La situation:Tout sauf l’essentiel !

Le pouvoir central et des cadres du nord-Mali, notamment de l’Alliance du 23 mai pour le changement en rébellion ouverte depuis cette date, étaient à Alger où ils ont signé un accord dit de restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région...

30 Nov -0001 - 00:00
30 Nov -0001 - 00:00
 0
Le pouvoir central et des cadres du nord-Mali, notamment de l’Alliance du 23 mai pour le changement en rébellion ouverte depuis cette date, étaient à Alger où ils ont signé un accord dit de restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région. Ensemble, les deux parties ont réaffirmé leur attachement à la troisième république, au respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale.
Les bonnes résolutions et tant d’autres reviennent régulièrement sur les lèvres depuis les rebellions précédentes. Seulement il se trouve que l’essentiel des problèmes en stand by, singulièrement à Kidal, sont d’ordre personnel. C’est dire que rien de durable ne sera construit dans cette partie du pays tant que ce problème n’a pas définitivement trouvé sa solution.
La suprématie étouffante de la famille du Vieux patriarche Ag Int Allah
Iyad Ag Ghaly, Hassan Fagaga, Ibrahim Bahanga, des intégrés voire plusieurs enfants du nord-Mali et surtout de Kidal, souffrent en vérité d’une situation : la suprématie d’une famille, celle du vieux Int’allah. Cette famille, selon les milieux proches des intégrés bénéficie de l’exclusivité des prérogatives dévolues à cette région depuis la signature du Pacte national avec la bienveillante complicité du pouvoir central. La preuve : c’est elle qui détient les rênes des pouvoirs politique, économique et social
 de la région. Et pour cause.
Au plan politique
La génération des Iyad et compagnies, qui contient les véritables acteurs de la rébellion, s’insurge contre le fait que le patriarche de cette famille convaincu de sa vieillesse et de son inaptitude à diriger et contrôler les affaires a entrepris de placer ses enfants, cousins, et alliés dans les rouages de l’administration nationale, sans oublier l’ensemble des postes qui sont tous issus du clan Int allah. 
Au plan économique
Iyad et ses acolytes pensent que tous les regards sont braqués sur le patriarche et sa famille dès qu’il est question de financements de quoi que ce soit.
Or ce n’est pas ce clan qui a fait l’histoire récente de Kidal mais eux, les anciens rebelles, qui continuent d’ailleurs de se sacrifier pour attirer les attentions sur la misère du nord et particulièrement sur celle que vivent les populations. 
Sory HAIDARA

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0