Il faut le dire ! Soutenir le « Végal »

Pendant que les défenseurs acharnés de l’accord d’Alger font la pluie et le beau temps sur le petit écran pour  une apologie parfois maladroite de la paix (un ersatz de porteur d’uniforme va jusqu’à se débarrasser de son arme - moyen nécessaire à l’accomplissement de son serment de défense de l’intégrité du territoire -) pour une hypothétique paix, un homme et son équipe travaillent à renforcer le pays. Il s’agit du Vérificateur général et de ses collaborateurs qui sont en train de donner un bon de pied dans la fourmilière de la corruption et de la délinquance financière.

Hélas ! Nul n’a encore jugé utile de les encourager ou de soutenir leurs actions qui visent clairement à mettre hors d’état de nuire les vrais ennemis du peuple, c’est-à-dire ceux qui n’ont de pensée, d’amour et de pitié que pour eux-mêmes et leurs petits cercles restreints de parents ou de laudateurs. Un confrère a parlé de moins de 1500 individus sur 13 millions d’âmes qui s’accaparent illicitement de la richesse nationale.

Pourquoi nos partis, nos économistes, sociologues et politologues, notre société civile, nos artistes… aiment tant parler de guerre et paix souvent de manière inappropriée et se laissent gagner par la surdi-mutité lorsqu’il s’agit de défendre les deniers publics ? L’action du « Végal » ne contribue-t-elle pas à renforcer la lutte contre la pauvreté dans laquelle tout le monde se dit pourtant engagé ? S’il y avait une juste répartition de la richesse nationale aurions-nous encore affaire à une rébellion au nord ? Voilà pourquoi il faut soutenir le BVG. Avons-nous encore prêché dans le désert ?

A. M. T.