Littérature : Cérémonie de présentation et de dédicace des livres ‘’ le panafricanisme ; et si le Mali m’était conté’’ présidée par le Gouverneur de la Région de Kita

Le Gouverneur de la Région de Kita, l Daouda Maiga a eu l’honneur et le privilège de parrainer et présider la cérémonie de dédicace de deux livres (Le panafricanisme hier, aujourd'hui, demain Quelles significations, quelles portées et quels moyens d'actions ; Et si le Mali m'était conté du Journaliste/Écrivain Daouda TEKETE, natif de la ville, ce samedi 5 juillet 2025 au gouvernorat. Les populations, admirateurs civils et militaires de Kita-kuru an boudefo ont bien accueilli avec honneur cette cérémonie de dédicace des deux recueils qui font une capture du vécu, explorent les thèmes qui touchent, conscientisent, bouleversent et éveillent.
En face des représentants des dynasties des Camara et Tounkara, des Keita et des Cissé adoubées par les répondants des contrées de Fladougou, du Birgo, de Gangaran, de Boké, de Bagnagadougou de Kita-kuru an boudefo, le journaliste/Écrivain a pu les émerveiller à travers les exposés faits sur les deux ouvrages : Le panafricanisme hier, aujourd'hui, demain Quelles significations, quelles portées et quels moyens d’actions ; Et si le Mali m'était conté.
Parlant du livre : LE PANAFRICANISME hier, aujourd'hui, demain Quelles significations, quelles portées et quels moyens d’actions ? qui a été édité par les Éditions Koumbi Saleh avec 208 pages, l’auteur évoque qu’à l'heure de la recomposition de l'ordre (ou du « désordre >>) mondial, le questionnement sur le PANAFRICANISME revient au premier plan de l'actualité africaine. Voilà pourquoi il a décidé d'y consacrer une importante réflexion à travers cet essai. Car aujourd’hui, de plus en plus d'Africains ayant pris conscience qu'il faut revoir les approches jusqu'ici privilégiées, en sont arrivés à l'urgence et à la nécessité de la fraternité, de la solidarité et de la souveraineté à reconquérir. Mais on trouve de tout dans ce mouvement et nouvel élan « panafricaniste ». Et que c’est plutôt ensemble, regroupés, unis, intégrés sur une base spirituelle authentiquement africaine que les pays africains devront nouer leur nouveau destin avec le reste du monde. C'est à ce prix qu'ils réussiront, prospèreront et feront triompher le panafricanisme, estime Daouda TEKETE.
Quant au deuxième essai ET SI LE MALI M’ETAIT CONTÉ, Notre histoire est inépuisable du savoir et sagesses Tome 2 du Prostyle Éditions 2025 en 529 pages, exposé par le Journaliste Nianzan Coulibaly, ami intime de l’auteur, dira que le livre relate que le Mali a une histoire fort riche. On a trouvé sur le territoire du Mali plusieurs sites datant du paléolithique et du néolithique, avec des outillages de pierre taillée ou polie. Les restes osseux sont cependant peu nombreux (nécropole dite de la Frontière au nord de Tessalit, par exemple). On est beaucoup mieux renseigné sur les États médiévaux qui ont fasciné les voyageurs arabes et européens. Les premières traces de peuplement humain remontent au VIIe millénaire av. J.-C., on trouve en effet des vestiges néolithiques du Sahara vert. Les premières formes de vie urbaine apparaissent vers 250 avant notre ère à Djenné-Djenno. Situé au cœur de l'Afrique occidentale et sur les grandes routes du commerce transsaharien, il a été le centre d'importantes constructions politiques. Le Mali a été le berceau de trois grands empires : l'empire du Ghana, l'empire du Mali et l'empire songhai. Il est par la suite une colonie française de 1895 à 1960. Devenu colonie française, sous le nom de Soudan, il fut l'un des territoires clés de l'Afrique-Occidentale française, avant de devenir l'un des hauts lieux du nationalisme africain. Cette monographie tente de retracer, certes de façon non exhaustive, les grandes dates et les faits historiques qui ont marqué l'évolution du Mali de l'étape préhistorique à nos jours, avec un accent particulier sur la résistance à la domination étrangère.
En croire, le Gouverneur de la Région de Kita Daouda Maiga, l’ouvrage ‘’ET SI LE MALI M’ETAIT CONTÉ’’ est comme une encyclopédie qui retrace l’histoire du Mali dont nous ne devons pas avoir le complexe de dire à nos enfants que nous sommes un peuple libre. Et qu’il est temps que chaque Malien, au-delà chaque Africain, se persuade que nous ne disposons pas d'armes plus efficaces et plus libératrices que le recours à notre identité culturelle, spirituelle, notre histoire authentique. Tous les peuples conscients des enjeux de la cohabitation avec leurs pairs et de la coexistence qui se mène à l'échelle mondiale, ont en effet, élevé leur Histoire au rang d'une mythologie nationale, pour armer spirituellement leurs citoyens.
Par rapport à l’essai sur le PANAFICANISME, le chef de l’exécutif de Kita dira que le panafricanisme était un concept sur lequel l'Afrique devait s'appuyer. Tout d'abord parce que ce concept a toujours bercé les rêves d'avenir du continent. Il a existé et continue d'exister par les Africains et pour les Africains, dès lors nous devons être capables de lui trouver la place qui lui revient de droit. Le panafricanisme est aussi une solution aux problèmes sécuritaires africains. Et que le défi panafricain est donc un défi global où tous les aspects de la vie des États et des populations s'entremêlent. C'est seulement lorsque les États auront compris l'importance d'appréhender l'Union africaine dans sa globalité qu'une Afrique sûre, pacifiée et forte pourra voir le jour. Une Afrique portée par un seul peuple partageant un même but et ayant la même foi en l'avenir du continent comme entité. Et que nous devrons s’unir à jamais.
Bokoum Abdoul Momini /maliweb.net
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