Hommage de Sidiki Bouare à Ibrahima Ndiaye dit Iba : Nos derniers échanges pleins d'émotion

Iba, en ce jour mercredi 11 juin 2025, au moment où la famille, les amis, les proches et tout le Mali s'apprêtent à vous dire "au revoir", je m'efforce à briser le chagrin pour faire ce témoignage.

14 Juin 2025 - 01:36
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Hommage de Sidiki Bouare à  Ibrahima Ndiaye dit Iba : Nos derniers échanges pleins d'émotion

Informé sur votre état de santé, je me suis rendu à la Clinique Pasteur pour vous rendre visite ce jeudi 29 mai 2025 aux environs de 18 h. A l'entrée, c'est vous Iba que j'entends, avant les salutations d'usage, vous adressant à moi : "Quelle surprise ! Bouaré, qui vous a informé que je suis là ?" Je réponds : "C'est Sambala qui m'a informé. Et je viens me tenir debout devant vous pour vous souhaiter prompt rétablissement".

Commencèrent alors nos conversations, sous de larges sourires interminables. On discutait de tout et on se remémorait des moments intenses sur les activités menées ensemble à l'ANPE. Les immenses chantiers étaient scrutés, on ne finissait pas d'évoquer un sujet que l'on prenait un autre : la construction du Centre de perfectionnement et reconversion (CPR), le lancement des taxinis (aujourd'hui appelé Katakatani), le financement direct des projets par l'ANPE pour soulager les demandeurs d'emploi des conditionnalités des banques, la construction du plus joli bâtiment, à l'époque, à Kidal (2006) comme direction régionale de l'ANPE (occupé un moment en 2012 par les rebelles), l'expérimentation du pourghère, le serveur vocal pour les offres d'emploi, l'émission Itinéraires (dont le synopsis a été élaboré par le journaliste Salif Sanogo de l'ORTM), le journal Actu-Emploi, les bornes informatiques, les correspondants locaux de l'ANPE dans les communes de Bamako et cercles des régions administratives, les outils de communication avec le slogan "La Marche vers l'emploi", conçus par DFA Communication (avec Diop et Fall), le partenariat avec le Cesag de Dakar pour les formations, le partenariat avec RFI et ses radios partenaires locales pour la diffusion des offres d'emplois, l'initiative du Télé-enseignement au CPR avec l'appui des Dr. Ousmane Ly et Cheick Oumar Bagayogo, tous deux experts en informatique et télémédecine (précision : Cheick Oumar Bagayogo est aujourd'hui professeur agrégé), l'interdiction d'acheter des meubles importés pour donner plus de chances à nos artisans sans oublier nos briefings quotidiens de 6 h 30 à 7 h 30 et le soir de 17 h à 20 h la nuit (avec une pause de thé et de "papaye solo" que vous adorez tant), etc.

Iba, on avait du plaisir à parler de tous ces souvenirs et je ne me rendais pas compte que j'étais devant un grand malade qui souffrait, tant les échanges étaient animés et dans une parfaite convergence de vues, comme cela a toujours été entre nous, compte tenu de votre rigueur professionnelle que j'appréciais, votre amour pour le travail bien fait et la conscience professionnelle qui vous a toujours caractérisé.

A titre illustratif, il était de votre habitude d'envoyer quelqu'un (en catimini) vérifier au marché Dibida le prix exact de certains matériels avant l'achat et de veiller, aux heures tardives avant de rentrer, si les climatiseurs des bureaux sont éteints.

Oui Iba, vous ne me donniez aucunement l'impression que c'était là nos derniers échanges, car alerte et sourires aux lèvres, vous ne cessiez de me poser des questions auxquelles je répondais. Les minutes s'égrainaient sans que je m'en aperçoive. Finalement c'est le médecin qui était à côté, qui vient m'alerter en me disant : "Monsieur, je pense que vous avez assez causé, il est temps de permettre au malade de se reposer un peu, il doit partir en Tunisie ce soir. Je vous comprends et c'est normal aussi que vous partagez un peu des souvenirs".

C'est ainsi que je me retire pour m'asseoir sur une chaise d'à côté et quelle ne fut ma surprise de voir Iba fondre en larmes, et moi aussi je n'ai pas pu retenir mes larmes et je suis sorti de la salle pour m'asseoir sur le banc devant la salle d'hospitalisation. Un autre proche d'Iba sort de la salle pour pleurer.

Mme Ndiaye Assa Soumaré, la merveilleuse épouse, sort et vient s'asseoir à côté sur le banc en me disant : "Bouaré, prions plutôt pour Iba et faisons-lui des bénédictions". Je n'ai pas pu placer un mot et je n'ai pas pu retourner dans la salle pour dire au revoir à Iba, vu l'ampleur de l'émotion. Je décide de rentrer à la maison.

Certes, Iba et moi, nous avons eu des liens professionnels étroits et de grande estime réciproque, mais je ne comprenais pas ce brusque changement d'état d'âme alors qu'un peu plus tôt, c'était une atmosphère bon enfant avec des rires de part et d'autre.

Iba, vous m'avez donc trompé cette fois-ci : ce 6 juin 2025, soit neuf (9) jours après, à l'annonce de votre décès, je me rends compte que vos larmes étaient celles de séparation. C'est Dieu qui en a décidé ainsi. Je suis triste.

Vas en paix, le faiseur de roi qui ne se voyait jamais roi mais qui a toujours œuvré dans la discrétion et l'efficacité pour les autres. L'homme s'immortalise à travers son œuvre. Vous avez tout donné à votre pays. Qu'Allah le Tout-Puissant vous accueille dans son Paradis Eternel, Amen !

Je présente mes sincères condoléances à Mme Ndiaye Assa Soumaré ainsi qu'à toute la famille et aux alliés endeuillés.                                         Par Sidiki Bouaré

 

 

 

Ibrahima Ndiaye dit IBA :

  Le peu que je sais de l'homme !

Iba, le laboratoire d'idées, il est de cette génération de Maliens profondément enracinés dans leur terroir et en avance sur leur temps.

Démocrate convaincu et enseignant pour lequel ce métier est sacerdoce, Iba a fêté le 2 mai dernier son 77e anniversaire. L'homme au cursus scolaire et universitaire bien fourni comme l'atteste ce brillant parcours de son Kayes natal à Bordeaux et Paris.

Signataire de la Lettre du 7 août 1990, membre fondateur de l'association puis du parti Adéma/Parti africain pour la solidarité et la justice, Ibrahima Ndiaye est élu maire du district de Bamako, le premier de l'ère démocratique et 2e après Modibo Kéita.

Homme de vision et d'ambitions, l'édile a marqué son passage à la tête de la capitale malienne, comme d'ailleurs partout où il est passé.

A Bamako, il a innové. A travers le monde, il a fait rayonner notre cité. C'est surtout sur ce terrain que j'ai suivi l'homme de plus près. Sans prétention d'être exhaustif, je citerais quelques actions.

Fondateur et premier président de l'Association des municipalités de Mali (AMM), Ibrahima Ndiaye a posé les bases de l'informatisation des services de la mairie du district et l'appropriation des Ntic par les jeunes à un moment où l'ordinateur et l'Internet relèvent de la magie au Mali (Projet Cyber Bamako).

 Il voulait des services modernes et performants répondant aux besoins du citoyen peu importe son âge ou son statut. En témoignent la création et l'opérationnalisation des structures suivantes entre autres : le Musée de Bamako, la Troupe et l'Orchestre du district, le Centre d'accueil et d'orientation pour enfants (CEAO), le Centre d'orientation, documentation et information (Codi), devenu de nos jours la direction de la communication, etc.

Dans le cadre de la propreté de la ville, il avait fait de l'application du Schéma directeur de l'assainissement son cheval de bataille : la pré collecte, la collecte et l'évacuation étaient maîtrisées. Dans cette veine, il négocia avec ses partenaires de Lyon et Genève le "Projet Palu" pour le pavage des rues de Bamako et l'évacuation des eaux usées avec impact sur la prévalence du paludisme dans certaines communes.

L'accès à l'eau potable dans certains quartiers relevait du parcours de combattant, pour atténuer la souffrance des populations, il lança un vaste programme de construction d'adductions d'eau sommaires.

Rares sont ceux qui savent que les Halles de Bamako sont ses œuvres. Un des volets importants de son programme était de doter la ville de Bamako d'équipements modernes dignes de la capitale du Mali. Dommage que le Parc d'attractions de l'ACI 2000 n'ait pu prospérer après lui. Ceci était le dernier sujet de notre conversation il y a moins d'un mois.

Avec Iba, le Mali et Bamako étaient visibles et comptaient dans l'arène des organismes internationaux des gouvernements locaux. Il imposait le respect aux partenaires. A titre d'exemple, il est le premier et le seul au Mali à avoir occupé le poste de secrétaire général de l'Association des maires francophones. Il a donné à la diplomatie de la ville de Bamako son envol en renforçant les partenariats déjà existants tout en nouant de nouveaux. Les conventions relatives aux axes de coopération Bamako-Genève, Bamako-Lyon, Bamako-Bordeaux, Bamako-Ouagadougou, Bamako-Sao Paulo, Bamako-The Mayor for Peace… portent sa signature.

En 2003, il termina son mandat à la tête du district et de l'AMM. En renonçant aux suffrages des Bamakois, il s'est mis à la disposition de l'Etat malien pour continuer à servir son pays. Ainsi après avoir dirigé l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE), il est nommé ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle le 3 octobre 2007, poste qu'il conserva sous ATT, son promotionnaire de l'EN de Badala.

Iba est parti, le Mali a perdu un digne fils, un patriote, un excellent cadre, un démocrate. Il a mené le combat pour un Mali démocratique, juste et solidaire jusqu'à son dernier souffle.

Dors en paix Monsieur le maire !

Par Mahamane Touré

 

 

L'ANCIEN MINISTRE N'DIAYE BAH LORS DES OBSEQUES DE IBA NDIAYE :

"Iba N’Diaye avait le Mali et son Kayes natal chevillés au corps"

"Patriote convaincu, il avait le don d'aller à l'essentiel avec sa rigueur de scientifique"

L'ancien ministre Ndiaye BAH

Décédé le vendredi 6 juin 2025 à Tunis à 77 ans, jour de la fête de Tabaski, l'ancien Maire du District et ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle sous ATT, Ibrahima N'Diaye dit Iba a été accompagné, dans l'après-midi du mercredi 11 juin 2025, par une foule de grands jours. Plusieurs personnalités étaient au rendez-vous pour rendre un dernier hommage à l'enfant de Kayes, qui repose désormais au cimetière de Faladié-Niamakoro. Et c'est l'ancien ministre de l'Artisanat et du Tourisme sous le président ATT, N'Diaye Bah, qui a eu l'insigne honneur, au nom de ses camarades, de lire l'oraison funèbre de son frère Iba N'Diaye. Voici son intervention en intégralité.   

Le destin m'a investi de l'insigne honneur de prononcer l'oraison funèbre de mon frère et camarade feux Ibrahima Ndiaye arraché à notre affection le vendredi 6 juin 2025 à Tunis

Permettez-moi avant l'entame de mes propos de présenter au nom de tous mes camarades et de toutes les populations de Kayes mes sincères condoléances

A la veuve de feu Ibrahima Ndiaye

A ses enfants et petits enfants

A ses frère et sœurs à toute la famille Ndiaye de Bamako Kayes et Boungourou.

Homme d'engagement, d'action et de devoir Iba avait le Mali et son Kayes natal chevilles au corps. Patriote convaincu il avait le don d'aller à l'essentiel avec sa rigueur de scientifique.

Né à Kayes le 2 mai 1948, il eût un cursus scolaire et universitaire riche et impressionnant. Il fit ses études primaires et secondaires à l'école de Kayes Khasso où il décroche son diplôme d'études fondamentales en 1966.Il intégra ensuite l'école normale se Badalabougou et obtint un diplôme de mathématiques physique chimie.

Le jeune Iba fut muté à Kéniéba, puis à Kayes Ndi et signe du destin votre serviteur est l'actuel chef de quartier. Il rejoint ensuite Monsieur et madame Soumaïla Konaté fondateurs de l'école de sourds muets (IJA) . Il s'envola pour Tunisie où pendant deux ans il se familiarise aux techniques de l'écriture Braille 1975-1977

1982-1983 : il décroche à l'université de Bordeaux un diplôme d'études supérieures de l'éducation.

1983 1987 : il intègre l'université de Paris X Nanterre et obtint une Licence et une maîtrise en sciences de l'éducation et DEA en psychologie social

Iba fut membre fondateur de l'ADEMA association et de l'Adema parti il fut élu secrétaire à la solidarité lors du premier congrès constitutif du parti en Mai 1991, avant d'occuper le poste de secrétaire général pendant cinq ans de 1994 à 1999.

2é vice-Président du CE, puis premier vice-Président en 2008

Il rejoint ensuite l'URD feu Soumaïla Cissé pour honorer son engagement sa parole donnée à soutenir le candidat de la plateforme au deuxième tour de la présidentielle opposant feu IBK et feu Soumaïla Cissé.  

Il fut porté à la tête de mairie du district de Bamako de 1998 à 2003. Il donna libre cours à son génie et à ses idées créatrices, il porta sur les fonts baptismaux l'association des maires du Mali AMM dont fut président. Puis Directeur général de l'ANPE et ministre de l'emploi et de la formation professionnelle sous le régime du président Amadou Toumani Touré " ATT " dont il fut promotion aire à l'écoute normale secondaires de Badalabougou.

Au cours de sa longue et brillante carrière il eût les distinctions Honorifiques suivantes :

- Commandeur de l'ordre national du mérite du Mali en 2009

- Commandeur de l'ordre national du Burkina en 2003

- citoyen d'honneur de la ville de Ouagadougou

- Dors en paix grand frère que tout puissant t'accueille dans paradis éternel

 

FATOU N'DIAYE REND HOMMAGE A SON PERE :

"Bah n'a jamais couru après les titres, les honneurs ou la reconnaissance"

Fatou N'Diaye

"Aujourd'hui, Bah laisse un vide immense, mais aussi un héritage vivant. Son nom, son rire, son engagement, font désormais partie de l'histoire de Bongourou, de Kayes, et bien au-delà. Parmi ses dernières volontés, il y avait ce désir : faire un grand tour, de Kayes à Bongourou, puis jusqu'au Jolof, à Saint-Louis. Nous irons, Bah. Nous ferons ce voyage pour toi. Et sur chaque route, à chaque étape, ton nom sera prononcé avec respect et amour. Bah n'a jamais couru après les titres, les honneurs ou la reconnaissance. Son bonheur était authentique, profond et simple. Il nous a appris que la richesse véritable, c'est l'amour, la famille, et le respect des autres". Parole de Fatoumata N'Diaye dite Fatou, l'une des filles de feu Ibrahima N'Diaye dit iba, prononcée mercredi 11 juin 2025 à l'occasion de la cérémonie d'hommage à l'ancien Maire du District et ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle sous ATT, décédé le vendredi 6 juin 2025, à Tunis. Voici l'oraison funèbre lue par Fatou N'Diaye. 

Je ne sais même pas par où commencer, sinon par ce mot simple, mais si lourd de sens : Merci, Bah.

Merci, cher père, fils digne de tes ancêtres. Merci, N'Diaye Djata, I da Saya Ye.

En ce jour où le silence nous pèse, où les cœurs sont en deuil, je prends la parole, chargé au nom de notre famille - de Bongourou à Kayes, jusqu'à Bamako - pour te rendre un dernier hommage.Et te dire l'indicible.

Bah… te rends-tu compte, de là où tu nous regardes, du vide immense que tu nous laisses ? Jamais je n'aurais imaginé que ma première grande prise de parole serait un adieu à toi, mon père. Je ne pourrai jamais égaler ton éloquence, mais je te promets de parler avec le cœur, comme tu m'as appris à vivre.

Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un. C'est à Dieu que nous appartenons, et c'est à Lui que nous retournons.

Mesdames, Messieurs,

Famille, amis, frères et sœurs,

Bah n'était pas seulement un homme d'engagement - politique, social ou culturel- il était un pilier, une source de lumière et d'amour dans notre maison.

Notre mère, Assa comme il aimait l'appeler ainsi, sa précieuse compagne de toujours, n'était pas juste une partenaire : elle était son amie, sa confidente, sa complice. Ensemble, ils ont affronté les tempêtes de la vie, main dans la main, unis comme peu savent l'être. Bah la vénérait. Et ceux qui les regardaient ne pouvaient qu'admirer ce qu'ils formaient ensemble : un foyer plein de chaleur, de respect, et d'amour.

Bah était un père comblé, un grand-père profondément heureux.

Nous, ses enfants, étions le centre de son univers : de notre regrettée sœur Maïmouna Baye, à Abdoulaye et Jam et moi Fatou, l'homonyme de sa mère.

Il nous a regardés grandir avec fierté, nous accompagnant avec douceur, toujours présent sans jamais peser.

Ses petits-enfants étaient, pour lui, des joyaux. À plus de 77 ans, il nous disait, avec une sérénité émouvante, qu'il ne demandait plus rien à la vie qu'il l'avait déjà bien vécue, entouré de ceux qu'il aimait. Bah avait un amour profond et indéfectible pour ses frères et sœurs.

Pour lui, la fratrie, c'était un sanctuaire.

À mes oncles, à mes tantes, il a toujours offert son écoute, son épaule, et son cœur. Il les a aimés d'un amour loyal, sincère et profond. Et jusqu'à son dernier souffle, il a continué à croire en la force de l'unité familiale.

Bah, c'était aussi un homme de tradition khassonké, profondément enraciné dans les valeurs ancestrales : la solidarité, la dignité, l'honneur.

Il était cette mémoire vivante, cette sagesse que l'on trouve dans les contes, dans les proverbes transmis à la veillée, dans le regard silencieux des anciens.

Aujourd'hui, Bah laisse un vide immense, mais aussi un héritage vivant.

Son nom, son rire, son engagement, font désormais partie de l'histoire de Bongourou, de Kayes, et bien au-delà.

Parmi ses dernières volontés, il y avait ce désir : faire un grand tour, de Kayes à Bongourou, puis jusqu'au Jolof, à Saint-Louis. Nous irons, Bah. Nous ferons ce voyage pour toi. Et sur chaque route, à chaque étape, ton nom sera prononcé avec respect et amour. Bah n'a jamais couru après les titres, les honneurs ou la reconnaissance.

Son bonheur était authentique, profond et simple.

Il nous a appris que la richesse véritable, c'est l'amour, la famille, et le respect des autres. Tu n'as jamais voulu être un héros, mais pour nous, tu es un modèle.

Un exemple de courage discret, de bienveillance profonde, de sagesse tranquille.

Tu étais là pour les oubliés, les blessés de la vie, les opprimés, sans jamais hausser la voix, mais toujours avec fermeté. Tu n'as jamais fermé ta porte à personne. Tu as toujours lutté contre l'injustice, parfois au prix du silence, parfois au prix du sacrifice.

Nous, ta famille, tes enfants, tes petits-enfants, tes compagnons de route,nous continuerons d'avancer, portés par ton héritage. Et le plus bel hommage que nous puissions te rendre, Bah, c'est de vivre chaque jour selon les principes que tu nous as transmis. Comme tu aimais le dire : "Personne n'est parfait, mais il faut être Juste".

Alors pour finir, il n'y a qu'un seul mot : Merci. Merci, Bah.Merci d'avoir été ce mari aimant. Ce père exemplaire. Ce frère irremplaçable. Ce pilier pour les plus démunis.

Merci, Ndiaye Djata, une fois encore, pour tout.

Va en paix, cher père.

Tu as accompli ta mission.

Nous ne t'oublierons jamais".

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