Présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali : Les exigences d’un temps nouveau
Le monde des affaires se prépare à l’élection de son nouveau président, celui de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. Jeamille Bittar, transporteur de renom, président sortant et candidat à sa succession, cheval de bataille des ‘’Services’’...
Le monde des affaires se prépare à l’élection de son nouveau président, celui de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. Jeamille Bittar, transporteur de renom, président sortant et candidat à sa succession, cheval de bataille des ‘’Services’’, et Ousmane Guittèye, roi des filets de pêche et représentant de la célèbre marque Sony, avant centre de pointe des ‘’commerçants’’, sont dans la course. Un scrutin du genre nouveau, et les spécialistes du secteur sont unanimes quant au sérieux des enjeux et personne n’est en mesure de prédire l’issue de la course. Les états majors qui se sont déjà constitués travaillent d’arrache pied et chaque mètre carré se joue aux forceps.
Tout transporteur qu’il est, relevant donc du domaine des services, le président Bittar se réclamerait du même secteur, c’est-à-dire du Commerce. Deux casquettes pour travailler tranquillement à l’abri des surprises. Dans la sphère de l’administration, on se refuse à tout commentaire et tout le monde attend avec une certaine anxiété, le 1er octobre, date probablement retenue pour l’élection des membres consulaires, organe habilité à valider les candidatures susceptibles de briguer les suffrages au mois de décembre 2006.
Dans les deux camps, on ne se fait plus de cadeaux et l’heure semble être au ‘’baga- baga’’. ‘’Bittariens’’ et ‘’Guitteyens’’ jouent à la guerre des nerfs. Au siège de l’institution, le mercure grimpe de jour en jour, l’atmosphère y est électrique. Les têtes qu’on rencontrait difficilement, si ce n’était qu’à des occasions exceptionnelles, semblent y avoir élu domicile. Le vrombissement incessant des grosses cylindrées qui défilent et les apartés interminables à la devanture et à l’intérieur de l’imposant édifice, Place de la liberté, sont révélateurs du climat d’un avant match qui sera poignant. Jeamille Bittar croit en ses chances et travaille pour garder son fauteuil. En face, Ousmane Guittèye, n’entend pas baisser les armes : il vient pour le fauteuil et rien d’autre. Que le meilleur gagne !
Quelle est votre réaction ?






