Barrage hydroélectrique de Kenié : la phase du financement est engagée

La construction va démarrer en 2016 et l’ouvrage sera mis en service en 2020 Notre pays a signé hier une convention de concession d’une durée de 30 ans pour le financement, le développement, la construction et l’exploitation du barrage hydroélectrique de Kenié sur le fleuve Niger, dans la région de Koulikoro, à 35 km à l’est de Bamako. Le document a été signé par le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, son homologue de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keïta, le représentant de la Société financière internationale (SFI), une filiale du groupe de la Banque mondiale, Paul Noumba Um, et Marc Albérola, le directeur général de Eranove, le groupe adjudicataire du projet.

19 Juin 2015 - 10:12
19 Juin 2015 - 10:12
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Barrage hydroélectrique de Kenié : la phase du financement est engagée 	Cette étape de signature permet désormais de lancer la phase de financement du projet pour un montant estimé à 110 millions d’euros soit 72 milliards Fcfa. La construction va démarrer en 2016 et le barrage mis en service en 2020. L’ouvrage sera ensuite opérationnel à travers un contrat de concession par Kenié Energie renouvelable, nouvelle filiale du Groupe Eranove. Avec une puissance installée de 42 mégawatts, l’aménagement hydroélectrique de Kenié contribuera à relever le défi énergétique et réduire le déséquilibre quasi-permanent entre l’offre et la demande d’électricité. D’après les simulations, Kenié produira environ 175 GWh, ce qui correspond à la consommation annuelle moyenne de 175 000 foyers. En outre, cette centrale permettra à notre pays de mieux exploiter son potentiel hydroélectrique et, ainsi, de réduire sa dépendance aux hydrocarbures importés. Le Mali dispose d’un potentiel hydroélectrique estimé à 1 050 MW, pouvant fournir 5 600 GWh par an repartis sur une vingtaine de sites hydroélectriques de moyenne et grande puissances dont seulement quatre sites sont aménagés, représentant environ 31% du potentiel national : Félou, Sotuba, Sélingué et Manantali. Il y a effectivement 35 sites majeurs identifiés dont 25 ont déjà fait l’objet d’évaluation. A noter que depuis 2005, la part de l’énergie hydroélectrique dans la structure de production du Réseau interconnecté est en nette décroissance : 90% en 2005, 67% en 2007 et 50% en 2011. Cette baisse a dû être compensée par un recours massif à la production thermique demandant plus de moyens. D’où la nécessité de renforcer à moyen et long termes, la part des énergies renouvelables moins coûteuses comme l’énergie hydroélectrique et le solaire...… lire la suite de l’article sur L’Essor

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