Ahmed Diané Séméga hier à l’issue de la rentrée politique à Kati : «J’ai prié mon aîné Hamed Sow de ne plus parler de moi dans les journaux»
Dans son intervention devant une salle de conférence du Conseil de cercle de Kati, pleine comme un oeuf, le président du PDES, Ahmed Diané Séméga, s’est félicité de la forte mobilisation et l’accueil enthousiaste dont ont fait l’objet lui-même et la forte délégation qui l’accompagnait.
«Je suis véritablement impressionné par la grande mobilisation et la détermination des uns et des autres pour cette rencontre. Surtout que la décision de tenir cette rencontre n’a été prise qu’avant-hier soir...Je félicite mon aîné Modibo Babo (le Coordinateur du PDES dans le cercle de Kati, NDLR) pour le travail qu’il abat». iI a salué cette réactivité des militants et sympathisants du PDES à Kati.
Répondant aux propos du président d’honneur du parti, Hamed Sow(dans une récente interview dans un journal de la place), relatif au fait que le président du PDES «ne peut et ne doit être candidat à l’élection présidentielle de 2012», Ahmed Diané Séméga sera on ne peut plus clair. «J’ai prié mon aîné, le président d’honneur Hamed Sow de ne plus s’exprimer dans les journaux me concernant. Si des journalistes lui posent des questions ralatives à ma carrière politique, je souhaite qu’il les renvoient à moi et je leur répondrai...».
A propos des sollicitations exprimées par certains intervenants tendant à faire de lui le porte-étendard du parti, Ahmed Diané Séméga dira qu’il est foncièrement fidèle au président ATT, puisque le PDES se réclame son héritier. Le parti ne fera rien si cela n’est pas conforme à la volonté du Chef de l’Etat. Le PDES attend des consignes du président de la République pour se déterminer par rapport aux élections générales de 2012 et notamment la présidentielle du 29 avril.
Pour Ahmed Diané Séméga, la priorité actuelle est à l’implantation du parti, la mobilisation de ses militants et militantes à aller se faire inscrire sur les listes électorales et à se mobiliser pour voter oui au prochain référendum constitutionnel. «Il n’y a pas lieu de s’entredéchirer à propos de l’élection présidentielle à venir», a-t-il indiqué.
Il a appelé à l’unité, à la cohésion au sein du parti. «On gagne une élection avec un ensemble de militants, avec le parti. On ne peut pas gagner une élection quand le parti est divisé. un parti, c’est pour conquérir le pouvoir, mais ensemble, uni et fort. Dieu merci, nous ne sommes pas divisé. Le parti n’est pas cassé comme les journaux essaient de le faire penser. Il est vrai qu’il y a des divergences; il y a des problèmes, des discussions houleuses; mais le parti progresse. Quel parti n’a pas de divergences en son sein?».
Bruno Djito SEGBEDJI
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