La deuxième partie du projet de loi de finances 2020 a été débattue hier par les députés de l’Assemblée nationale qui avaient, auparavant, décidé de renvoyer à la prochaine session la plupart des projets de loi inscrits à l’ordre du jour. Tout comme la première partie, cette seconde partie du projet de loi de finances 2020 était défendue par Mme Barry Aoua Sylla, ministre déléguée auprès du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, chargée du Budget.
Pour rappel, lors de l’examen de la première partie de la loi de finances 2020 par les élus de la Nation, le 5 décembre 2019, il est ressorti que pour le budget 2020, les recettes sont arrêtées à 2181,828 milliards Fcfa et les dépenses à 2604,568 milliards Fcfa.
Ce budget présente donc un déficit global de 422,740 milliards Fcfa contre 333,068 milliards Fcfa dans le budget d’État rectifié de 2019. Comme d’habitude, ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor.
Après l’examen de la première partie, les députés étaient à nouveau réunis pour l’examen de la deuxième partie consacrée aux moyens des politiques publiques ou encore les programmes et dotations financières par ministères, institutions et organismes personnalisés.
À cette occasion, le président de la commission des Finances, de l’économie, du plan et de la promotion du secteur privé de l’Assemblée nationale, Abdine Koumaré, a indiqué que concernant l’exercice budgétaire 2020, le Document de programmation pluriannuelle des dépenses et projet annuel de performance (DPPD-PAF) repartit le montant des crédits de 2.604,567 milliards Fcfa entre 148 programmes déclinés en 337 actions, en 468 objectifs et 1.144 indicateurs de résultats.
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