Crise sécuritaire au Mali : Seydou Badian KOUYATE appelle à l’union sacrée

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A quelques encablures des élections de 2018, les terroristes montent le ton. Ils sont fréquents et violents au Nord et au Centre du pays. Ces différentes localités semblent échappées au contrôle de Bamako. C’est dans ce contexte que l’écrivain, l’un des acteurs de l’indépendance du Mali, Seydou Badian KOUYATE se prononce sur la situation qui prévaut. A cet effet, il a invité la presse à son domicile. Devant celle-ci, M. KOYATE a tout d’abord proposé de surseoir aux élections de 2018. Ensuite, il ajoute ” à la place de ces élections, je propose une union sacrée du pouvoir et de l’opposition parce que le terrorisme ne fait pas de distinguo, c’est-à-dire il ne choisit pas sa victime mais il frappe de tous les côtés, personne n’est à l’abri.  Il faut que l’opposition et le pouvoir s’engagent dans la voie d’une union sacrée afin que chacun s’implique et considère que la situation le concerne, l’intéresse. Quand je dis opposition, je parle de chacun des opposants présents dans toutes les régions. Il est temps de prendre conscience de la situation dans laquelle nous vivons “

 

Le vérificateur général à la primature :

Yèlèma s’estime cibler par l’enquête

Le VGAL Amadou Ousmane TOURE et son équipe mènent présentement une enquête à la Primature. Cette enquête, selon le VGAL, vise à vérifier la gestion des quatre Premiers Ministres sortants qui sont Diango SISSOKO, Oumar Tatam LY, Moussa MARA et Modibo KEITA. Mais, le Bureau Politique National (BPN) de Yèlèma voit une main politique derrière cette enquête. Il estime que cette enquête du VGAL est purement politique. Et vise ainsi à empêcher le président de Yèlèma Moussa MARA, ancien PM de se présenter aux élections prochaines. ” C’est une manière de briser l’avenir de notre président, Moussa MARA “, s’exclame le BPN Yèlèma. Aussi, le BPN affirme que le RPM et son élu à la magistrature suprême mettent tout en œuvre pour entacher leur président. Pour illustrer, l’ancien membre de la CMP s’appuie sur la plainte d’un élu de la commune IV et celle concernant les inondations.

En tout état de cause la primature n’est pas la première institution vérifiée par le bureau du VGAL et le président de Yèlèma n’est pas non plus le seul visé par cette enquête.

Yacouba TRAORE

 

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