C’est sur le slogan « Main dans Main vers la victoire » que les membres de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et l’Union des Mouvement et des Associations pour le Mali (UMAM) ont signé une plate forme d’alliance politique dans la perspective de l’élection présidentielle du 7 juillet prochain. Un mariage auquel personne ne s’attendait dans les milieux politiques. C’est un événement si inattendu et porteur de conséquences qu’il pourrait bouleverser la donne des prochaines élections de juillet.
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Jeamille Bittar[/caption]
Une alliance qui pourrait éventuellement conduire les deux formations politiques vers une fusion. Le document a été signé par l’honorable Younoussi Touré, président de l’URD et Jeamille Bittar, président de l’UMAM. C’était le 20 avril 2013, au Grand Hôtel de Bamako.
Selon l’honorable Younoussi Touré, président de l’URD, aujourd’hui c’est un grand moment politique qui s’inscrit dans l’annale politique malienne, la signature d’une plate forme d’alliance entre URD et UMAM. Pour lui, chaque parti veut jouer sa juste partition avec l’acte posé. « Nous fédérons nos forces pour gagner la bataille de 2013, chaque parti a compris le sens de l’alliance de la politique et les jeux de politique malienne seront braqués sur nous», a-t-il précisé.
Prenant la parole, le président de l’UMAM, Jeamille Bittar dira que le 20 avril 2013 restera dans l’histoire politique malienne. Il a rappelé que « l’année 2012 a été une année de choc avec l’occupation des 2/3 de notre territoire. Dans quelques mois, les maliens auront leur destin à main, pour élire un président de la république et nous avons l’obligation de mettre le meilleur candidat en marche», a-t-il précisé. Il a conclu, «les défis sont nombreux mais n’est pas hors de notre portée, l’espoir de grand changement c’est maintenant ». On sait quel poids politique pèse la formation de Soumaïla Cissé, en vérité le deuxième poids lourd de la scène après l’Adéma dont tout le monde a eu à apprécier l’appétit d’ogre lors des échéances électorales passées. C’est l’URD qui est entrain de tailler des croupières à l’Adéma qui faisait si peur dans ce passé récent, en lui ravissant un nombre appréciable de militants à travers le pays. Quant à l’UMAM de Bittar, il a, cela va sans dire, les moyens de sa politique en nerf de la guerre, comme en ressources humaines abondantes, pour constituer, au moment voulu, une formidable machine électorale et une machine de guerre, pour annihiler toute opposition à la plate forme URD-UMAM.
Lassana