Le Mali demande formellement une intervention de la Cédéao
5 Sep 2012 - 03:08
5 Sep 2012 - 03:18
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Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, demande une intervention des forces militaires de l'Afrique de l'Ouest pour reconquérir le Nord du pays aux mains des islamistes, a déclaré mardi à Ouagadougou le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean Felix-Paganon.
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Pr Dionkounda Traoré, Président de la République par interim[/caption]
"Cette journée a été marquée par un développement significatif puisque nous venons d'Abidjan où le président Alassane Ouattara (président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) nous a informé que le président Traoré a formellement adressé une requête à la Cédéao pour apporterune contribution de nature militaire pour la stabilisation du pays et surtout à la reconquête du Nord", a indiqué Jean Felix-Paganon, qui revenait d'Abidjan où il avait rencontré le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao. "Il s'agit là d'un développement important dont nous avons examiné avec le président (du Burkina Faso Blaise) Compaoré les développements possibles", a ajouté devant la presse Jean Felix-Paganon.
La Cédéao s'est déclarée prête à envoyer au Mali une force de quelque 3 300 soldats, dont les contours restent flous, mais souhaite obtenir un mandat de l'ONU pour ce déploiement, qui dépendait en outre d'une demande officielle des autorités de transition maliennes. Celles-ci avaient jusqu'à présent refusé l'envoi de troupes étrangères sur le territoire malien.
Mais la situation a changé sur le terrain avec la prise sans combats le 1er septembre de la ville stratégique de Douentza, dans le centre du pays, par le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes extrémistes armés contrôlant depuis cinq mois le vaste Nord.
Kidal, Gao et Tombouctou, les trois régions administratives composant le nord du Mali, sont tombées il y a cinq mois aux mains du Mujao et d'autres groupes armés, dont des rebelles touareg et djihadistes liés à Al-Qaida. Les islamistes ont ensuite évincé leurs ex-alliés touareg et contrôlent désormais totalement le Nord.
Le Monde.fr avec AFP |

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john polomoi je m'adress a l'ecobank je suis étudiant en droit 2 annee et j'ai eu un serieux probleme avec mes carte13 ansRépondreLike (0)
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SikoroleyTout le problème du nord se resume à Cheik Modobo et Sanogo.Hier on parlait d'ATT. ATT est parti.Le problème persiste.Donc en unmot les maliens de nature aiment la nouveauté.Ce qui se dessine maintenant c'est se maintir au pouvoir en faisant trainer les choses.Et dans cet excercice Cheik Modibo est affiché et sanogo invisible.Dioncounda et son gouvernement vont faire plus 3ans sans pouvoir resoudre la crise du nord.Leurs stratégies, c'est d'avenimer les choses alors que tout est faut.13 ansRépondreLike (0)
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TIEFING DABOS'il vous plait;il est temps qu'on doit se dise la vérité entre nous les frères malien et a friquais.CE n'est pas l’esprit de partages et de d’intérêt qui pourront nous aider pour trouver une solution à notre problème.13 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSANE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ Bonjour, Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place. Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place. Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré. Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme. Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali. Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose. Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU. Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ? La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison. A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous. COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION. LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN. Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA EXPERT TIC ET GOUVERNANCE Email: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr13 ansRépondreLike (0)
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GARANKOPire qu’une tautologie si nous nous évertuons encore à diagnostiquer les maux de notre pays, le Mali, dont nous nous réclamons sans cesse en évoquant des hommes et des femmes illustres du passé. Les maux sont connus, cernés et ciblés ; seulement, ceux qui devaient ou doivent les éradiquer depuis, se plaisent et en font une source pour parvenir, se maintenir, voire se succéder. Il est nécessaire d’avoir une vision claire et proposer des remèdes à court, moyen et long termes aux maux endémiques relatifs à : - L’insécurité au Nord du Mali, - La Démocratie et l’autorité de l’État, - L’école malienne, - La santé, - L’agriculture et la commercialisation des denrées, - Le commerce, - La circulation routière et le transport, - La sécurité urbaine et interurbaine, - La communication : les médias, - L’élection présidentielle. Nous retiendrons une fois pour toute que l’essor d’un pays, comme le nôtre, repose sur les domaines suivants : - L’unité répondant à la devise de notre nation : Un Peuple – Un But – Une Foi ; - L’appel de notre hymne national qui en dit plus ; - L’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche - L’éducation avec une politique éducative qui débouche sur l’emploi des meilleurs, voire une façon de cultiver l’excellence dont on parle tant ; - La santé par le développement des centres et surtout le recrutement des médecins, infirmiers et autres techniciens ; - La sécurité de l’intégrité territoriale, de la société civile, par le recrutement et la formation militaire avec les moyens adéquats. Le combat à engager illico presto consiste à dépêcher les moyens logistiques, l’armement nécessaire, les hommes sur les terrains des opérations avec les mesures d’accompagnements. - Ne plus négocier la paix avec les touaregs rebelles appelés à tort bandits armés. Une rébellion ne se négocie pas, elle se mate. - Ramener, le plus vite que possible, les officiers connus de tous avec l’armement nécessaire et les hommes valeureux pour juguler cette crise. - Arrêter de distribuer l’argent du contribuable malien aux apatrides, aux revenants, aux barbares. - Récupérer les armes et les engins de ces revenants qui d’ailleurs ne sont pas tous des maliens. - Favoriser le retour et la sécurité des réfugies maliens non impliqués dans la rébellion du nord. - Restaurer rapidement l’autorité de l’État à tous les niveaux ; - Rencontrer les différents syndicats des travailleurs du Mali, leur expliquer et les inviter à surseoir à tout mouvement pouvant freiner la marche vers la restauration de l’autorité de l’État ; - Lutter contre l’incivisme, l’absentéisme, la gabegie, la corruption, la vénalité dans tous les secteurs étatiques et économiques, en prenant des sanctions conséquentes et pas des moindres ; - Procéder à la vérification des Attestations, des Brevets, des Certificats et des Diplômes scolaires dans tous les services et au sein des Forces Armées et de Sécurité ; - Arrêter la distribution de galons au sein des Forces Armées et de Sécurité ; - Arrêter le favoritisme, le népotisme lors des recrutements dans l’armée, à la police, à la gendarmerie etc. - Décider de l’existence d’une seule Fonction Publique de l’État qui gère tous les travailleurs ; - Favoriser et promouvoir le recrutement des jeunes dans le secteur privé et par les privés qui doivent les inscrire à l’Institut de Prévoyance sociale (INPS) ; - Amener tous ceux qui ont dilapidé les biens de l’État, à payer ; - - Revoir la pertinence du nouveau découpage administratif par rapport à l’existant13 ansRépondreLike (0)
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nonalinertie1) C’est drôle certaines argumentations. Prétendre que l’arrivée de troupes étrangères serait toujours un échec n’est qu’une vue de l’esprit. Toute activité humaine a sûrement des inconvénients, mais pas forcément un échec : et la France de 1945 ? Et contre le dictateur Kaddafi ? Contre le dictateur Idi Amin Dada ? Et les actions communes contre les terroristes du Seigneur ? Et au Liberia ? Et en Sierra Leone ? Et en RCI ? Depuis plus de 50 ans d’indépendance, la CEDEAO n’est jamais venue régler les questions de sécurité du Mali. Que les militaires maliens cessent de prendre leurs compatriotes pour des bébés. Si l’armée malienne peut libérer le pays seule, elle n’a qu’à le faire. Sinon, elle n’a pas à poser des conditions à ceux qu’elle quémande. En tout cas, ces soldats saisis de peur panique à la vue de barbus (ce sont des faits et cela dure depuis plus de 5 mois), ne peuvent pas continuer à s’opposer à l’arrivée des troupes de la CEDEAO et continuer à se barricader à Bamako en compromettant le développement et la sécurité du Mali, de ses voisins, voire du monde. PARCE QUE CETTE ARMEE A COMME SOUCI ESSENTIEL DE PRESERVER SON POUVOIR ARBITRAIRE DES ARMES QU’ELLE EXERCE SUR LES POPULATIONS DU SUD MALI, TYRANNIE QUE L’ARRIVEE DE TROUPES ETRANGERES MENACERAIT. Tous les jours, depuis 5 mois maintenant, de la part des militaires maliens, les faits sont: salaires gratuits, alcools, drogues, filles, grosses cylindrées, vols, saccages des biens de l’Etat, arrestations arbitraires (même de marabouts !), coups de bottes, de crosses et de marteaux infligés au civils désarmés du Sud Mali, opposition avec insulte du Président traité d’irresponsable sur RFI. Au même instant au Nord Mali, ce sont: vols, viols, enlèvements, flagellations, profanations, assassinats et trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…). Que d’entreprises qui ferment avec son corollaire de jeunes en chômage qui iront probablement grossir le rang des bandits armés, que mort du tourisme, que nomades notamment de touaregs à l’exil, que sautereaux qui pointent à l’horizon, que choléra à Gao. Est-ce cela la fierté malienne, l’orgueil malien, le nationalisme/chauvinisme malien ? 2) Mais tristement, ATTENDANT STOIQUEMENT LES REACTIONS DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, LES PARTIS POLITIQUES ET AUTRES ACTEURS CONSCIENTS ne font pratiquement rien pour défendre la nation en danger : des communiqués laconiques des partis politiques, quelques tressautements du COREN, des stades remplis par le HCI pour prier pour la paix. VOUS NE POUVEZ PAS ENTRER DANS UN GOUVERNEMENT ET NE PAS ETRE COMPTABLE DE SES RESULTATS. C’est pourquoi le gouvernement est obligé de REAGIR face à l’inertie des militaires, ou DE DEMISSIONNER. MAIS AUCUNE PROTESTATION VIGOUREUSE COORDONNEE DES ACTEURS CONSCIENTS DE LA SOCIETE PAR DES MARCHES DE MASSE, DES SITTINGS DE MASSE, DES GREVES NATIONALES, DES JOURNEES DE VILLE MORTE, CONTRE L’OPPOSITION STERILE DE L’ARMEE MALIENNE. 3) Quant aux brigades d’autodéfense qui font leur travail GRATUITEMENT, bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, ELLES DOIVENT SIMPLEMENT ETRE ENCADREES PAR L’ARMEE, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. Seules les brigades d’autodéfense, utilisées avec succès par l’armée malienne dans un passé récent au Nord, pourront se protéger du harcèlement par les bandits armés de villages et villes dégarnis...13 ansRépondreLike (0)