliés un renforcement de leur aide logistique. «
Des discussions sont en cours avec un certain nombre de nos partenaires, essentiellement occidentaux, sur un renforcement du soutien logistique. Les ravitailleurs en font partie », indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Il s'agit pour l'instant
« de discussions », en précisant que la demande a été adressée
« aux pays dont on sait qu'ils ont la capacité ». A Berlin, un porte-parole du ministère allemand de la Défense a confirmé à l'AFP la demande d'aide française, en précisant toutefois que l'Allemagne ne dispose «
pas de système qui soit certifié pour le ravitaillement en vol français ».
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18h41 : Total renforce la sécurité en Algérie. Total a renforcé la sécurité de ses personnels en Algérie et dans d'autres pays africains suite à la prise d'otages d'In Amenas et à la guerre au Mali, et a notamment procédé à des rapatriements, a annoncé Christophe de Margerie, PDG du géant pétrolier français.
« On a été amenés à prendre des mesures importantes en matière de sécurité en Algérie, par définition au Nigeria et aussi au Sénégal », a t-il déclaré à France 24, en marge du Forum économique mondial de Davos. Cela n'a, selon lui, pas d'impact sur la production d'hydrocarbures du groupe.
« Cela fait partie de nos risques, on va chercher le pétrole et le gaz là où ils sont, et ce ne sont pas toujours les zones les plus tranquilles », a-t-il rappelé. Par ailleurs, Christophe de Margerie a estimé que les risques en Algérie ou au Mali n'avaient
« pas d'impact direct » sur les cours du pétrole, beaucoup plus influencés par la situation au Moyen-Orient et les tensions avec l'Iran. Lire l'article d'Yves Bourdillon :
«Repli des expatriés du sud algérien pour raisons de sécurité» .
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18h03 Mali : envoi d'un avion britannique. La Grande-Bretagne a envoyé un avion de surveillance Sentinel
« en soutien à l'intervention militaire française » au Mali, a annoncé le ministère britannique de la Défense dans un communiqué. Cet appareil, qui s'ajoute aux deux avions C17 de transport militaire déjà mis à la disposition de la France par le Royaume-Uni,
« sera basé au Sénégal », a précisé un porte-parole du ministère.
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16h13 : Le Maroc « appuie sans réserve » l'intervention française au Mali. Le ministre marocain de l'Intérieur, Mohand Laenser, a exprimé pour la première fois l'appui «
sans réserve » du Maroc à l'intervention française au Mali, lors d'une rencontre quadripartite (Maroc, France, Espagne et Portugal) sur la sécurité.
« Nous considérons que l'intervention française est opportune, pertinente, car elle vise à défendre l'intégrité territoriale du Mali », a t-il déclaré, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Manuel Valls.
Présent à Rabat, Manuel Valls s'est attaché à défendre l'action « légitime » de Paris, que plusieurs dignitaires salafistes marocains ont récemment qualifiée de « croisade ».« Si la France n'avait pas répondu rapidement à l'appel au secours (...), Bamako serait dans les mains des groupes terroristes », a-t-il fait valoir devant la presse marocaine. Cette intervention « n'a évidemment rien à voir avec ce que certains ont appelé il y a quelques années la 'Françafrique' : quels sont nos intérêts économiques au Mali, sinon peut-être que nous avons 6.000 compatriotes qui vivent là-bas? (...) Il n'y a que les intérêts que nous partageons, lutter contre le terrorisme », a encore clamé Manuel Valls.
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15h48 : « Pas de risque d'enlisement » de la France au Mali -En marge d'un déplacement en Argentine, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a affirmé qu'il n'y avait « pas de risque d'enlisement » de la France au Mali, ajoutant que « les objectifs » fixés par l'exécutif français dans ce pays étaient « atteints et respectés ».
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14h32 : 9.000 nouveaux réfugiés Maliens depuis l'intervention française -Du 11 au 23 janvier 5.486 réfugiés sont arrivés en Mauritanie, 2.302 au Burkina Faso et 1.578 au Niger, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies. Le nombre total de réfugiés dans la région dépasse désormais 150.000 et il y a environ 230.000 déplacés à l'intérieur du Mali. Pour sa part le Comité International de la Croix Rouge, tout en soulignant ne pas disposer d'une
« évaluation globale » sur les personnes déplacées suite aux combats, estime qu'il ne s'agit pas à ce jour de mouvements
« alarmants ».
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14h28 : Twitter a suspendu le compte en anglais des islamistes somaliens shebab. Les rebelles affiliés à Al-Qaïda avaient récemment utilisé ce compte en anglais @HSMpress pour publier la photo d'un soldat français tué lors de l'opération commando ayant échoué à libérer Denis Allex en Somalie. Le compte
twitter @HSMpress avait été créé en décembre 2011 et comptait plus de 20.000 abonnés.
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14h24 : Statoil confirme la mort d'au moins deux Norvégiens -Le groupe pétrolier Statoil a confirmé la mort de deux de ses employés norvégiens, dont le beau-père d'un ministre, sur le site gazier algérien d'In Amenas, cible d'une attaque et d'une prise d'otages par un commando islamiste le 16 janvier. Trois autres Norvégiens qui travaillaient dans le complexe sont toujours portés disparus, a précisé dans un communiqué la compagnie, qui exploite le site gazier aux côtés de la britannique BP et de l'algérienne Sonatrach. « Nos pensées vont d'abord aux familles et amis qui ont perdu des êtres chers dans cette attaque horrible et insensée contre des innocents », a déclaré le directeur général de Statoil, Helge Lund.
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13h04 : Les militaires maliens et français ont repris le contrôle d'Hombori dans la nuit de jeudi à vendredi. La localité d'Hombori se trouve à un peu plus de 200 km à l'ouest de Gao, une des principales villes du Nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés. « Les militaires maliens et français sont à Hombori. Ils assurent la sécurité de Hombori. Il n'y a plus d'islamistes sur place », a déclaré à l'AFP un enseignant de la ville, située à 920 km de Bamako, dont le témoignage a été confirmé par d'autres habitants et une source malienne de sécurité, qui a précisé que les soldats français et maliens allaient poursuivre leur progression vers Gao.
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12h28 : Les islamistes dynamitent un pont stratégique -Des combattants islamistes ont « dynamité » dans la nuit de jeudi à vendredi un pont stratégique, près de la frontière nigérienne, sur la route menant à Gao, unes des principales villes du nord du Mali, a appris l'AFP de sources concordantes. Ce sabotage vise une des routes que pourraient emprunter les soldats tchadiens et nigériens de la force africaine en cours de déploiement au Niger. « Les islamistes ont +dynamité+ le pont de Tassiga. Personne ne peut plus passer pour aller au Niger, ou venir vers Gao », a déclaré Abdou Maïga, propriétaire de camions de transports. Son témoignage a été confirmé par une source nigérienne de sécurité: « Depuis ce matin, aucun véhicule n'a quitté ici la frontière pour Gao, parce que les islamistes ont détruit le pont de Tassiga à l'aide de dynamite. Plus personne ne peut passer ».
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12h09 : La Norvège a perdu espoir de retrouver d'ex-otages vivants - La Norvège, dont cinq ressortissants sont portés manquants depuis l'attaque du site gazier algérien d'In Amenas, a jugé « improbable » désormais de retrouver d'ex-otages vivants. « D'après ce que nous comprenons, les autorités algériennes poursuivent les recherches sur le complexe et aux alentours mais il est improbable de retrouver des survivants », a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, Veslemoey Lothe Salvesen. Sans nouvelles de cinq employés norvégiens du groupe pétrolier Statoil, l'un des exploitants du site d'In Amenas attaqué le 16 janvier par un commando islamiste, le pays scandinave n'utilise pas la notion de « présumé mort » comme le fait par exemple la Grande-Bretagne.
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11h31 : Réunion d'urgence des chefs d'état-major ouest-africains -Les chefs d'état-major ouest-africains vont se rencontrer samedi lors d'une session d'urgence à Abidjan pour discuter des opérations militaires en cours au Mali contre les islamistes qui occupent le nord du pays, a déclaré la communauté des pays de la région. « Les membres du comité des chefs d'état-major vont se rencontrer lors d'une session d'urgence à Abidjan, en Côte d'Ivoire, samedi 26 janvier 2013, pour évaluer l'état du déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) dont le commandement est africain », dit le communiqué de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Les chefs de la police des 15 états membres et le commandant de la Misma, un Nigérian, seront aussi présents samedi à Abidjan, selon le communiqué.
Au sol, la prise de Gao se prépare, avec les mouvements de soldats français et maliens en direction de cette ville située dans le nord du pays. La force française atteint les 3.700 hommes, 2.400 sont déployés au sol.
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10h16 : Les premières images aériennes -Près de deux semaines après le début de l'opération Serval, l'armée française a diffusé les premières images vidéo de frappes aériennes au Mali, filmées avec des caméras infrarouge embarquées. Ces images ont été captées depuis des avions et des hélicoptères français, sur des cibles et à des dates qui n'ont volontairement pas été précisées par les services de la Défense.
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10h03 : Patrouilles de soldats français et maliens vers Gao - Des soldats français et maliens ont effectué dans la nuit de jeudi à vendredi des patrouilles conjointes au sud de Gao, une première en direction de cette métropole du nord-est du Mali prise l'an dernier par les islamistes, a appris l'AFP de source militaire malienne. « C'est une première », a affirmé cette source au sujet de ces patrouilles dans ce secteur, en précisant qu'elles étaient parties de Douentza, à 400 km à l'ouest de Gao, et avaient avancé de 200 km en direction de la Gao, une des trois grandes villes du nord du Mali qui, avec Tombouctou et Kidal, ont été prises en mars 2012 par les groupes islamistes armés. Gao et ses environs ont été la cible de frappes aériennes de l'armée française dès le début de son intervention au Mali le 11 janvier pour neutraliser les islamistes armés liés à Al-Qaïda et empêcher leur progression vers le Sud et la capitale Bamako. Il semble que les armées française et malienne soient en train de préparer le terrain à une intervention terrestre sur Gao de soldats nigériens et tchadiens basés au Niger. Le poste-frontière de Labézanga entre le Niger et le Mali se trouve à environ 150 km au sud de Gao.
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7h02 : Huit Philippins ont été tués dans la prise d'otages de quatre jours sur un site gazier en Algérie, selon un nouveau bilan du gouvernement philippin publié ce vendredi. Le précédent bilan faisait état de sept tués et quatre disparus. La huitième victime est un homme « identifié formellement par notre équipe en Algérie », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Raul Hernandez. « Une personne est toujours manquante » selon lui. Douze Philippines ont survécu à la prise d'otages
Par
Les Echos