Direction régionale des impôts de Ségou : Responsabilité, loyauté et dignité au service du fisc
La région de Ségou occupe une place importante dans le dispositif fiscal malien. Elle constitue une grande pourvoyeuse en recettes, et par-delà, l'un des piliers de l'économie nationale puisqu'il s'agit d'une zone industrielle, commerciale et agro-sylvo-pastorale.

La nomination d'un homme de sérail de la trempe d'Oumar Kéïta procède de cette situation. Honnête, travailleur et sérieux, il connaît du bout du doigt l'admiration fiscale régionale et locale.
Il faut d'abord savoir que le système d'imposition au Mali est basé sur la déclaration laquelle permet aux titulaires de déclarer librement leurs chiffres d'affaires et revenus aux fins d'être imposés. Il s'agit de payer les impôts, droits et taxes que le législateur estime devoir au trésor public.
C'est pourquoi la fiscalité se définit comme l'ensemble des règles de lois et de pratiques régissant la perception des impôts et des taxes par l'administration fiscale. Au Mali, le taux de l'impôt synthétique est fixé à 3% du chiffre d'affaires annuel hors taxe. Il se paye au plus tard le 31 mars de l'année. Mais certaines entreprises peuvent bénéficier de l'exonération pour la première année civile d'activité.
A Ségou, quatrième région administrative de notre pays, nos investigations menées sur certaines pratiques ont révélé des incohérences et des indélicatesses. Mais, il semble sincèrement que le directeur régional des impôts de Ségou avaient, déjà, des soupçons sur des dossiers qui ne respectaient pas l'orthodoxie fiscale dans la cité des balanzan. Il ressort des propos des commercants qu'Oumar Kéïta était attentionné sur ces cas et était un sujet averti sur la "perméabilité" de certains agents sur le terrain. Pour A.D, le pot-aux-roses a été découvert...
Or, les engagements de la DGI concernant les normes de service sont stricts et sans détours. Mieux, ces normes sont actualisées.
Le Directeur reste attaché au secret professionnel et aux plans stratégiques et opérationnels de l'institution fiscale. Quelle loyauté !
Aujourd'hui, les fraudes à la loi fiscale sont nombreuses aussi bien à Ségou que dans les autres capitales régionales.
A titre illustratif, nous avons approché un contribuable détenteur d'un parc automobile dans la capitale des balanzan. Celui-ci a vanté la grande capacité d'écoute du directeur régional et sa diligence des dossiers pour renflouer les caisses de l'Etat dans la loyauté et la plus grande responsabilité. Ce propriétaire de parking que nous appelons, ici, "Binadjan" avait pour habitude de payer 30.000 FCFA par an aux impôts. Or il disposait des véhicules dont la valeur marchande unitaire dépassait chacun 5 millions de FCFA. C'est l'interlocuteur lui-même qui nous a expliqués en dévoilant sa fraude. "C'était émouvant et lui-même moralement atteint", pouvait-on constater, arguant, qu'effectivement, il donnait des pots-de-vin à des agents de terrain. Il a ensuite expliqué comment Oumar lui a expliqué la loi régissant la matière. Il nous a informés avoir payé une grande somme aux impôts l’année qui a suivi tout en promettant de ne jamais frauder encore afin d'aider son pays.
Voilà pourquoi la direction générale des Impôts de Ségou a initié une session de formation à l'endroit des opérateurs économiques de cette circonscription administrative en février dernier. Et c'est la raison pour laquelle Oumar Kéïta bénéficie de la confiance du ministère des Finances et surtout de la direction générale des Impôts.
Il a aussi instruit à differents contribuables de ne payer d'autres frais que ce que les lois et règlements permettent ou commandent afin d'éviter des derives comme comme les prix d'essence ou frais de colas qui portent les germes de la corruption.
Issiaka Sidibé
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