Pouvoir-opposition : L’Erreur de casting de Koulouba

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A l’opposition, on ne parle plus de tergiversations du pouvoir à s’ouvrir au dialogue mais plutôt d’une mauvaise foi. Non contents de ne pas être écoutés, les opposants projettent ainsi de  prendre la rue enfin, dès le 23 avril 2016 pour dire haut ce qu’ils pensent de la gouvernance actuelle du régime en place qui aurait pu faire l’économie de certaines dérives. La récente loi créant les autorités intérimaires au nord du pays fait partie de ces dérives-là.

Si le pouvoir malien a fini par s’ouvrir au dialogue avec les ex-rebelles de Kidal, les lignes bougent difficilement avec les partis de l’opposition qui sont obligés de sortir les griffes pour se faire entendre. Sur bien de sujets concernant la vie de la nation, les opposants désapprouvent les méthodes du régime IBK qui n’a pas su rassembler au-delà de son camp pour sortir le pays de l’impasse.

Ce qui est clair, un cadre de dialogue aurait évité au gouvernement d’affronter l’opposition au moins sur le cas des autorités intérimaires, ces nouveaux pouvoirs offerts aux groupes armés sur un plateau d’argent. La plainte déposée par l’opposition contre la loi en question montre à quel point les opposants sont déterminés à croiser le fer avec le pouvoir lorsque l’avenir de la nation est en danger par la faute du seul gouvernement.

L’impossibilité d’un dialogue fécond entre le pouvoir et l’opposition procède en fait d’une « erreur de casting » de Koulouba.  Tout comme il s’est résolu à dialoguer avec des rebelles armés, IBK aurait du faire violence sur lui-même, en écoutant l’opposition. Cette dernière lui suggère des concertations nationales sur l’accord d’Alger avant toute autres choses. Ces concertations auraient eu l’avantage d’aplanir de nombreuses divergences sur le contenu de l’accord dont l’application butera contre d’autres difficultés.

Qu’auraient coûté les concertations nationales au gouvernement ? A priori rien, sauf qu’elles auraient abouti à l’ouverture d’une période transitoire amenant toutes les forces vives aux affaires. Pourtant, majorité, ex-rebelles, groupes d’auto-défense, société civile et opposition sont tous d’accord que l’union sacrée est plus que jamais nécessaire.

En attendant, de chaudes empoignades sont en perspective entre les Maliens au sujet de l’application de l’accord d’Alger. Déjà, c’est toute la majeure partie des populations du nord, celles qui n’ont pas pris les armes, qui sont opposée aux autorités intérimaires. Et des sujets qui fâchent comme le statut juridique de l’Azawad pourraient diviser davantage.

Soumaila T. Diarra

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22 COMMENTAIRES

  1. Ces opposants font bien de quitter le cadre de concertation établit par le gouvernement car ils n’y ont pas d’importance. Toujours des scandales pour la moindre bêtise et vous voulez que ces gens apportent quoi au développement du pays si ce n’est des embrouilles ?
    L’opposition même est souvent à la base des différents scandales fictifs qui secouent toujours la société malienne car ils n’ont pas de preuves de ce dont ils parlent. Comment peuvent-ils aider à la résolution des problèmes de notre pays ?

  2. L’attitude l’opposition ces jours-ci se comprends aisément. Au niveau de la mise en place des autorités intérimaires; elle a boycotté le projet de loi simplement parce qu’elle suppose que cela va détruire ses bases mais quand on est sûr de sa popularité cela ne doit pas être un problème et c’est cette même situation qui motive leur refus de participer aux discussions sur l’organisation des élections locales parce qu’elle est en manque de popularité. Il n’y a pas d’autres justifications. Comment cette opposition peut mettre en avant ses intérêts au détriment du retour de la stabilité politique?

  3. De nos jours nous pouvons tous constater que ce sont les opposants qui manquent de responsabilité et font de la fuite en avant en faisant obstacles à tout ce que le gouvernement décide de faire. Il faut que le gouvernement puisse les écarter de la gestion des affaires et faire avancer les choses. Ils rentrent dans la tergiversation car ils n’ont rien à dire.

  4. La démocratie est le meilleur modèle de gouvernance qui existe car il permet de prendre en compte les aspirations de toutes les couches de la société mais vu les agissements des politiques surtout des opposants on se demande si les états africains sont prêts pour le jeu démocratique. On peut être dans l’opposition mais quand il s’agit de la nation on doit tous regarder de manière objective dans la même direction mais ce n’est pas le cas avec nos opposants qui ne voient que leurs intérêts pour lesquels ils sont prêts à employer tous les moyens.

  5. Cette opposition après avoir échouée à tous ces coups fourrés du mois de mars se lancent dans une autre campagne de déstabilisation du pays. J’ai mal au cœur quand je vois ces personnes qui prétendent aimer ce pays et défendre nos intérêts communs se lancer même dans des actions qui ne nous profitent guère. Pendant que l’on prends des dispositions sécuritaires pour répondre à la menace terroriste; c’est le moment que des personnes choisissent pour organiser des marches afin de pouvoir semer le désordre. Le pouvoir dans notre pays ils pourront l’avoir mais seulement dans les urnes car nous n’accepterons jamais des coups d’états dans notre pays.

  6. C’est à tout a fait normal qu’il y ait une opposition dans un régime démocratique afin de critiquer et faire des propositions pour permettre l’essor du pays à tous les niveaux. Mais force est de constater de nos jours que nous sommes de plus en plus déçu de notre opposition qui ne cherche qu’à mettre ce pays à feu. Après avoir été à la base des problèmes que nous connaissons aujourd’hui; elle est celle qui trouve tous les moyens pour rejeter sans aucune analyse toutes les propositions faites par les autorités en place. Qu’ils arrêtent ce genre de comportement qui ramène toujours notre pays en arrière pendant que nous avons besoin de le tirer vers le haut.

  7. Ces opposants ne sont que des irresponsables qui sabotent toujours les actions du gouvernement.C’est parce que le gouvernement les concerte qu’ils se font le malin plaisir de dire et de faire du n’importe quoi.Je pense qu’il ne faut pas les associer dans les prises de décision de notre pays.

  8. De toute les façon notre opposition telle qu’elle se comporte est semblable aux ennemi de la paix dans notre pays.Les autorités intérimaires est une une disposition spéciale et non définitive.Je vois donc pas où se situe le problème dans cette loi.

  9. L’opposition quitte le cadre de concertation entre la majorité présidentielle et la dite opposition.Je pense que cela n’est pas très sage de sa part.On ne résout pas les problèmes en étant ailleurs outre que le lieu de la prise de décision.Comme on le dit une décision prise derrière toi est contre toi.L’opposition doit pourtant le savoir.

  10. L’opposition malienne s’est mise toujours au travers des actions susceptibles de faire avancer le pays.C’est pourquoi elle tient des propos aussi ignorants qu’irréels.Cette loi a été votée par l’assemblée nationale et sera mise en oeuvre pour le bien être de notre pays.

  11. Je pense que l’opposition n’appelle pas à la concertation nationale mais plutôt à la haine et à la violence. Le gouvernement ne fait rien sans que la population ne soit imprégner de la situation, nous sommes dans un État démocratique avec le régime le plus démocratique que le pays n’est jamais connu.

  12. L’opposition s’acharne sur tous et de rien, il critique tout et finissent très souvent par nous raconté du n’importe quoi. L’opposition n’est pas forcément le rival direct du régime mais c’est un autre organe non gouvernemental qui voit sous un autre perceptive le fonctionnement et qui apporte surtout sa contribution de la manière sensée dans la contribution du pays mais l’opposition malienne est très différente de cela.

  13. les partis politiques de l’opposition républicaine et démocratique ont boycotté cette rencontre tout en quittant la salle, ce n’est pas ainsi qu’on pourra trouver des solutions aux multiples crises dont travers le pays. Si l’opposition est aussi patriotique qu’elle le prétend elle devrait rester dans la concertation du ministère de l’Administration territoriale pour défendre ses idées.

  14. Ce ne sont pas la perturbation de la stabilité accompagné des marche qui sera la solution. L’opposition malienne agi chaque d’une manière déraisonnable dans la politique malienne, l’opposition peut se faire entendre sans perturbé la stabilité de ce pays.

  15. Je demande à l’opposition malienne, l’opposition n’est pas forcement de la banalité. L’opposition se fout de la population malienne, elle nous prend pour qui parce qu’à chaque fois, c’est eux qui viennent nous raconte du n’importe quoi.

  16. La loi sur les autorités intérimaires n'est pas du tout une dérive mais une solution à l'instabilité et à l'insécurité. La mise en place ces autorités est un symbole du retour de l'Administration malienne au septentrion.

  17. La loi sur les autorités intérimaires n'est pas du tout une dérive mais une solution à l'instabilité et à l'insécurité. La mise en place ces autorités est un symbole du retour de l'Administration malienne au septentrion.

  18. Une opposition digne de nom n’est pas celle qui boycotte tout dans un pays. Soumaïla Cissé et ses collègues sont dans une logique de boycotter tout et rien du régime en place. Ils sont en train de mener leur combat pour les élections présidentielles de 2018. Ceci a été de la folie de boycotter la concertation. Malgré tous ses actes bidons, elle veut maintenant aller à une marche le 23 avril pour déstabiliser le pays d’avantage.

  19. Cette marche n’aura pas lieu. Le pays est secoué par une situation d’insécurité et est en train de retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation nationale. S’il faut que l’opposition, qui est censée accompagner le gouvernement avec des critiques et/ou des propositions dignes et loyales, organise des marches contre le régime en place, je crois que cela est un acte irresponsable de sa part.

  20. Soumaïla et ses collègues opposants qui ont refusé de voter la loi sur les autorités intérimaires ont tout d’abord fait preuve d’incapacité en quittant la salle lors des votes. Donc ce fait je pense que cette opposition incapable ne peut pas dénoncer cette loi jusqu’au point de saisir la Cour Constitutionnelle. Et encore ces mêmes opposants ont boycotté le cadre de concertation ministère de l’Administration territoriale et présidents des partis politiques et veulent organiser une marche. C’est vraiment dommage pour le Mali.

  21. Je pense sincèrement que l’opposition est en train de semer de la panique au sein de la population malienne. La situation dans laquelle se trouve le Mali aujourd’hui ne doit pas servir d’occasion à cette opposition pour l’organisation d’une telle marche. La loi sur les autorités intérimaires est une disposition de l’accord de paix issu du processus d’Alger. Donc je crois qu’elle n’est pas anticonstitutionnelle.

  22. J’invite l’opposition malienne à la sagesse et à la responsabilité. Une opposition est avant tout une sorte d’institution politique chargée de certaines tâches dans une république. Elle doit servir de contre-pouvoir mais ne doit pas être une puissance contre le développement du pays. Rendre la tâche difficile au régime actuel revient à rendre le retour de la paix au Mali.

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