Le lancement des activités de la section Malienne de la Ligue Internationale des Journalistes pour l’Afrique s’est déroulé le samedi 22 juillet 2006 à la Résidence Bouna. La cérémonie était présidée par le chef de cabinet du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies Souda Yattara, en présence de M. Valentin Mbougueng, président du comité international de la ligue internationale des journalistes pour l’Afrique, le président de la section malienne de la ligue internationale des journalistes pour l’Afrique M. Cheickna Hamala Sylla Directeur de publication du quotidien ‘‘Le Républicain’’ , le député Me Demba Traoré et plusieurs de nos confrères et consœurs.
M. Souda Yattara dans son discours dira que « Mon département apprécie toute action tendant à renforcer les capacités des journalistes et à contribuer à l’émergence d’une presse libre. En effet une presse professionnelles et bien organisée est en même de prendre en charge les besoins des journalistes et de combler les attentes des lecteurs et des auditeurs ».
Quant à M. Valentin Mbougueng, il souligne que la ligue est née en juillet 2003 à Paris à la suite d’un double constat : la marginalisation de l’Afrique sur la scène médiatique internationale, et les difficultés pour les médias du continent de s’imposer dans la société informationnelle mondiale pour faire valoir leurs points de vue.
Pour le nouveau Président de la section malienne, M. Cheickna Hamala Sylla : « Notre priorité, c’est d’abord la formation des journalistes pour l’émergence d’une presse crédible et économiquement viable, la défense de la liberté de la presse et des droits fondamentaux. Nous voulons aussi contribuer de manière assidue et efficace aux débats sur la démocratie et les droits de l’homme. Dans ce cadre, la section malienne envisage entre autres activités d’organiser une série de formations pour la professionnalisation des journalistes maliens, des tables rondes et déjeuners de presse sur tous les sujets touchant l’Afrique et particulièrement le Mali». L’aide à la presse instaurée depuis quelques années par les pouvoirs publics est d’un apport appréciable dans l’amélioration des conditions de travail des journalistes, a-t-il conclu.
La LIJAF est une association indépendante. Cette indépendance constitue la condition même de son activité. Elle lui permet de regrouper des journalistes de toutes convictions, de se mettre à l’écoute de toutes les voix et de défendre l’indépendance des organes de presse face aux pouvoirs politiques, économiques et idéologiques. Elle s’est fixée pour objectifs prioritaires de contribuer à sortir la presse africaine de la précarité et du ghetto dans lequel les forces rétrogrades et les grandes multinationales de l’information la confinent, et l’amener par le biais de mutations culturelles, technologiques et déontologiques à jouer son rôle moteur dans la société de l’information en construction.
Elle œuvre à favoriser, développer et promouvoir une information juste, équilibrée et honnête sur l’Afrique ; à défendre la liberté de presse en Afrique. Elle est composée de membres actifs( journalistes titulaires d’une carte de presse), de membres associés (étudiants en journalisme, écoles et institutions de formation au journalisme et à la communication, attachés de presse et chargés de communication), de membres bienfaiteurs (personnes physiques ou morales désirant soutenir les activités de l’association ), et de membres d’honneur désignés par le bureau en raison de services rendus à l’association ou pour leur contribution éminente à l’essor de la presse africaine.
Il faut signaler qu’un bureau de 22 membres pour la section du Mali a été publié dirigé par le président Cheickna Hamala Sylla. Tous les journalistes présents à la cérémonie ont souhaité bon vent au tout nouveau bureau qui vient renforcer les capacités et les précarités des journalistes Maliens.
Yamalou DOLO
Stagiaire