½ FINALE DE LA COUPE DU MALI DE BASKE-BALL: L'AS Real crée la surprise en battant le Stade Malien de Bamako

Les ½ finales de la Coupe du Mali de basket-ball se sont jouées les samedi 26 août dans la salle des spectacles du Stade Omnisports Modibo Kéïta. Des rencontres qui ont enregistré...

28 Août 2006 - 13:47
28 Août 2006 - 13:47
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Les ½ finales de la Coupe du Mali de basket-ball se sont jouées les samedi 26 août dans la salle des spectacles du Stade Omnisports Modibo Kéïta. Des rencontres qui ont enregistré une surprise de taille : l'AS Real a, en effet, battu le Stade Malien de Bamako par le score de 56 à 85.
Depuis trois saisons, on n'avait plus vu les Blancs de Bamako battus aussi bien en Coupe du Mali qu'au championnat de première division de basket-ball. Le samedi dernier, les Noirs et Blancs du Real ont décidé de faire mentir tous les pronostiqueurs en dominant de bout en bout leurs adversaires. Les deux équipes, - ce n'est pas un secret pour les connaisseurs de la balle au panier - se respectent et savent se juger à chaque fois qu'elles se rencontrent.
Le Stade Malien de Bamako, fort de son expérience dans les différentes compétitions nationales et internationales, a choisi d'observer le Real avant d'attaquer.
Tactique que les poulains de Zoumana Traoré ont comprise en contrant dès les premières minutes du premier quart-temps. Ils pointeront plusieurs paniers avant que le Stade ne se réveille.
Un réveil qui sera tardif, car à la fin du quart-temps, le Real s'est retrouvé avec une avance de 13 points.
Le second quart-temps a, lui aussi, débuté sur les chapeaux de roue avec des attaques concluantes du n°11 du Real, Wodiouma Samaké.
Le Stade essaiera de sortir la tête de l'eau, en vain. Le n°4 des Noirs et Blancs, Amadou Kaba, dans un grand jour, a récupéré, en l'espace de cinq minutes, plus de dix rebonds sous le panier du Stade. On pouvait aisément comprendre la détermination du Real qui a aussi dominé ce deuxième quart-temps : 69/43.
Revenu après la mi-temps avec, naturellement, une volonté de renverser la vapeur, le Stade Malien de Bamako a butté sur une défense réaliste intraitable. Bassekou Diallo, le n°10 et Baïdy Landomé de l'AS Real, n'ont pas cédé un centimètre carré à leurs adversaires. Amadou Kaba, toujours lui, s'est battu comme un beau diable et s'est même donné le luxe de dunker dans les dernières minutes du quatrième quart-temps.
Désabusés par cette hargne de vaincre des protégés de l'entraîneur Zoumana Coulibaly, les Stadistes ont baissé les bras en ratant les paniers les plus simples. Bien que comptant dans leurs rangs des internationaux et, surtout, le meilleur joueur juniors de l'Afrique, les Blancs de Bamako ont fini le nez dans le plancher : 56/86.
 
REACTIONS
Seydou Diawara, vice- président de la FMBB
"Au vu des matches qui se sont déroulés aujourd'hui, je suis satisfait du niveau de notre basket-ball. Il y avait, certes, l'engagement de part et d'autre, mais la sportivité a surtout prévalu. Il y a eu des surprises lors des rencontres. Ce qui me fait dire qu'il n'y a plus de petites et grandes équipes. Cela démontre aussi qu'il y a une évolution au niveau technique.
Le Real n'a pas été aux play-off, mais il a présenté un jeu meilleur que celui du Stade qui est déjà champion. Côté organisation, rien n'est parfait dans ce monde. Nous cherchons toujours à améliorer nos actions. Si nous avions plus de soutien et plus de sponsors, nous aurions fait mieux que ce que nous voyons ici.
Heureusement que la SOTELMA nous a beaucoup épaulés cette année. Nous demandons à d'autres bonnes volontés de suivre cette voie afin que nous satisfassions les besoins des amoureux de ce sport. Je prends l'exemple du plancher que nous devrons retoucher avant la finale. Pour cela, il faut des moyens"
 
Kaba Kanté, entraîneur du Stade Malien
"C'est un match de demi-finales et toutes les équipes sont favorites. Notre défaite ne m'a pas tellement surpris, car lorsqu'on a débuté le match, certains de nos joueurs ont baissé les bras. Ce qui a rendu la tâche plus difficile. Sincèrement, j'ai préféré perdre aujourd'hui en demi-finales. Cela aurait été plus difficile à supporter si nous avions perdu en finale. Nous sommes champions et je me contente de ce titre".
 
Zoumana Coulibaly, entraîneur de l'AS Real
"Le match n'a pas été facile. Il nous a fallu une semaine de préparation intense pour étudier le système de jeu de notre adversaire. Après un mauvais championnat, nous avons remonté le moral des jeunes, car notre objectif, c'était soit le championnat, soit la Coupe du Mali. Nous avons travaillé dans le blocage du système d'attaque du Stade Malien. Chose qui a fonctionné. Le Stade, par contre, n'a pas pu maîtriser nos attaques. C'est ce qui explique notre domination de bout en bout".
 
Mohamed Salia Maïga, entraîneur du Djoliba Dames
"Nous avons préparé mentalement le match, car nous savions qu'à la sortie du Top 8, nous étions physiquement prêts. Mentalement, parce que les matches de la Coupe du Mali sont plus difficiles. Il y a toujours des surprises. Les filles ont répondu sur ce plan. Nous avons livré un bon match.
Si lacune il y a eu, c'est lors du deuxième quart-temps où nous avons constaté une baisse de régime. C'est pourquoi j'ai fait sortir cinq joueuses et fais entrer mon cinq de départ. Pour la finale, cela m'est égal quel adversaire nous aurons en face. Nous allons mettre tous les moyens que nous avons. C'est la finale et il faut la gagner !"
 
B. Camara, entraîneur de l'AS Police
"Pendant cette saison, je visais les play-off et la finale de la Coupe du Mali. Je peux dire que mon objectif a été atteint. En championnat, j'ai été troisième. Je suis satisfait. Cette belle performance s'explique par la motivation des dirigeants de l'équipe qui nous suivent de près et qui nous mettent dans toutes les conditions. L'année prochaine, nous allons nous préparer pour être dans les play-off et en finale de la Coupe du Mali".

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