Mali/Avant-projet de Constitution : le président de la Coordination Kel Ansar et Alliés insiste sur la paix, facteur déterminant du développement et la stabilité

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La Coordination Kel Ansar et Alliés (CKAA) a participé, le samedi 12 Novembre, à la conférence-débat organisée par la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) sur le thème : « Avant-projet de Constitution (Avantages et insuffisances) ». C’était au Centre pour la Paix au Sahel de l’imam Mahmoud Dicko.

Animée par Daba Diawara, cette conférence-débat a été l’occasion pour la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et ses alliés de s’imprégner des réalités du contenu de l’avant-projet de Constitution.

Au cours des échanges, le président de la Coordination des Kel Ansar et Alliés, Cissé Oumar Hamama Ansari, a évoqué les acquis de la démocratie qui doivent être impérativement sauvegardés.  Il a rappelé que l’histoire ne doit pas être effacée au profit de l’histoire. « Si l’on reste accroché à l’argent rien ne sera réglé dans ce Pays », a-t-il prévenu. Les réformes constitutionnelles et institutionnelles font certes parties des priorités du Mali mais le plus important reste la paix, qui est un des facteurs déterminants du développement et de la stabilité, a soutenu le président Ansari.

Le président de la Coordination des Kel Ansar et Alliés est revenu sur sa collaboration étroite avec la CMAS. Celle-ci est essentiellement liée à la stabilité, à la cohésion sociale et à la Paix. Il a ajouté que pour lui et la Coordination, la recherche de la paix est un combat de tous les jours pour lequel ils sont engagés.

La participation à la conférence-débat sur l’avant-projet de Constitution organisée par la CMAS est une occasion pour la Coordination Kel Ansar et Alliés d’apporter sa modeste contribution dans la réussite des activités organisées par la CMAS qui est un allié dans le développement de la Nation Malienne.  Cissé Oumar Hamama Ansari a salué et félicité le conférencier pour avoir eu le courage de dire les insuffisances de l’avant-projet de constitution.

Les participants ont eu satisfaction de l’exposé du conférencier. Daba Diawara a insisté sur la non-nécessité d’élaboration d’une constitution, qui, aujourd’hui, n’est pas une priorité pour le Mali.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

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1 commentaire

  1. Il est difficile et très difficile de concocter une nouvelle constitution dans des conditions actuelles que vit le Mali, nous avons accepté la constitution de 1992 parce que nous venions d’une situation plus catastrophique et sans espoir en 1991 après avoir lutté plusieurs mois pour faire tomber un régime dictatorial de 23ans de règne du Général Moussa TRAORE, à cette époque la plupart des maliens avait la même conscience sociale, seule une élite nantie se sucrait avec le régime. Quand l’idée de la nouvelle constitution s’est affichée, elle a eu l’adhésion de tout le monde après la tenue d’un mois d’une conférence Nationale. Aujourd’hui les conditions sont totalement différentes de cette période, il faut tenir que de nos jours nous n’avons pas la même conscience sociale, les maliens sont trop divisés et les intérêts sont trop divergents, dans cette condition, il devient difficile sinon impossible de concevoir une nouvelle constitution. En outre force est de reconnaitre que plusieurs politiciens ayant pris le train de la démocratie en marche sont aujourd’hui dotés de plusieurs moyens techniques pour faire mal et très mal aux jeunes apprentis de la politique qui sont civils et militaires, ces chevronnés de la politique savent comment tirer les ficelles pour foutre le bazar avec eux il ne faut pas jouer aux plus malins sinon ils peuvent détruire à distance, c’est ce qui se passe aujourd’hui. Ce que nous voyons pour le cas du Mali ne donne pas un tableau reluisant pour l’avenir de ce pays car personne n’a confiance à personne, personne ne respecte personne et personne n’écoute personne; avec ça comment construire ce pays? Ce qui est certain, très bientôt, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer car il serait trop tard et les dégâts serons énormes et difficilement bâtissables.

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