EN DIRECT: Des enfants soldats dans les rangs des islamistes armés
21h03 :Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, sera le 19 janvier au sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan consacré au Mali, apprend-on de source proche de la présidence.
20h55 :L'Espagne va autoriser les avions français engagés au Mali à utiliser ses bases aériennes, d'après une source au ministère espagnol de la Défense. Mardi, c'est l'espace aérien espagnol qui a été ouvert pour Paris.
L’armée malienne est en fait victime, depuis déjà de nombreuses années, de problèmes qu’on retrouve fréquemment dans les armées africaines à savoir un manque de crédits [...] A l’heure actuelle, elle n'est pas en mesure de combattre par elle-même.Laurent Touchard
20h48 : L'ambassade de France à Tunis appelle les Français à "une vigilance particulière" en raison de l'intervention au Mali. On estique que 25 000 Français, dont 70% de binationaux, vivent en Tunisie.20h41 : Le Mali n'est "pas une guerre française", juge Leon Panetta, le secrétaire d'Etat américain à la Défense aux Etats-Unis, qui exige "un effort international".
20h23 :Tunis dit "comprendre" l'opération Serval au Mali, une position plus conciliante que l'opposition de principe à une intervention non-africaine pourtant exprimée mardi.
La Tunisie comprend et est bien consciente des exigences de l'intervention militaire française et des problèmes de sécurité qui ont nécessité ce processus pour empêcher la transformation du Mali en un foyer de terrorisme et de violence.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères
C'est aux journalistes et à leurs médias, et non aux militaires, de déterminer les risques qu'ils sont prêts à prendre dans la collecte de l'informationReporters sans frontières
20h15 :63% des Français se sont déclarés favorables à l'intervention militaire française au Mali, contre 33% qui s'y sont dits hostiles, dans une enquête de Harris Interactive pour 20 minutes.
19h51 :L'ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a soutenu l'intervention française au Mali sur Europe1.
Quand nous avons des hommes sur le terrain, nos militaires ont besoin de savoir que l’opération a le soutien de la nation toute entière. Nous devons tous être derrière eux. C’est important pour leur moral
Michèle Alliot-Marie
19h32 :"La situation sécuritaire au Mali impose à chacun la plus grande prudence": sur son site, le ministère des Affaires étrangères publie un "rappel sécurité à l'attention des journalistes sur le territoire malien": "Le non respect de ces règles élémentaires de prudence mettrait en péril, non seulement votre sécurité, mais également la sécurité de ceux qui se porteraient à votre aide."
Eric Mettout 19h17 :
Un important dirigeant de PB figure par les 41 otages retenus en Algérie par un groupe terroriste
-- Dna-Algerie (@dna_algerie) Janvier 16, 2013
On annonce 2500 soldats français sur le terrain. Je pense que c'est extrêmement risqué et qu'il faut aujourd'hui mettre le paquet pour que les contingents africains arrivent [...] Nous n'avons certainement pas les moyens de nous déployer sur un territoire vaste comme deux ou trois la France [...] Ils sont chez eux dans le désert, nous n'y sommes pas.Alain Juppé
18h52 :Laurent Fabius rejette l'accusation de financement de groupes islamistes au Mali par le Qatar, lancée par des sénateurs communistes, et pointe plutôt le trafic d'armes, d'otages et de drogue:
Sur les financements, il ne s'agit pas de prononcer des accusations comme cela, nos services ont mené toute une série d'actions pour savoir d'où viennent ces financements, il y a des accusations qui sont portées dont nous n'avons absolument aucune confirmation [...] Au-delà de tel ou tel Etat, la drogue, le trafic d'armes, le trafic d'otages sont à l'origine de dizaines et de dizaines de millions d'euros, et il y a confusion pour beaucoup de ces groupes entre le banditisme, le terrorisme et l'affirmation religieuse.
Laurent Fabius
#Otages en #Algérie: pas de négociations avec les terroristes, selon DOK, le ministre algérien de l'Interieur. #BP #aqmi #InAmenas
--Hocine Lamriben(@Lamriben) Janvier 16, 2013
18h34 :Le président François Hollande a déclaré mercredi que, conformément à l'article 35 de la Constitution, un vote du Parlement interviendra si l'opération militaire de la France au Mali "devait se prolonger au-delà de quatre mois".
18h30 :François Hollande a indiqué mercredi qu'il n'y avait pas de certitude concernant la présence de ressortissants français parmi les 41 "Occidentaux" retenus en otages par des terroristes dans un site pétrolier en Algérie.
A l'instant où je parle, une prise d'otages a lieu en Algérie sur un site pétrolier, avec un nombre de personnes retenues dont nous ne pouvons pas encore connaître l'exactitude. De même pour les ressortissants français qui pourraient être concernées.
François Hollande
18h14 : Des djihadistes ont affirmé avoir pris en otage 41 "Occidentaux" dans une attaque mercredi contre un site pétrolier en Algérie, premières représailles à l'intervention des soldats français au Mali, où ces derniers affrontent désormais les islamistes en combats rapprochés. 41 "Occidentaux", "dont sept Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais", ont été pris en otage au cours de l'attaque, a affirmé un porte-parole des assaillants, cité par deux sites d'informations mauritaniens, Agence Nouakchott information et Sahara Medias. Selon ce porte-parole, cette opération intervient "en réaction à l'ingérence flagrante de l'Algérie autorisant l'usage de son espace aérien par l'aviation française pour mener des raids contre le nord du Mali".17h57 : Selon notre collaborateur Boris Thiolay, des djihadistes seraient toujours présents à Tombouctou, une ville du nord du pays.
17h53 :Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête mercredi sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 sur le territoire du Mali, où quelques 800 soldats français sont déployés."Je suis parvenue à la conclusion que certains de ces actes de brutalité et de destruction pourraient constituer des crimes de guerre au regard du Statut de Rome (le traité fondateur de la CPI)" a déclaré le procureur de la Cour, Fatou Bensouda, dans un communiqué.
17h45 :Les sénateurs, communistes et écologistes compris, ont été unanimes pour apporter leur soutien à la décision de François Hollande d'intervenir militairement au Mali.
16h56 : "Aqmi a accéléré ses actions face à la constitution de cette coalition africaine", selon Jean-Marc Ayrault qui reconstitue les événements pour répondre aux critiques. D'où la réponse française en vertu de l'article 51 de la charte des Nations unies. "Si nous avions cherché une autre base légale" soit tenté d'obtenir une autre résolution au Conseil de sécurité que la 20/89 déjà mentionnée, "les forces terroristes ne seraient pas à Mopti aujourd'hui mais à Bamako", selon le Premier ministre, applaudi par les quelques députés encore présents dans l'hémicycle.16h52 : Jean-Marc Ayrault boucle la boucle du débat en affirmant qu'une information régulière sera apportée au Parlement sur le dossier malien. Le Premier ministre répond à quelques points abordés. "La France a été en première ligne pour alerter la communauté internationale pour alerter sur la mise en danger de l'intégrité du Mali." Selon lui, la "prise de conscience" qui en a découlé a débouché sur la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU le 20 décembre dernier.
16h48 : Le site Internet du Monde a mis en ligne une carte des opérations militaires qui ont eu lieu au Mali, depuis le début de l'intervention française vendredi dernier. >> Voir la carte du monde.fr
16h39 :Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, intervient à son tour avant la conclusion qu'apportera le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale. Il salue l'unité nationale qui s'est manifestée et reconnaît "un devoir de transparence" vis-à-vis des parlementaires, notamment via les commissions de l'Assemblée et du Sénat. Il souligne qu'"il a fallu que ce soit le président de la République qui alerte la communauté internationale sur le danger", avant de résumer (encore) les objectifs français au Mali.
16h30 :"Nous ne sous-estimons pas le risque d'enlisement", souligne Elisabeth Guigou. Et de s'interroger: "Quelles sont les missions des forces françaises avant de passer le relais" aux troupes africaines de la Misma? Elle souligne la réaction de l'Algérie au nom de la "solidarité interafricaine". A lire en complément:Pourquoi l'Algérie a changé de position sur le Mali
16h24 :Le sénateur du Territoire de Belfort et ancien ministre Jean-Pierre Chevènement estime qu'il faut "dérouter l'adversaire" djihadiste, alors que Laurent Fabius débat au Sénat de l'intervention militaire au Mali.
Encore deux interventions à suivre à l'Assemblée nationale: François Asensi (GDR) et Gérard Charasse (RRDP).
Marie Simon

07h10 :Bonjour à tous. L'armée française est engagée au Mali depuis vendredi. 800 soldats français sont actuellement sur place, 2500 devraient y être déployés au total. Tout au long de la journée, nous suivrons les derniers développements du conflit dans ce live.Par LEXPRESS.fr
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