Présidence du CMC : Kissima et Mounkoro face à face

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L’élection du président du Conseil malien des Chargeurs (CMC) et du nouveau bureau est prévue pour le samedi 31 juillet. La campagne bat son plein entre Kissima Sylla et Bourama Mounkara.

 

Après le contentieux postélectoral, place à l’élection du président du Conseil malien des Chargeurs (CMC) et des membres du nouveau bureau consulaire. Le mandat de l’administration provisoire installé en novembre dernier pour 6 mois, a pris fin depuis le 10 mai. La succession de Babalaye Daou est désormais ouverte. Kissima Sylla, Secrétaire aux relations extérieures du bureau de l’Assemblée consulaire sortant fait face à Bourama Mounkoro, trésorier général du même bureau. Les deux étaient en même temps sur la même liste gagnante contre Babalaye Daou, le 30 octobre 2021. M. Mounkoro était tête de la liste B. Les textes n’interdisent à aucun d’eux de briguer la présidence de la faîtière des chargeurs.

Avant d’en arriver-là, des négociations étaient en cours jusqu’au dimanche dans la soirée pour une candidature unique et consensuelle. Il avait été conseillé aux deux camps de surseoir aux campagnes en vue d’un compromis. Finalement la tendance a opté pour le vote.

A défaut de consensus, la guerre de succession reste tout de même d’actualité au CMC. Une succession qui est aussi l’affaire de gros opérateurs économiques de la place dont le CMC est la maison commune. Chacun des candidats est soutenu par un groupe d’opérateurs économiques. Dans ce jeu de parrainage, des observateurs avisés donnent gagnant Kissima Sylla. Celui-ci n’est pas à sa première candidature au poste de président du CMC.

Selon son entourage, « Kissima Sylla était candidat en 2006 contre Babalaye Daou. Il a été le premier à déclarer sa candidature au scrutin du 30 octobre dernier contre Babalaye Daou, le candidat sortant avant d’être démarché par Bourama Mounkoro pour une liste commune ». En plus de ses 14 ans d’expérience au secrétariat aux relations extérieures du CMC, M. Sylla compte de grosses pointures du négoce, des hydrocarbures et de la logistique.

L’ancien président Babalaye Daou ayant mis fin à ses recours judiciaires en mai dernier, l’élection du samedi prochain a été décidée par le ministre du Désenclavement et des Transports.

 

Abdrahamane Dicko

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