Le poste de contrôle de Ségou (route de Bamako) supprimé !

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La ville de Ségou
La ville de Ségou

Quand le Mali donne un feu vert à l’insécurité ! Pourtant voilà ce qui se passe aujourd’hui avec l’application d’un arrêté ministériel, portant suppression d’un certain nombre de postes de contrôle, à l’entrée des grandes villes du Mali, comme celui de Ségou, sur la route de Bamako. Comment comprendre qu’avec l’insécurité grandissante, dans un pays perturbé par des actes de terrorisme, qu’on puisse adopter un tel décret ? Selon des sources, il s’agit là de l’application d’une décision des Etats de l’Union Monétaire Ouest Africaine, UEMOA. Aux premières informations sur la suppression du poste de contrôle de Ségou, certains ont applaudi. Ces derniers sont contents de voir que le contrôle régulier de pièces d’identité à ce poste est ainsi terminé. Pas que ça, les voyageurs à bord des voitures ne seront plus contrôlés à l’entrée de la ville de Ségou. Ceux qui ont des voitures non en règles retrouvent, avec cette nouvelle disposition, un feu vert de voyager sur Bamako sans être inquiétés. Que dire de la joie qui animent les transporteurs qui ne vont plus payer de frais de passage au poste de Ségou ! Désormais, de Ségou à Fana, rien ne bloque les transporteurs non en règles de circuler comme bon leurs semblent. La promotion de l’incivisme ! Ce n’est pas que l’incivisme dont la promotion est faite, mais c’est aussi l’insécurité qui est plus qu’une réalité dans cette région intermédiaire entre le nord et le sud du Mali. Carrefour central du Mali, la ville de Ségou est comme ce lance-pierre dont un bras se jette sur la région de Tombouctou, une partie de celle de Mopti et la Mauritanie voisine. L’autre bras est celui tendu aux régions de Mopti, Gao et Kidal. Dans ces zones de bandits armés, de groupes terroristes et d’autres personnes mal intentionnées font la loi. Aussi, les cercles de Macina et de Niono sont sous occupation terroriste. Difficile pour ces ennemis de la paix de rallier la capitale malienne, Bamako, sans passer par le poste de contrôle de Ségou. Ce qui veut dire que ce poste, aujourd’hui supprimé, était aussi un poste de sécurité. Très souvent à ce poste, des armes à feu, de la drogue et même des bandits étaient arrêtés. Voilà qu’avec cette nouvelle mesure, la porte est grandement ouverte sur Bamako, la région de Koulikoro et un peu plus en profondeur, une partie de celle de Sikasso. Ce poste, désormais fermé est synonyme de chômage pour les populations des villages de Dougoukouna, Sekoro, Banakoroni Sebougou, Bagadadji et autres. C’étaient une importante frange de ces populations qui faisaient le petit commerce à ce poste de contrôle. Ils étaient des centaines à se faire de l’économie. Voilà que tout est fini et ils se trouvent au chômage. Un coup dur à la lutte contre la pauvreté dans lesdits villages et quartiers. Avec toutes ces conséquences de la suppression du poste de contrôle de Ségou il mérite de se poser la question de savoir si les gouvernants du Mali ont bien analysé le cas de ce poste. Surtout que les postes de Ségou, sur la route de Bla et sur celle de Markala sont facilement contournables !

La Rédaction

 

 

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17 COMMENTAIRES

  1. Oui, il faut absolument le remplacer par un contrôle militaire plus rigoureux car le poste actuel ne sert à rien, il s’agissait d’un tohu-bohu inutile capable d’arranger plus les djihadistes et les terroristes. Bien et très bien de finir avec cette bêtise pour le bonheur de l’ensemble du peuple malien. Un poste de contrôle qui s’appelait désordre et bêtise pour arranger les agents afin de les permettre de se faire la poche au détriment des transporteurs et des voyageurs.

    • Le poste qui fait le plus honte est celui de Zégoua.Un commentaire est petit il faut tourner en caméra cachée.

  2. Enfin la sécurité va venir sur nos route car la seule source d’insécurité dans nos grande ville c’est ces soit disant poste là. Merci une fois au gouvernement car c’est un acte salutaire et républicain çà. Envoyez les ici au Nord les gendarmes et policiers de ces poste, nous allons en créer et les placer ici pour raqueter les Djihadistes.

    • La plus grande insécurité dont vous ne parlez pas ce sont ces petites filles vendeuses de zaban,banankou,eau,mangoro,vendeuses d’œufs,de brochettes que les agents en poste engrossent dans les champs de mil de jour comme de nuit.Chaque agent vieux ou jeune a sa petite amie disponible.C’est la vérité.Avec la suppression du poste attendez vous à des enfants de la rue.

  3. Je suis passé par ce poste au moins 100 fois,je n’ai jamais été contrôlé. C’était beaucoup plus un poste de racket que de contrôle d’où la décision de l’UEMOA. Il serait même mieux pour l’économie nationale de supprimer et les positionner aux frontières.

  4. Dieu merci et très bien fait. Il font rien de bon
    Vraiment sont des arnaqueurs qualifiés.
    Vol, abû de confiance, le mensonge et viol voilà leurs savoir faire

  5. le poste de segou ne servait qua faire des magouilles ses soit disant policiers et gendarmes corrompu étaient la pour dépouiller les passages les véhicules en surcharge autocar PAYAIT entre (5000CFA ET 10000CFA les passages sans carte 2000CFA DONC CE POSTE NE SERT A RIEN
    le poste de SAN aussi a été ferme cote BLA SAN

  6. C’est bien fait.On doit même supprimer tous les postes au centre du pays et les placer aux frontières. Ils ne font que voler….

  7. Parfaitement dit et analysé même s’il est vrai que c’était un poste à arnaque. Compte tenu de la situation que traverse notre pays, la décision prise a manqué un peu de clairvoyance de la part de nos autorités.

  8. Ce poste était là pour anarquer seulement les pauvres populations. Très bien fait chapeau à l’état. Nous avons marre de ces dépouilleurs soit disant poste de contrôle et de sécurité. Mr le journaliste tu ne connais pas les réalités de ce pays.

  9. Ceux qui supprimer ces postes de corruption à vont bien conscient de tous ce que tu viens de d’écrire.t’on article est commandité par un Poulets.

  10. mais s’il vous plait là dites la verité aic gens:ils ont supprimés ce poste pour y mettre des militaires parceque justement Ségou est entrain de passé dans la zone rouge. ce sont des militaires maintenant qui y mènent le controle et je vous informe qu’a la sortie de la ville il ya un poste de controle quand même. et la quand on va porter plainte contre vous vous allez encore nous parler de liberté d’expression. je vous plaint,je vous plaint vraiment et dire que avant tout le monde vous lisait. et contactez moi sur mon e-mail pour que je vous informe Mr les journalistes([email protected]) avant de denigrer encore les forces de securité qui se tuent pour la vraie et seule liberté de ce pays. ne vendez pas votre papier mais protegez plutot ce pays car ce n’est pas les dirigeants qui le feront mais nous les 1er acteurs de la nation.

    • C’est un journal local et un journaliste local et qui ne voit que local donc il ne faut pas lui en vouloir. Son problème c’est qu’il n’est jamais venu à Bamako il vit entre les balanzans et les kapokiers

  11. Très bien ,ils anarquez les voyageurs seulement ,en sous disent poste de contrôle très bonne décision d’enlever ce poste de contrôle

    • les agents faisaient payer aux passagers des Cars 500 F a ceux qui n’avait pas des pièces d’identité,la suppression a été une bonne chose pour le soulagement des voyageurs au lieu de sécuriser la population ces porteurs
      d’uniforme travaillaient pour eux -meme

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