Crise post coup d’Etat : La transition déjà compromise
Avant même le début de la transition qui devra commencer demain avec l’investiture de Dioncounda Traoré, les choses sont très mal engagées.
[caption id="attachment_45898" align="alignleft" width="470" caption="Dioncounda Traoré"]
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En plus de la guerre des tranchées entre les différents regroupements politiques dont certains ont du mal à accepter l’intérim du président de l’Assemblée nationale comme stipulé par la Constitution, il faut s’attendre à une nouvelle volte-face de la junte dont les intentions sont désormais claires depuis la énième sortie médiatique de son chef, Amadou Haya Sanogo le lundi dernier. Il faut s’attendre à de nouveaux blocages institutionnels.
C’est en principe demain que Dioncounda Traoré devra être investi président de la République par intérim conformément à l’article 36 de la Constitution. Une investiture qui ne s’annonce pas sous de bons auspices à cause de la guerre des tranchées qui pointe à l’horizon avec la prise de position des différents regroupements politiques et de la junte.
Le ton a été donné par le chef de la junte lui-même Amadou Haya Sanogo le lundi dernier lors d’une conférence de presse de « rectification ». Il a presque prédit un retour du CNRDRE quarante jours après. Un discours qui fait écho à celui d’Oumar Mariko qui a tenu dans la matinée les mêmes propos allant jusqu’à dire la fin du mandat de Dioncounda Traoré le soir de son 40e jour de présidence.
Une position partagée par d’autres acteurs politiques à l’instar du Front patriotique pour la sauvegarde de la démocratique qui rejette dorénavant toute prorogation de l’intérim du président de l’Assemblée nationale. Tout indique que l’affrontement entre les différents clans est prévisible ainsi qu’un nouveau bras de fer avec les putschistes qui n’ont pas visiblement envie de retourner dans les casernes.
D’ailleurs, leur réticence a été forte dans la désignation du Premier ministre consensuel devant conduire la campagne de reconquête du Nord et de l’organisation des élections générales. Durant tout le week-end, les négociations entre la junte et le nouveau président de la République ont été sans concession et ont logiquement abouti à des rejets des différentes personnalités proposées.
La volonté de la junte d’imposer son choix au très stratégique poste de Premier ministre de transition est sans limite surtout qu’elle est soutenue par les blocs politiques soutenant le putsch qui voient aux nouvelles circonstances sociopolitiques une aubaine pour en finir avec les grands partis comme l’Adéma, le RPM, l’URD et le PDES.
Ces partis ont commencé de leur côté une contre-offensive pour déjouer les plans de la junte et de ses alliés. Un document expliquant leur position a déjà distillé au niveau des ambassades et des partenaires au développement. Et d’autres initiatives sont annoncées dans le même sens. Comme quoi, tout le monde est en train de fourbir en prévision des joutes devenues inévitables.
Abdoulaye Diakité
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En plus de la guerre des tranchées entre les différents regroupements politiques dont certains ont du mal à accepter l’intérim du président de l’Assemblée nationale comme stipulé par la Constitution, il faut s’attendre à une nouvelle volte-face de la junte dont les intentions sont désormais claires depuis la énième sortie médiatique de son chef, Amadou Haya Sanogo le lundi dernier. Il faut s’attendre à de nouveaux blocages institutionnels.
C’est en principe demain que Dioncounda Traoré devra être investi président de la République par intérim conformément à l’article 36 de la Constitution. Une investiture qui ne s’annonce pas sous de bons auspices à cause de la guerre des tranchées qui pointe à l’horizon avec la prise de position des différents regroupements politiques et de la junte.
Le ton a été donné par le chef de la junte lui-même Amadou Haya Sanogo le lundi dernier lors d’une conférence de presse de « rectification ». Il a presque prédit un retour du CNRDRE quarante jours après. Un discours qui fait écho à celui d’Oumar Mariko qui a tenu dans la matinée les mêmes propos allant jusqu’à dire la fin du mandat de Dioncounda Traoré le soir de son 40e jour de présidence.
Une position partagée par d’autres acteurs politiques à l’instar du Front patriotique pour la sauvegarde de la démocratique qui rejette dorénavant toute prorogation de l’intérim du président de l’Assemblée nationale. Tout indique que l’affrontement entre les différents clans est prévisible ainsi qu’un nouveau bras de fer avec les putschistes qui n’ont pas visiblement envie de retourner dans les casernes.
D’ailleurs, leur réticence a été forte dans la désignation du Premier ministre consensuel devant conduire la campagne de reconquête du Nord et de l’organisation des élections générales. Durant tout le week-end, les négociations entre la junte et le nouveau président de la République ont été sans concession et ont logiquement abouti à des rejets des différentes personnalités proposées.
La volonté de la junte d’imposer son choix au très stratégique poste de Premier ministre de transition est sans limite surtout qu’elle est soutenue par les blocs politiques soutenant le putsch qui voient aux nouvelles circonstances sociopolitiques une aubaine pour en finir avec les grands partis comme l’Adéma, le RPM, l’URD et le PDES.
Ces partis ont commencé de leur côté une contre-offensive pour déjouer les plans de la junte et de ses alliés. Un document expliquant leur position a déjà distillé au niveau des ambassades et des partenaires au développement. Et d’autres initiatives sont annoncées dans le même sens. Comme quoi, tout le monde est en train de fourbir en prévision des joutes devenues inévitables.
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Democracy in MaliIn an institutional democracy, politics is reserved for the civilians and the military follow their lead in providing security. In the history of the USA, there have been retired generals who later ran for office and became president. Eisenhower is one (1890–1969, U.S. general and statesman: Chief of Staff 1945–48; 34th president of the U.S. 1953–61). He became president as a civilian. Mr. Sanogo can do the same. If he thinks that he has some great ideas, why not retire from the military and run for president. It is a battle of ideas not weapons. Let's face it. Mali has a cultural problem of corruption, nepotism and lack of respect for public property (ie: robberies by the very mutinous soldiers who created the recent mess in Mali). This is not a political problem it is a cultural one. This problem can only be solved through strong legal institutions within democracy accompanied by a cultural and social understanding that the state is not a private enterprise it is a public enterprise which needs to be respected and requires an honest participation of each and every Malian.
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alte militaires avidesi'm sorry man i don't that we can comparate this two situations for eisenower it's was in 40's the world change and we have to change with and this jackass militaries only are here its positons
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moussa agAgree! Moussa Ag
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ANZOUNOULES MILITAIRES AUX CASERNES!dioncounda l'heure n'est plus a se laisser dicter c'est vous qui devez decider non les putchistes.on vous fais confiance s.V.P PAS de politique politicienne pendant cette periode les maliens ne supporteront pas et ne vous pardonneront pas!que dieu humilie les fassodendjougous!
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Diamana te tlahonte à toi maudite personne!
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1FILSDUMALIBAThanks brothers Lynx22 & MALI LEBEAU, very good point. att was a military. Even by changing his vest, he was and will still. We must gather together (civilians & military) for the country. Peut que les militaires doivent laisser la politique aux politicards, mais ils ont le droit et ont la pleinement responsabilite aussi d’y faire partie. Qui etait Collin Powell sous le regime Bush fils? Un ancien general de l’armee americaine et tres respecte qui devenu secretaire d’etat des USA. Ce n’est pas parqu’ils connaissent les maniements des armes qu’ils ne peuvent ou ne doivent pas etre des politiciens. Tout fils du pays a le droit et le devoir de contribuer aux developpement du pays, pour la justice, l’egalite et la liberte (toutes classes confondues). Militaires et civils vont de paires: aucun ne peut aller sans l’autre et les 2 ont le devoir de servir le pays correctement. Meme si on est un pauvre les militaires doivent avoir imperativement les moyens (armements, etc…)et un peut de conditions de vie descentes aussi. Ce des attbougou pourquoi il ne fallait pas que les militaires en beneficient aussi au meme titre que la population (basse et moyenne classes). Les hauts grades ont tous et les clims vantilent leur c-u-l a la maison, au travail, dans leur voiture etc et etc…, alors nos soldats avec leur salaire maigre n’arrivent jamais a joindre les 2 bouts avec leur salaire maigre de 50.000fcfa par mois. Je ne connais pas leur salire. Qui peut subvenir au besoin de sa famille avec cela? et on veut en plus qu'ils partent se faire tuer avec presque rien en mains. Je ne vois rien de mal qu’ils aient des gratuites, aussi lontemps qu’ils respecteront leur serment « la patrie ». Donc il faut un changement pour ils redorent leur blazon. Une vraie Armee fait la fierte depuis l’antiquite. Faisons leur quelque chose et tranvaillons avec eux et tout le monde ensemble main dans la main pour pourque nous tous FILS ET FILLE DU MALIBA garde la tete haute et de rebomber notre pointrine. Cela ne pourra se faire que part un grand nettoyage de l’etat, de l’administration, de la societe et tout. Arretons de trop demander aux autres alors qu’on n’exgige rien de nous memes. Pensons a ce que chacun de nous peut faire pour LE MALIBA et non ce que le MALIBA peut faire pour nous, un diction qui vient d’un grand president.
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Democracy in Mali"Qui etait Collin Powell sous le regime Bush fils? Un ancien general de l’armee americaine et tres respecte qui devenu secretaire d’etat des USA" (1FILSDUMALIBA) Yes! Mr. Powell became Secretary of State after he retired from the military. That makes a huge difference. He was already a civilian. Mr. Powell was the Joint Chief of Staff for the senior Bush (the top general in the US military advising the President on National security issues). He was still active in the military at that time. He became Secretary of State only after his retirement. The question is not about knowing how to use weapons. The question is the professional status. Are you a civilian or are you a active member of the military? That is a the question. Are you still wearing the uniform? ? Are you active in the military or not? That is the critical question. Mr. Sanogo is free to retire from the military today and join politicians. No man in uniform should be part of the government. The president can have a advisory military panel to advise the president on national security issues but no active member of the military can/should be part of the government period. In the US even the pentagon is always run by a civilian (Secretary of Defense the equivalent of Defense Minister). So please let's not confuse the issue.
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alte militaires avidesmais mon frère je ne pense pas que collin soit venue par les armes
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kenjila junte et Mariko s'appêtent a recuperer la présidence et la primature à l'issue des 40 jours d'intérim tel est leurs calculs machiavêlique !!!!!!!
