Confidentiel : Ecoles supérieures privées au Mali : Le laisser-aller !

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On s’étonne que, du jour au lendemain, des villas précédemment habitées, soient transformées en locaux d’une école supérieure, pouvant délivrer des DUT, des Licences, Masters et Doctorats, etc.
L’histoire de cette “génération spontanée” d’écoles et instituts supérieurs, est très fortement liée à la crise que connaît la plupart des universités classiques. Mais, le comble semble être aujourd’hui atteint.

Mesures de l’Etat face à la vie chère
De la poudre aux yeux !
On se rappelle qu’une commission avait été mise en place par les autorités, en collaboration avec l’UNTM depuis maintenant 7 ans, afin que les prix soient régulièrement contrôlés et stabilisés sur le marché. Mais, hélas ! Ladite commission, mal constituée dès le départ, a fini par exhiber toutes ses limites à travers son incompétence, son manque d’initiatives et sa grande opacité.
Ainsi, la fameuse commission s’est vite fait passer pour une initiative mercantile.
N’y a-t-il pas donc, nécessité de la refonder en recentrant ses missions dans la réalité des faits, afin de mettre un terme à l’anarchie autour des prix.

Trafic de visas
Des artistes aussi !
A défaut de droits d’auteurs, certains artistes ont trouvé une source de revenus : le trafic de visas.
Dans les ambassades, ils (ou elles) se présentent avec des gens qui se font passer pour des danseurs ou des danseuses, guitaristes ou flûtistes accompagnant le chanteur ou la chanteuse qui devrait donner un spectacle à Paris, Londres, New York etc.
Les “faux danseurs” obtiennent ainsi le visa contre 1 ou 2 millions Fcfa et, bien sûr, ils ne reviennent plus au pays.

Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST)
Le  manque de personnel tue le travail
Au centre National de la recherche Scientifique et Technologique (CNRST), rien ne va ! Et pour cause, ici, il manque cruellement de personnel qualifié et il n’y a pas de plan de formation à cet effet. De résultat donc, il n’y a en a point au CNRST.

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9 COMMENTAIRES

  1. Quand la démocratie accouche d’un régime de généraux vauriens

    Un pays s’en sort par la qualité de ses ressources humaines et non pas seulement par ses ressources naturelles.

    En érigeant en mode de gouvernance la médiocrité, l’impunité, le manque de culture du résultat, le clientélisme, le Grin mania, l’injustice, le manque de sérieux et le mensonge, le régime moribond des généraux vauriens a reçu à mettre la corruption, le vol, la dépravation des mœurs, l’incivisme parmi les premières valeurs et pratiques de la société malienne.

    Le résultat se passe de tout commentaire pour une fois je vais laisser l’armée et la guerre du nord en paix. 

    Mes compatriotes s’en occupent suffisamment et j’ai suffisamment parlé sur le sujet pour mériter mon “repli stratégique”.

    L’enseignement supérieur public agonise et enchaine des années sans que certains étudiants puissent être  évalués sinon  suivre des cours.

    Aux grèves à répétition s’ajoute le manque de planification sérieuse pour accueillir une armée de jeunes bacheliers (amphi bombés, gestion calamiteuse des effectifs, magouille de toute sorte, violence physique et notes financièrement et/ou sexuellement transmissibles).

    L’enseignement supérieur privé est le nid d’un laisser aller suicidaire. 

    Dans ces conditions, le milieu scolaire et universitaire ne peuvent  nullement pas produire des cadres et des techniciens valables dont un pays (qui veut réellement se développer), peut compter.
     
    L’incompétence et la médiocrité qui nous envahissent déjà ne représentent que l’avant goût d’une déferlante déconfiture si on ne se ressaisisse pas à temps.

    La justice est tellement impuissante devant les crimes, les délits et autres infractions à telle point que la vraie justice chez nous est en réalité l’impunité. 

    Oui c’est une aberration mais c’est comme ça, une sorte du monde à l’envers.

    Plus quelqu’un vole plus il est apprécié par tous (ses supérieurs, ses collègues, ses voisins, ses électeurs, sa famille…) et plus il a des promotions.

     “Dougabou Den Do”; “A kèra finyé”; “Allah de ya tâ kayé”; “Wili i ka chaise da a mâ”….

    On fait même attention de ne pas les “humilier” du moment où ils sont “chefs de famille”. Elle est belle celle la.

    Alors fonds mondial, fonds japonais, fonds canadien, fonds américain, fonds banque mondiale, fonds monétaire international, même fonds malien rien ne trouve plus le moindre respect aux yeux de nos “Dougabou Den”.

    Alors paludéens, sidéens et autres malades de tuberculose, d’huicoma, de l’école, du chômage, de la vie chère, des conflits fonciers, peuvent mourir de leur belle mort. Et je m’excuse pour les malades oubliés.

    Peut importe que l’autre se met à écrire et réécrire des rapports, nous les magistrats et procureurs on n’a pas son temps surtout que le gouvernement même  trouve que son “manque à gagner” n’est pas un vrai terme d’audit. Pourquoi s’embêter?

    Alors à côté du “Dougabou Den” s’activent les “N’bè tâ gnini” par tous les moyens: vol à l’arraché, vol à main armée, cambriolage, escroquerie, abus de confiance, “Sourafin”… 

    Tous les moyens sont bon pour avoir son prix de condiment, faire plaisir à sa minette, frimer et avoir sa villa si affinité au risque  de se faire bruler vif en plein jour.

    La justice et la police anti criminalité ayant démissionné le matin, l’insécurité et la vindicte populaire s’autoproclament,  le soir, institutions de la république des généraux.

    Ah les institutions, c’est gentil de nous rappeler, mais on doit les renouveler non?
     Oui le 29/04/2012 sauf que depuis 2009 on rame sur le fichier électoral. 

    On était dans la classe Ravec on n’a échoué et on nous a rétrogradé d’une classe, maintenant on est Race amélioré. 
    Ça ne fait pas rêver mais bon si ça peut aider à renouveler les institutions d’une colline et de Bagadaji,  c’est l’essentiel. 
    Ah Oui!  Ça c’est vrai, on est en démocratie consensuelle depuis 10 ans, je ne vois pas comment on ça changer quelque chose qui marche pour des gens qui soufflent presque tous dans la même direction depuis le début. 

    Je lance ici, un avis de recherche d’une opposition malienne pendant les 10 dernières années et au sein de la CENI.

    Alors, tous pour le Race amélioré, à vos référendum, présidentielles, législatives et communales prêt! partez!!

    Je vous assure qu’au point où nous en sommes je voterai même “Fatôkèni n’toutourou” pourvu que la page de ce régime des généraux vauriens puisse être tournée et qu’un nouveau vent souffle enfin pour le Mali.
    Et puis  ce serait sans rancune.

  2. L’article n’a aucun lien avec le titre c insensé.. Faut juste parler Dun truc specific

  3. Le laissez – aller, ou clairement le népotisme, le laxisme, va nous tuer au Mali. Que Dieu nous en garde

  4. Le MALI de l’anarchie et du non serieux dans les affaires. C’est a tout les niveaux (ecole, santé, police, gestion des affaires publiques les moeurs etc….). Cest le desorde total dans lequel on se plais depuis des années qui nous viens en pleine figure dans le nord du MALI. Ne cherchons pas des alibi cest nous tous qui sont coupable: les recrutements dans l’armée on la laissez faire (parfois ça nous arrange meme), les grands voleurs d’argents qui distribu apres sont considérés comme des sains etc……
    Cette guerre est salutaire car ca nous fera comprendre que si on n’est pas serieux et rigoureux avec nous memes et les autres le MALI n’evoluera pas et on ira d’humiliation en humiliation. Un examen de reflexion personnel est indispensable. Que dieu garde et protege le MALI

  5. Ce journaliste a certainement été formé dans les mêmes universités qu’il décrie. Regardez ce qu’il écrit : “….la crise que connaît la plupart des universités classiques”. Sincèrement……Quant à la vente des diplômes, tout le Mali sait ce qui se passe : les prix vont de 500 mille à 2 millions. Ce n’est pas un secret.

  6. Franchement, je suis de plus en plus deçu par Maliweb !!!

    Un tel article n’a pas sa place sur un site serieux.

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